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Accueil du site > Actualités > Economie > Quand les salariés se battent pour travailler le dimanche

Quand les salariés se battent pour travailler le dimanche

Salariés de boites de bricolage, ils veulent travailler le dimanche pour gagner plus, mais la loi les en empêche.
Pour protester, des salariés des magasins de bricolage Castorama et Leroy Merlin se sont réunis le 14 mai 2013 dans le quartier de Montparnasse à Paris pour manifester en faveur du travail dominical :

 

Tags : Travail




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88 réactions à cet article    


  • 16 votes
    daniel paul 16 mai 2013 13:32

    ici en Irlande tout est ouvert le dimanche..le pays coule.... smiley


    • 8 votes
      gidmoz 16 mai 2013 14:47

      @ daniel paul

      Avoir le droit de travailler le dimanche permet aux pauvres de gagner 20% de plus. L’Etat est un voleur de pauvres. L’Etat est le vrai ennemi du citoyen. L’Etat est une mafia qui rançonne le citoyen au profit des copains et complices.

    • 20 votes
      daniel paul 16 mai 2013 15:20

      t’es con mon pot , je te dis que ici en Irlande tout est ouvert le dimanche depuis longtemps et le pays coule quand même...voir encore lus vite car il n’y a pas d’état protecteur.....justement ..
      mais tu sais çà bon je comprends ton boulot c’est de venir mentir ici....


    • 1 vote
      daniel paul 16 mai 2013 13:33

      mais pas plus qu’ailleurs on se sent moins seul...... smiley


      • 10 votes
        alainminc 16 mai 2013 13:47

        ... 2000 salariés se battent pour l’ouverture le dimanche ! Et ce chiffre d’affaire ne plombera pas celui fait en semaines ? Ne se fera contre les petits commerces ? Se fera en pleine déprime de la consommation.... Les employés de Casto et Leroy merlin contre le reste de la population ?
        Le secteur bricolage a perdu 6,5 % de son CA cette année ... la relance par le dimanche ? Arrêter de vous foutre du monde Erwa .


        • 3 votes
          gidmoz 16 mai 2013 14:50

          alainminc

          Non, la production faite par le commerçant du dimanche enrichira ses salariés et ses clients. Sinon, il ne produirait ce jour là. Interdire de produire, c’est appauvrir le pays. L’Etat est l’ennemi du citoyen.


        • 6 votes
          O Scugnizzo O Scugnizzo 16 mai 2013 16:24

          La consommation outrancière ça enrichit pas les clients, ça vide le porte-monnaie.


        • 3 votes
          kemilein kemilein 16 mai 2013 19:43

          gidmoz t’es vraiment mauvais... bête comme tes pieds non ?
          -
          ouvrir le dimanche c’est une facilité.
          le chiffre d’affaire en changera en rien.
          -
          les gens ont pas plus de sous a dépenser le dimanche que les autres jours de la semaine pauvre imbécile.


        • 2 votes
          gidmoz 16 mai 2013 23:36

          kemilein


          L’évidence est de constater que le commerçant qui ouvre le dimanche augmente son chiffre d’affaires. Il produit plus. Ca, c’est l’évidence ! Votre raisonnement n’est pas exact. La seule mesure correcte de la production supplémentaire se fait par la valeur de la production. Or manifestement cette production augmente en ouvrant un jour de plus, ou une heure de plus. Sinon, l’entreprise y renoncerait. 

        • 2 votes
          gidmoz 17 mai 2013 08:23

          O Scugnizzo


          Seul l’acheteur peut dire si sa consommation serait ou non "outrancière". Ce n’est ni vous, ni l’Etat. l’Etat n’a pas à dire si on consomme trop, ou si on produit trop. C’est une outrance de prétendre mieux savoir que l’acheteur ce qui serait bon pour lui. C’est indécent. C’est grotesque.

        • 3 votes
          gidmoz 16 mai 2013 13:57

          L’interdiction de travailler le dimanche viole les Droits de l’Homme. En effet, un commerçant ne nuit pas aux biens d’autrui en vendant à un client le dimanche. Bien au contraire, le client et le vendeur y trouvent un avantage. Et les biens des tiers ne sont pas spoliés par cette activité du dimanche. Or les droit de l’Homme disent que ce qui ne nuit pas aux tiers est permis. Les droits de l’homme sont donc violés par l’interdiction de travailler le dimanche.


