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Deuxième marche mondiale de l’année contre Monsanto

Ils étaient plusieurs centaines dans les rues de Berlin à défiler contre Monsanto dans le cadre d’une marche mondiale organisée contre le semancier américain. 500 villes y auraient participé, d’après ses organisateurs.

 

Pour ces manifestants, le premier producteur mondial de semences OGM commercialise des produits dangereux pour la santé et pour l’environnement.
Même griefs à Bruxelles où ils étaient 750 dans la rue à demander le retrait de ces organismes génétiquement modifiés, trop riches en pesticides.

 

Il s’agit de la deuxième marche mondiale contre le semancier américain cette année, après un rassemblement au mois de mai.

 

Monsanto estime que ses semences sont “saines” et qu’elles permettent aux agriculteurs de faire “des économies considérables en eau et en énergie”.

 

Le maïs transgénique MON810 est commercialisé en Europe depuis 1998. Cependant, la firme du Missouri a annoncé, cet été, qu’elle allait retirer toutes ses demandes d’homologations en cours de nouvelles cultures OGM dans l’Union européenne en raison de l’absence de perspective commerciales.

 

Source : Euronews 12/10/2013

 

Tags : Manifestation Monsanto




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4 réactions à cet article    


  • 7 votes
    karikakon karikakon 15 octobre 2013 09:31

    Quand on sait que Monsaleau sème des liasses de billets de 500 euros, dans les poches de nos députés et sénateurs et divers politiques des plus hauts rangs...Qui sont des goinfres du pognon de la corruption...Tous ces types ferment leurs gueules contre le léger et doux froissement des billets. Ils laissent parler le silence de la trahison...Sinon, Monsalaud, dégage de la France, avec tes OGM de m...


    • 5 votes
      Feathers McGraw dies irae 15 octobre 2013 12:31

      C’est Céline qui disait dans une lettre à Charles Deshayes : "Retenez que la politique est une immonde charognerie et que seules les charognes peuvent en prospérer."


      Ceux qui engrangent des millions grâce à Monsanto doivent sans doute manger bio, eux, de délicieux mets dans de grands restaurants. Ils ont de la réserve et pas de la camelote comme celle qu’ils mettent dans nos assiettes. Ils mangent bien, se ressourcent dans des Thalasso, dans des grandes villas à la campagne ou au bord de la mer. Et si tu leur fais goûter un de leurs trucs, ils recrachent tout comme Tricatel à la fin de L’Aile ou la Cuisse, en se demandant d’où cela peut-il bien sortir ! Nous sommes vraiment pris dans un immense piège à rats. 

    • 4 votes
      Nora Inu Nora Inu 15 octobre 2013 12:15

      Cette marche mondiale du 12 octobre avait donc aussi lieu à Bruxelles ; vidéo ici .

       

      Et en même temps ,

      Monsanto reçoit le “prix nobel” de l’agriculture pour ses recherches sur les OGM ?!?

      (et ceci n’est pas de l’humour !!!)

