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Accueil du site > Actualités > Environnement > George Carlin - sauver la planète

George Carlin - sauver la planète

Alors que la thèse du réchauffement climatique causé par l’Homme est de plus en plus mise à mal, George Carlin montre avec humour la prétention et l’égoïsme des écolos.

 

https://www.contrepoints.org/2011/08/26/42354-climat-finalement-oui-le-soleil-rechauffe-bien-la-terre

Tags : Ecologie Humour




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18 réactions à cet article    


  • 8 votes
    Nisseratos 27 août 2011 17:22

    Il nous manque !


    • 7 votes
      kemilein kemilein 27 août 2011 17:32

      je connaissais pas, j’avais une mauvaise image générale-globale des merlok...

      une perle cet homme (décédé en 2008) le monde manque de telle personne.


    • 21 votes
      Sandeman Sandeman 27 août 2011 17:36

      Quand la vieille femme a choisi le sac en plastique pour ses produits d’épicerie, la caissière lui a reproché de ne pas se mettre au "vert". La caissière dit à la femme que la génération de la vieille femme ne comprenait tout simplement pas le mouvement environnementaliste ; que seuls les jeunes allaient payer pour la vieille génération qui a gaspillé toutes les ressources !
      La vieille femme s’est excusée auprès d’elle et a expliqué :
      -----
      " Je suis désolé, nous n’avions pas le mouvement vert dans mon temps."
      Alors qu’elle quittait le magasin, la mine déconfite, la caissière en rajouta :" Ce sont des gens comme vous qui ont ruiné toutes les ressources à notre dépens. C’est vrai, vous ne considériez absolument pas la protection de l’environnement dans votre temps !" La vieille dame admît qu’à l’époque, on retournait les bouteilles de lait, les bouteilles de Coke et de bière au magasin. Le magasin les renvoyait à l’usine pour être lavées, stérilisées et remplies à nouveau ; on utilisait les mêmes bouteilles à plusieurs reprises. À cette époque, les bouteilles étaient réellement recyclées, mais on ne connaissait pas le mouvement vert.
      En mon temps, on montait l’escalier : on n’avait pas d’escaliers roulants dans tous les magasins ou dans les bureaux. On marchait à l’épicerie aussi. On ne prenait pas un bolide à 200 chevaux-vapeur à chaque fois qu’il fallait se déplacer de deux coins de rue. Mais, c’est vrai, on ne connaissait pas le mouvement vert.
      À l’époque, on lavait les couches de bébé ; on ne connaissait pas les couches jetables. On faisait sécher les vêtements dehors sur une corde à linge ; pas dans un machine énergétique avalant 3 Kw. On utilisait l’énergie éolienne et solaire pour vraiment sécher les vêtements.
      À l’époque, on recyclait systématiquement les vêtements qui passaient d’un frère ou d’une soeur à l’autre. C’est vrai ! on ne connaissait pas le mouvement vert. À l’époque, on n’avait qu’une TV ou une radio dans la maison ; pas une télé dans chaque chambre. Et la télévision avait un petit écran de la taille d’une boîte de pizza, pas un écran de la taille de l’État du Montana. Dans la cuisine, on s’activait pour dresser les plats et pour préparer les repas ; on ne disposait pas de tous ces gadgets électriques spécialisés pour tout préparer sans effort.
      Quand on emballait des éléments fragiles à envoyer par la poste, on utilisait des rembourrages comme du papier journal ou de la ouate, pas des bulles en mousse de polystirène ou en plastique. À l’époque, on utilisait de "l’huile de coude" pour tondre le gazon ; on n’avait pas de tondeuses à essence auto-tractées. À l’époque, on travaillait fort physiquement ; on n’avait pas besoin d’aller dans un club de santé pour courir sur des tapis roulants qui fonctionnent à l’électricité. Mais, vous avez raison : on ne connaissait pas le mouvement vert. À l’époque, on buvait de l’eau à la fontaine quand on avait soif ; on n’utilisait pas de tasses ou de bouteilles jetables en plastique à chaque fois qu’on voulait prendre de l’eau. On remplissait les plumes ballon au lieu d’acheter un nouveau stylo ; on remplaçait les lames de rasoir au lieu de jeter le rasoir tout simplement à chaque rasage. Mais, c’est vrai, on ne connaissait pas le mouvement vert. À l’époque, les gens prenaient le tramway et les enfants prenaient leur vélo pour se rendre à l’école au lieu d’utiliser la voiture familiale et maman comme un service de taxi. On avait une prise de courant par pièce, pas une bande multi-prises pour alimenter toute la panoplie des accessoires électriques indispensables aux jeunes d’aujourd’hui. La vieille dame avait raison : à son époque, on ne connaissait pas le mouvement vert bobo ; mais on vivait chaque jour de la vie dans le respect de l’environnement.