          • 8 votes
            alainminc 16 mai 2013 14:06

            Putain ! Au nom de l’égalité le retour de l’esclavagisme ... remarque au nom de l’égalité les homos ont le droit d’aller en Ukraine acheter des ventres de mères ! Faut surtout pas se gêner ...
            J’imagine assez bien un commerçant gay ouvrant le dimanche son magasin d’enfants à bas prix !!


          • 5 votes
            stalouk stalouk 16 mai 2013 14:08

            Les droits de l’Homme ? Tu y crois encore à cette vaste blague ?


          • 8 votes
            Pyrathome Pyrathome 16 mai 2013 14:12

            gidmoz
            erwapanette ouvre des comptes zombies sur AVtv, même le dimanche...


          • 3 votes
            gidmoz 16 mai 2013 14:43

            stalouk 

            Oui, les Droits de l’Homme de 1789 rappelle quelques droits éternels de tout homme vis à vis de l’Etat. Ces déclaration des Droits de l’Homme ont été écrits pour limiter le pouvoir de l’Etat sur le citoyen. L’Etat n’a aucun droit d’interdire de travailler le dimanche. Chacun a le droit de travailler le dimanche. L’Etat n’a pas le droit d’interdire de faire ce qui ne nuit à personne. Les Droits de l’Homme le rappelle utilement. 

            C’est le statut de "salarié" qui est contestable en France. En effet, la loi française n’interdit pas aux entrepreneur de travailler le dimanche. L’Etat est l’ennemi du salarié. L’Etat vole la moitié du vrai salaire d’un salarié. http://gidmoz.wordpress.com/2012/12/12/une-fiche-de-paye-detaillee-et-commentee/

          • 4 votes
            gidmoz 16 mai 2013 14:54

             alainminc

            L’esclavage, c’est de prendre 100% de la production de son esclave et lui donner juste de quoi survivre. L’Etat français dépense 57% du PIB. L’Etat français prend 75% de la production marchande du pays. L’Etat français est un esclavagiste. La liberté, c’est d’abord la liberté de travailler. 

          • 5 votes
            Bender Bender 16 mai 2013 18:48

            "La liberté, c’est d’abord la liberté de travailler. "

            Arbeit macht frei donc... Pauvre type, en plus d’avoir rien compris à la vie, t’as à peine 70 ans de retard !


          • 3 votes
            gidmoz 16 mai 2013 23:40

            Bender 

            La liberté , c’est de faire ce qu’on veut avec ce qu’on a , avec ce qu’on possède. Chacun possède son corps, même les plus pauvres. Le minimum de liberté d’un pauvre est de pouvoir faire ce qu’il veut avec son corps. Le pauvre a le droit de produire des richesses pour sortir de la pauvreté. Il est scandaleux que l’Etat s’y oppose. l’Etat est un voleur de pauvre. l’Etat est la vraie cause de la pauvreté en France.

          • 14 votes
            stalouk stalouk 16 mai 2013 14:02

            Syndrome du larbin


            • 2 votes
              gidmoz 16 mai 2013 15:19

              @ stalouk

              Celui qui veut travailler ne nuit à personne. Il n’est pas un larbin. Un salarié ayant besoin de plus d’argent pour lui et pour sa famille ne mérite pas votre insulte.

            • 2 votes
              loph loph 16 mai 2013 17:18

              @ gidmoz


              Vous m’avez l’air un brin cramponné à quelques idéaux... Avez-vous pensé à d’autres droits imprescriptibles que nous saccageons allègrement ? La course à la croissance oblitérant les cycles naturels (genre : y a plus d’saison ma bonne dame !), l’exploitation industrielle qui est faite des ressources (dont les humaines) au détriment de la sauvegarde de l’environnement, et cætera.

              Mais il faut s’y faire, rien ne tient ici bas, pris dans un mouvement perpétuel où n’importe quel idéal disparaît au même titre que celui qui le porte. Cette course à vouloir toujours plus, encore plus, ne se solde que par la vie nous quittant...

              D’ici là, qu’on veuille, ou pas bosser plus, ou moins, n’y change rien. En voilà un de fait imprescriptible !