      Cette année, le célèbre prix World Food Prize (prix mondial de l’alimentation) a été décerné à un scientifique de Monsanto, pour ses recherches sur les OGM. La biotechnologie végétale aurait permis de lutter contre la pauvreté et la faim dans le monde, en plus d’être une mode de culture durable. Ironique ? Hélas, non. Voilà une histoire qui va en irriter certains. Le prix mondial de l’alimentation, souvent comparé à un prix nobel pour la nourriture ou l’agriculture, a été décerné cette année à trois scientifiques cadres dans des entreprises chimiques, dont Robert Fraley, vice-président de Monsanto. Le prix en question est décerné à des individus ou des organisations qui aident à réduire la faim dans le monde et apporte un effet positif et durable sur la nutrition. Ces trois scientifiques ont reçu le prix en raison de leur développement de la biotechnologie végétale moderne pour soutenir (parait-il) la sécurité alimentaire et une agriculture durable. Robert Fraley partage le prix World Food Prize avec deux autres chimistes, avec lesquels il a mis au point, puis commercialement lancé, une méthode permettant d’implanter des gènes extérieurs dans une plante : les OGM. Pour un prix qui prétend honorer les hommes qui contribuent à une alimentation à la fois plus nutritive et durable dans le monde, l’objectif est raté sur les deux points. Explications... Premièrement, les OGM ne créent, en aucun cas, un approvisionnement alimentaire plus nutritif ou durable. Vingt ans après la commercialisation de la première semence OGM aux États-Unis, presque tous sont limités à seulement deux types. Soit ils ont été développés pour résister à un herbicide spécifique, ou modifiés pour lutter contre les insectes. Bien que ces cultures se soient révélées rentables pour les entreprises qui les produisent, elles ont été coûteuses pour les agriculteurs qui les utilisent. Pour un grand nombre de ces agriculteurs, cette technologie aggrave la dépendance sur les semences achetées, les engrais et les produits chimiques. C’est un cercle sans fin. Deuxièmement, en termes de durabilité, les OGM ne font rien pour réduire la dépendance du secteur agricole face aux combustibles fossiles, aux minéraux extraits et à l’eau. L’ensemble de ces ressources naturelles deviennent moins accessibles à mesure qu’elles deviennent plus rares. Bien que les ingénieurs du génie génétique continuent à affirmer le potentiel nutritif et écologique des OGM, les experts restent dans le doute et soulignent les résultats positifs des méthodes d’agro-écologie et d’agriculture biologique. Ces dernières sont plus efficaces lors de situations dites “extrêmes”, en plus d’être moins énergivores et moins émettrices de gaz à effet de serre. D’une manière générale, les grandes institutions mondiales (comme les Nations Unies, l’Organisation Mondiale de la Santé, la Banque Mondiale, etc) et de nombreux corps scientifiques mettent régulièrement en avant les qualités principales des cultures biologiques. Le bio fournit des aliments de meilleure qualité nutritionnelle, améliore la santé des sols, favorise la biodiversité et rend aux agriculteurs leur indépendance économique. En raison du modèle éconimique de Monsanto, qui consiste à revendre de nouvelles semences chaque année, les agriculteurs ne peuvent pas réutiliser les semences précédentes. Cela signifie qu’ils doivent acheter de nouvelles graines tous les ans, une pratique qui a rendu l’agriculture durable plus difficile qu’elle ne l’était dans le passé. Cette biotechnologie a augmenté la dépendance sur les semences coûteuses, les produits chimiques et les engrais. Ces produits sont d’un coût prohibitif pour les agriculteurs, en particulier ceux des pays en développement. Les OGM ne luttent donc pas contre la pauvreté dans le monde. Créé par Norman Borlaug, leader de la révolution verte et lauréat du prix Nobel de la paix en 1970 pour ses travaux sur l’agriculture, le Prix Mondial de l’Alimentation a été pensé pour les particuliers ou les organisations qui s’efforcent d’éliminer la pauvreté et la faim dans le monde. Les précédents lauréats ont accompli un travail remarquable qui a aidé d’innombrables personnes dans le monde entier, mais le prix de cette année est une parodie et rappel l’influence de Monsanto, et plus généralement du système de l’argent.

      Plus d’infos ici (site en anglais) : worldfoodprize.org .

       

      Non aux OGM ! Tous contre Monsanto !


      • 2 votes
        Pyrathome Pyrathome 15 octobre 2013 15:21

        Cette année, le célèbre prix World Food Prize (prix mondial de l’alimentation) a été décerné à un scientifique de Monsanto, pour ses recherches sur les OGM
        .
        Ils s’achètent même les félicitations d’un jury corrompu.....
        Outre le fait que ce ne sont que des criminels, ils excellent dans la bouffonnerie......



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