      • 4 votes
        TZ TZ 27 août 2011 23:10

        Oui, mais sans les écologistes, ou "mouvement vert" que vous dénoncez, ce temps révolu le serait définitivement, révolu.
        .
        Quant aux "remarques de la caissière" ou au greenwashing, ils n’ont rien à voir avec la moindre pensée écologiste, mais sont des phénomènes de mode et de l’opportunisme financier.
        .
        Sans mouvements pour l’environnement, où en serions-nous aujourd’hui ? 30 ans en arrière, du temps où tout devait se jeter après 1 utilisation ?
        .
        Ne mélangez pas donneurs d’alerte et profiteurs.


      • 7 votes
        joelim joelim 27 août 2011 18:19

        Ouais bon, pour lui protéger les espèces menacées c’est obligatoirement intervenir, et donc pas bon puisqu’on est arrogants (c’est vrai) et qu’il vaut mieux laisser faire la nature.


        Ça coïnce car il n’y a pas que la nature dans la Nature : il y a aussi les entreprises à but lucratif. Son discours, je ne sais s’il s’en rend compte, est épatant pour ces dernières : laissons faire la nature (et tout ce qui lui arrive "naturellement" par l’avidité de certains hommes). Son approche pourrait alors être interprétée comme ce que pourrait être l’approche verte chez les néo-conservateurs : liberté de faire ce qu’on veut et notamment de massacrer les espèces vivantes et de détruire la planète. Son côté "orateur américain" est très compatible aussi.

        Et donc, sauver les baleines ou du moins l’intention de (...) lui parait stupide, au point de lui paraître hilarant en tant que concept même. Ok mais alors, qu’a-t’il l’intention de proposer de constructif ce m’as-tu-vu haineux envers ceux qui essayent d’améliorer le monde ?

        Sinon la suite : sa tirade sur le plastique est amusante et originale, en gros la planète voulait du plastique elle nous utilise pour le produire.

        Ensuite il dit « je pense que la planète nous voit comme une menace mineure ».

        Déjà il est bien allumé de prêter à la planète une conscience comme la nôtre, c’est d’autant plus marrant qu’il vient de se gausser de ceux qui tentent de protéger les animaux et l’environnement. Il est dans le religieux, pas dans le concret, ce qui fait encore une fois penser aux néo-cons.

        Par ailleurs faut être stupide pour penser que les hommes sont un impact mineur sur la planète. Encore une fois ça sert les intérêts de BP, de TEPCO, et de toutes ces joyeuses sociétés pseudo-philanthropiques.

        Il suggère ensuite que la planète pour se défendre aurait pu créer le sida. Genre : une sorte de joint-venture entre la philosophie Gaïa et les évangélistes néo-conservateurs. smiley 

        Ensuite il dit : « je ne m’inquiète pas des choses insignifiantes, comme les abeilles, les arbres, les baleines, les escargots ». Il fait être vraiment stupide pour dire ça. smiley En plus ce n’est pas du second degré vu ce qu’il a raconté avant. smiley 

        Puis il dit : « Je pense que nous faisons partie d’une grande sagesse que nous ne pourrons jamais comprendre. Une organisation supérieure. »

        Pile les espoirs (démesurés cela va de soi) de la pire engeance oligarchique étasunienne !

        « Appelez-là comme vous voulez. Vous savez comment je l’appelle ? Le "Grand Electron" » puis il fait "hoooo" "hoooo". Au lieu de nous révéler quelque chose d’utile à la place de ce qu’il a pourfendu à savoir la non-destruction volontaire de la vie.

        Conclusion : ce mec est un bouffon de grande envergure.

        Son mode de pensée me paraît représentatif d’une pseudo-écologie de type "green-washing" du mouvement évangéliste et financier de la droite américaine néo-conservatrice.