            • 5 votes
              BlackMatter 16 mai 2013 17:48

              "Celui qui veut travailler ne nuit à personne. Il n’est pas un larbin. Un salarié ayant besoin de plus d’argent pour lui et pour sa famille ne mérite pas votre insulte."

              Donner lui le choix d’une augmentation de salaire tout en préservant le dimanche pour la famille et travailler le dimanche, et vous verrez que ses salariés ne souhaitent pas travailler le dimanche mais simplement pouvoir vivre.
              D’ailleurs le travail du dimanche est un piège à con. Parce que ceux qui ont déjà du mal à finir les fins de mois ne consommeront pas plus (on ne peut pas dépenser l’argent que l’on a pas) et surtout parce que de plus en plus de branches d’entreprise, considérant que le travail du dimanche est désormais normal, ne paient plus -du fait d’accord- avec une majoration ce jour travaillé.
              Les seuls cas intéressants, c’est pour les zones touristiques avec des visiteurs étrangers, parce que ça fait rentrer des devises. Mais dans ces zones, c’est déjà ouvert généralement.


            • 2 votes
              gidmoz 16 mai 2013 18:07

              BlackMatter

              Vous dites "Donner lui le choix d’une augmentation de salaire". Nul tiers ne peut "donner" au salarié. Un salaire résulte d’un contrat entre deux individus. Aucun tiers ne peut légitimement intervenir dans cet accord. Et si cet accord existe entre l’employeur et le salarié, c’est que cet accord avantage l’un et avantage l’autre. Lorsque l’Etat interdit cet échange, il appauvrit l’employeur ET l’Etat appauvrit l’employé.

              Votre argument sur les "fins de mois" ne tient pas. En effet, un commerçant produit et sa production crée des richesses pour lui, pour ses salariés, pour ses clients, pour ses fournisseurs. Toutes ces richesses enrichisse le pays. Seul le commerçant sait s’il peut, ou non, produire davantage en ouvrant le dimanche. Et c’est une évidence qu’il produit davantage puisque son chiffres d’affaires augmente ainsi que son gain. 

              Prétendre que le gain de ce commerçant appauvrirait les autres est absurde. d’une part, il est certain que la production de ces commerçants augmentera. Donc la richesse nationale augmentera. De surcroît, si tous les magasins concurrents ouvraient le dimanche, ils augmenteraient tous leur production, leur profit. Ce serait un enrichissement du pays. Il serait impossible de démontrer le contraire dans un raisonnement de science économique(ceteris paribus).

            • 3 votes
              BlackMatter 16 mai 2013 19:50

              Un commerçant ne produit rien, il vend ce que l’industrie et l’agriculture produit.
              Et puis après, quand tout sera ouvert, ils seront où les clients du dimanche ?
              Au travail ! C’est pas un peu con ça ?
              Et je le dis et le répète parce que c’est déjà en cours. Si on laisse tous les magasins ouvrirent le dimanche, ce jour sera considéré comme un autre et les salariés ne gagneront donc pas plus.


            • 3 votes
              gidmoz 16 mai 2013 23:42

              loph 


              Vous condamner la prétendue "course a la croissance". Donc, vous méprisez, vous condamnez celui qui veut produire des richesses pour sortir de la pauvreté. Ce discours est abject. 

            • vote
              loph loph 17 mai 2013 10:22

              Vous pouvez bien le considérer comme abject.


              Il n’empêche que la course à la croissance vide la planète de ses ressources naturelles, et amène à développer d’autres moyens synthétiques censés permettre la poursuite d’une prétendue croissance.

              J’aimerai bien savoir comment vous justifierez cette logique quand elle sera devenue caduque ou obsolète. Que prendrons-nous pour continuer de produire en masse alors que le milieu ambiant ne peut suivre le mouvement que nous lui imposons ? Faudra-t-il en arriver à des situations extrêmes pour que nous nous rendions compte que nous ne pouvons pas tout ?

              Vous vous abritez derrière cette logique d’émanation humaine (si l’on peut dire) pour justifier la poursuite de ce mode de vie. Je ne trouve pas ça abject, juste déconnecté des règles induites par la toute puissante nature.

              Nous ne pourrons pas indéfiniment en faire abstraction, admettez au moins cela d’un point de vue collectif. Pour le reste, chacun est capable de se rendre des comptes à soi même, et je vous laisse à votre interprétation des choses, comme je me la laisse à moi même.

              Salutations

            • 1 vote
              gidmoz 17 mai 2013 16:57

              loph

              Nul ne peut interdire à quiconque de rester pauvre en s’abstenant de s’enrichir afin de donner une vie plus digne a ses proches, a sa famille. Il faudrait pour cela, un Etat autoritaire et tyrannique qui viole le droit de chacun à disposer de ses biens. Ce serait la négation du droit de propriété, donc la négation du droit. Ce serait un retour à la barbarie, ce serait le triomphe du socialisme éclairé. Ce serait le triomphe du despote qui impose ses lubies au peuple asservi.

              Mais, votre premier paragraphe est inexact. Par chance, les ressources économiques sont illimités. La production de l’un est la ressource de l’autre. Et chacun sait produire plus de ressource qu’il n’en consomme. Il s’ensuit qu’il n’existe aucune limite à la croissance des ressources. 

              Une autre bonne nouvelle : une ressource naturelle, cela n’existe pas. Il existe des matières sur et dans le sol que celui qui investit peut découvrir, s’approprier et exploiter. Cet investisseur transforme ainsi la matière en ressource économique. Et nul ne sait quels seront les futurs besoins des hommes. Nul ne sait de quelles ressources auront besoin les hommes dans le futur. Nul ne connait ce qui n’a pas encore été découvert et exploité.

              Enfin, il ne peut pas exister de surpopulation, ni de manque de ressource sur notre planète. En effet, le parent ne procrée que s’il dispose de ressource suffisante à nourrir et élever dignement ses enfants. Et si le parent se trompe, la sanction naturelle serait la mort de ses enfants en surnombre. Le problème macro-économique de la surpopulation n’existe pas, car c’est au niveau individuel que se fait la régulation automatique de la population et de ses ressources.

            • vote
              loph loph 21 mai 2013 12:11

              @ gidmoz


              loph

              Nul ne peut interdire à quiconque de rester pauvre en s’abstenant de s’enrichir afin de donner une vie plus digne a ses proches, a sa famille. Il faudrait pour cela, un Etat autoritaire et tyrannique qui viole le droit de chacun à disposer de ses biens. Ce serait la négation du droit de propriété, donc la négation du droit. Ce serait un retour à la barbarie, ce serait le triomphe du socialisme éclairé. Ce serait le triomphe du despote qui impose ses lubies au peuple asservi : nos vies ne sont faites que d’échanges, vous le dites aussi. Qu’importe donc notre vision des choses et nos applications dans ce milieu dont l’influence nous dépasse ? 
              Gidmoz, j’estime moi que notre seule véritable richesse est notre vie, et comme toute richesse prise à l’aune du compte à rebours nous rapprochant de notre terme, elle n’est qu’accessoire. Et c’est cette vie que nous revendiquons pour nous permettre d’établir une civilisation devenant tyrannique en ce qu’elle éradique la nature sauvage ou libre de ses mouvements.

              Mais, votre premier paragraphe est inexact. Par chance, les ressources économiques sont illimités : comme le mouvement universel animant toute chose ? smiley La production de l’un est la ressource de l’autre. Et chacun sait produire plus de ressource qu’il n’en consomme : ce qui débouche sur l’engorgement et le blocage de secteurs devant écouler leurs produits, en sus dans un milieu où l’absence de mouvement confine à la mort, drôle d’équation que vous nous servez là. Il s’ensuit qu’il n’existe aucune limite à la croissance des ressources. Comme il n’existe aucune limite à la rotation planétaire ? smiley

              Une autre bonne nouvelle : une ressource naturelle, cela n’existe pas. Il existe des matières sur et dans le sol que celui qui investit peut découvrir, s’approprier et exploiter. Cet investisseur transforme ainsi la matière en ressource économique. Et nul ne sait quels seront les futurs besoins des hommes : exister, manger, procréer peut-être smiley. Nul ne sait de quelles ressources auront besoin les hommes dans le futur : au moins de ressources vitales. Nul ne connait ce qui n’a pas encore été découvert et exploité : certes non.