        • 8 votes
          toug toug 27 août 2011 20:55

          Tu n’a pas compris l’humour de Carlin joelim. Faut savoir lire le second degré, l’ironie, ect Tu décris son sketch au premier degré.  Dans le fond il a entièrement raison, l’humain qui disparaitra probablement dans peu de temps à l’échelle de la planète, ne met pas la "planète" en danger, l’humain détruit son habitat, son environnement, accélère peut être l’extinction de certaines espèces certes ( combien d’extinction majeur il y a eu sur cette planète ? ) mais il ne met pas la "planète" en danger il se met avant tout lui même en danger, l’Écologie est dans ce sens un humanisme ( idée fixe, idéologie infiniment critiquable ), un égoïsme ( mais y a t’il autre chose animant la volonté, le vouloir vivre humain ? ). Même si l’homme balance toutes ses bombes nucléaire sur la planète, il détruira peut être 99 % des espèces, mais le cycle de la vie reprendra. Et si il en détruit 100 %, une météorite viendra rapporter ce qu’il faut à une reprise de la vie probablement. Ce que je retiens du sketch c’est qu’on ne peut échapper à l’égoïsme et à une vision anthropocentrique du monde, car par définition un individu humain est à l’origine de notre vision du monde, nous même, un individu formaté par sa culture, sa civilisation ect, et qu’est ce qu’un individus si ce n’est un égo avant tout ?, même dans ce que l’on pense le plus "pur" moralement et le plus défendable, il y a avant tout une défense de l’espèce, une volonté de perpétuer l’espèce. Tu parles de Carlin qui partagerait l’idéologie des néo con, c’est à dire : l’homme est le sommet de la création, Dieu à fait l ’homme à son image, tout le reste mérite une moindre considération. L’homme est maitre et possesseur de la nature, en dehors de l’homme il n’y a rien, tout doit lui être soumis. Les animaux sont des choses, comme les pierres comme les plantes. La lecture Chrétien suppose que vous avez Dieu et le monde, et dans le le monde il y a l’homme qui a les pleins pouvoir sur la planète ect. Carlin ne dit évidemment pas cela, qu’on pense que l’homme, sommet de la création, a le droit de faire ce qu’il veux sur la planète ( destruction, pillage, pollution ) ect ou que l’homme est responsable de tout, même de la destinée de la planète via le changement climatique, risible vu ce qu’elle a déjà vécue comme chgt climatique ( et puis pourquoi pas des éruptions solaires et des trous noirs pdt qu’on y est ) sont les deux faces d’une même pièce anthropocentrique. Je vois plus carlin dans un juste milieu ( à tort ou à raison ), il critique pas l’ecologie en soi mais une caricature d’écologie, celle qui pense qu’on doit passer un contrat avec la planète, comme Michel Serres, un contrat avec gaya ( risible ; qui signe les papiers ? Et pour qui nous prenons nous de vouloir signer un contrat d’égale à égale avec une planète qui est là depuis 4,5 milliards d’année ? ). Il y a plutôt à construire un contrat entre les hommes pour la nature, pour sauvegarder la nature, pour mieux vivre, dans une perspective purement immanente et eudémoniste, et pour laisser une nature vivable aux générations futures, comme disait Castoriadis : être les jardiniers de la planète. Les hommes qui pensent que l’écologie se fonde sur une sauvegarde magique de la planète parce qu’on en serait les maitres et possesseurs se prennent pour « dieu », ce qui déplait à Carlin évidemment lui l’athée militant, car il n’y a pas l’homme et l’environnement autour mais l’homme dans le monde comme un animal, il ne faut pas être plus malin que ca, nous faisons partis de la nature et elle détermine ce que nous sommes en grande partie sinon en totalité. C’est comme cela que je prends ce sketch moi, alors oui on peut critiquer dans le détail, la sauvegarde des espèces n’est pas un mal en soi, même si contrairement à ce que tu dis elle n’est pas la pour « améliorer le monde »(sic) mais pour réparer certains dégâts que l’on fait, ou pas d’ailleurs, pour retarder l’extinction humaine ( Le « monde » a commencé sans l’homme et il s’achèvera sans lui, qu’on le veuille ou non), par pur intérêt de l’espèce, car notre espèce à besoin de la diversité naturelle de la planète pour vivre puisque l’on fait parti d’un tout et que l’on fonctionne dans une sorte de symbiose permanente avec ce tout, l’idée de l’extinction des abeilles entrainant la notre d’Einstein est un exemple de cette pensée. Évidemment on est pas tous tenu de partager cette vision du monde que certains diraient pessimistes, nihilistes, que je qualifierai pour ma part de tragique. Mais qualifier Carlin de néo con adepte du green washing c’est n’importe quoi et ca montre que tu connais très mal le personnage. Je pense que cette mise en perspective de l’écologie et de ce qu’en font les hommes est indispensable dans le sens ou elle nous protègera peut être de ce qui va probablement finir par arriver : l’écolofascisme.