              Enfin, il ne peut pas exister de surpopulation, ni de manque de ressource sur notre planète. En effet, le parent ne procrée que s’il dispose de ressource suffisante à nourrir et élever dignement ses enfants : encore une fois, je ne partage pas vos vues, la vie ne se décide pas. Elle suit des voies tant microscopiques qu’interplanétaires (influence du soleil sur l’atmosphère terrestre par exemple) mais dont la plupart échappent à l’influence de notre pensée. Et si le parent se trompe, la sanction naturelle serait la mort de ses enfants en surnombre : toute la simplicité de la nature tient dans ce propos, sans y adjoindre une notion de sanction là où ne règne que la nécessité. Le problème macro-économique de la surpopulation n’existe pas, car c’est au niveau individuel que se fait la régulation automatique de la population et de ses ressources.

              Salutations,

              loph, le 21 mai 2013, 12h00 

            • vote
              gidmoz 22 mai 2013 12:18
              loph
              gidmoz disait "les ressources économiques sont illimités" 
              Vous avez répondu "comme le mouvement universel animant toute chose ?".
              Vous comparaison avec le concept de l’énergie des sciences physiques ne convient pas à la quantité des richesses produites. 

              Il faut bien comprendre un processus essentiel et qui fonde la science économique. Tout échange accepté crée un avantage pour le vendeur et crée un avantage pour l’acheteur. Sinon, l’un des deux refuserait cet échange. En d’autres termes, tout échange crée de la richesse pour le vendeur et crée une autre richesse pour l’acheteur. Chaque échange commercial crée deux richesses pour l’humanité, disait Condillac au 18e siècle. 

              C’est ainsi que les échanges commerciaux sont la principale source de richesse dans le monde. C’est la grande révélation qu’Adam Smith publia dans "la richesse des nations". Il appellait alors l’échange "division du travail".


            • vote
              loph loph 22 mai 2013 14:55
              loph
              gidmoz disait "les ressources économiques sont illimités" 
              Vous avez répondu "comme le mouvement universel animant toute chose ?".
              Votre (Vous) comparaison avec le concept de l’énergie des sciences physiques ne convient pas à la quantité des richesses produites. 
              Donc vous départagez deux choses en fonction de vos vues qui, je vous le rappelle, sont forcément imparfaites ou incomplètes. Chaque chose entretenant des liens avec son environnement proche, lointain, voir extrêmement éloigné, ne peut être disjointe de cet environnement. Comme l’acheteur s’enrichit et enrichit le vendeur en quelque sorte.

              Il faut bien comprendre un processus essentiel et qui fonde la science économique. Tout échange accepté crée un avantage pour le vendeur et crée un avantage pour l’acheteur. Sinon, l’un des deux refuserait cet échange. En d’autres termes, tout échange crée de la richesse pour le vendeur et crée une autre richesse pour l’acheteur. Chaque échange commercial crée deux richesses pour l’humanité, disait Condillac au 18e siècle. 

              C’est ainsi que les échanges commerciaux sont la principale source de richesse dans le monde. C’est la grande révélation qu’Adam Smith publia dans "la richesse des nations". Il appellait alors l’échange "division du travail".
              Là où vous parlez de richesse, je parle moi de matières. Le qualificatif de richesse adhère mal aux immondices, détritus et autres que la civilisation consumériste et industrielle sème de ci de là mais toujours au sein d’un environnement animé lui par d’autres forces que notre entendement qui, si j’en crois ce que vous écrivez, nous éloigne par la voie de la complication naturelle (atomes, puis adn, puis cellules, et cætera) toujours plus d’un comportement harmonieux vis-à-vis du milieu où nous vivons.

              Votre discours est empreint de cet égocentrisme conduisant à l’aveuglement que je me défends d’adopter. Hélas, le mode de vie dont vous vous réclamez recueille soit sciemment soit inconsciemment un nombre non négligeable "d’adeptes". Ici en Europe, sur les continents américains, d’Asie, et cætera.

              Si avenir il y a (difficile d’en douter), cette colonisation territoriale menée au nom d’une croissance particulière (la "nôtre") continuera d’amener son lot de dysfonctionnements, de déséquilibres puisque nous sommes trop désinvoltes à appréhender correctement les conséquences de la mise sous tutelle du milieu ambiant à notre bénéfice, ou plutôt au bénéfice d’une création artificielle que nous nommons civilisation.

              Ceci étant, ça n’empêche nullement la réalité de suivre son cours, et la création de richesse ne nous dédouanne pas de notre condition initiale, précaire et non pas infinie... Bref, ’seule’ la Société dite humaine croît, tandis que nous individuellement naissons, vivons puis disparaissons.

              Quel sens a donc cette croissance ? Pourrir le seul environnement capable d’héberger la vie, et connu de mémoire vivante, au nom d’une espèce dont la durée d’existence est insignifiante vis-à-vis de l’âge de la planète ?

              Circulons gidmoz, vivons nos existences. La réalité, avec ou sans nous, se chargera du reste, il n’y a rien d’autre à attendre selon moi.

              J’arrêterai là pour ma part, salutations

            • 2 votes
              gidmoz 16 mai 2013 14:56

              KURTIS

              Chacun a la liberté de travailler selon son désir. Chacun a le droit de produire des richesses pour lui, pour sa famille. Chacun en a le droit. Même si l’Etat l’interdit, ce droit est imprescriptible.

            • 8 votes
              stalouk stalouk 16 mai 2013 15:34

              C’est tellement jouissif de troller ces bons vieux libéraux.


            • 11 votes
              O Scugnizzo O Scugnizzo 16 mai 2013 16:29

              La liberté ? Son désir ? T’as vu les gueules des mecs dans la vidéo ? Des immigrés et des étudiants, c’est les besoins qui guident, y a une reprolétarisation de la société. Y a de quoi exploiter ! Et comme ça si le français de base emmerde le patron pour une augmentation, on lui montre cette horde de pauvres prêts à travailler dans n’importe quelle situation ! Des richesses pour la famille ? On la voit quand la famille si on travaille 7 jours sur 7 ? Arrête de jouer avec les mots, t’aurais fait un parfait poète au pays de l’Océania !


            • 1 vote
              gidmoz 16 mai 2013 23:30

              O Scugnizzo

              Vous n’avez pas le droit de dire quel est leur besoin, de dire quel est leur désir. Eux seuls peuvent le savoir. C’est leur dignité d’être huùmain. Prétendre savoir quel est leur besoin quel est leur désir, c’est les prendre pour des animaux. C’est exactyementr ce que fait l’Etat en leur interdisant de travailler "pour leur bien". l’Etat agresse le bien-etre des plus pauvres. l’Etat est le cancer de la société. l’Etat est l’ennemi du peuple. l’Etat n’a jamais représenté le peuple. l’Etat est illégal.


            • 7 votes
              O Scugnizzo O Scugnizzo 16 mai 2013 16:08

              Des pauvres qui se battent contre des pauvres... pour des riches. Même le monarque le plus absolutiste ne l’eut osé rêver ! Tant que le peuple se bat pour du travail, il ne se bat pas pour des idées, et le projet libéral, voire libertarien avance et façonne toujours plus notre univers d’action et de pensée.


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                Famine(la grande) Famine 16 mai 2013 16:20

                D’où la grande utilité de l’importation massive de populations politiquement incultes consentantes à leur exploitation abusive. 


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                O Scugnizzo O Scugnizzo 16 mai 2013 16:35

                Exact. Même tout mouvement anarchiste, socialiste ou communiste authentique (Proudhon, Leroux, Marx, Bakounine, Malatesta etc) retenait l’immigration comme un problème (économique) en tant qu’armée de réserve du capitalisme. Y a que la gôôche moderne pour ne pas le comprendre et servir le champagne aux capitalistes.


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                gidmoz 17 mai 2013 08:29
                vous dites "Tant que le peuple se bat pour du travail". On ne se bat pas pour son travail. On se bat pour obtenir la liberté de travailler et de gagner sa vie.


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                O Scugnizzo O Scugnizzo 17 mai 2013 11:23

                De quel droit définissez-vous la liberté humaine par le travail ? De quel droit définissez-vous ce qu’est le travail ? De quel droit prononcez-vous le mot travail ? De quel droit cet homme-là poste la vidéo à la place de ceux qui se battent pour du travail ? De quel droit ? De quel droit ? De celui d’être un humain, et d’avoir des idées, voire des idéaux, oh sublime péché ! Grotesque.


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                william7 17 mai 2013 15:56

                http://tintinrevolution.free.fr/fr/crouchimmigres.html

                Un article qui remet les pendules à l’heure face à l’instrumentalisation de marx pour casser du vilain immigré qui font baisser nos salaires.



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