        • 1 vote
          joelim joelim 27 août 2011 22:02

          Ce n’est pas du second degré c’est du troisième. Je n’ai constaté, hormis les leux communs (on est arrogants, on est peu importants etc) aucun propos cohérent (d’après moi). Donc sa mise-en-boîte de l’écologie tombe à l’eau, avec son sarcasme pesant.


          Je ne dis pas qu’il est néocon mais que sa "philosophie" les servirait. Si j’étais un salaud de néocon puant de fric je n’hésiterais pas à parrainer ses shows qui le font gagner sa vie sur le dos des baleines et autres perdants de la vie. 

          Je ne le connais pas plus que ça mais cette vidéo me suffit : son humour est lourd et, somme toute, très mauvais. A mon avis.

        • 1 vote
          joelim joelim 27 août 2011 22:08

           il critique pas l’ecologie en soi mais une caricature d’écologie


          Vouloir préserver les abeilles, les baleines, les arbres... pourquoi ça le fait tant ricaner ? C’est malsain.

          Il y a plutôt à construire un contrat entre les hommes pour la nature, pour sauvegarder la nature, pour mieux vivre, dans une perspective purement immanente et eudémoniste, et pour laisser une nature vivable aux générations futures, comme disait Castoriadis : être les jardiniers de la planète. Les hommes qui pensent que l’écologie se fonde sur une sauvegarde magique de la planète parce qu’on en serait les maitres et possesseurs se prennent pour « dieu »

          Bien d’accord. Mais ça ne transparait pas dans la vidéo.

          Je pense que cette mise en perspective de l’écologie et de ce qu’en font les hommes est indispensable dans le sens ou elle nous protègera peut être de ce qui va probablement finir par arriver : l’écolofascisme

          Ok mais il pourrait prendre des exemples réels — ça ne manque pas — au lieu de s’attaquer à la préservation des espèces en danger, des arbres, des abeilles (dont on n’aurait pas besoin ! c’est de l’humour ?).

        • 1 vote
          toug toug 27 août 2011 22:52

          "Vouloir préserver les abeilles, les baleines, les arbres... pourquoi ça le fait tant ricaner ? C’est malsain." Au début il parle des espèces qui disparaissent indépendamment de notre comportement donc je suis d’accord avec lui, essayer de sauver des espèces que la nature fait s’éteindre par nécessité c’est jouer avec la nature et se prendre pour dieu et c’est ridicule. Après c’est de l’humour donc là aussi tout n’est pas à prendre au pied de la lettre comme tu le fais je pense. Tu devrais regarder d’autre vidéos de lui tu verrais que ce type est un génie de l’humour et a une critique très pertinente de notre société.


        • 1 vote
          TZ TZ 27 août 2011 23:14

          @toug : peut-être, mais il me semble qu’une grande partie des espèces est directement menacée par nous, êtres humains, ou du moins par les plus avides d’entre-nous.
          .
          D’ailleurs, pourquoi n’essayerons-nous pas de sauver notre espèce ? Doit-on tomber tous s’aligner sur le masochisme et le pessimisme ambiant, ou est-il désormais interdit d’être optimiste et de lutter pour un monde meilleur ?


        • vote
          toug toug 27 août 2011 23:14

          Pour moi son sketch est à prendre comme une vision purement matérialiste et déterministe du monde, il n’y a que de la nécessicté, que des liens de cause à effet, l’homme qui se croit le centre de l’univers pense qu’en changeant son comportement il changera la destiné de la planète mais ce n’est qu’illusion, croyance, pensée magique, prétention et anthropocentrisme, la planète n’a pas besoin de l’homme pour exister et se perpetuer, c’est une pensée à la shopenhauer : l’homme n’est qu’une cristallisation ponctuel de cette force cosmogonique qui fait être tout ce qui est, il est déterminé comme sont déterminé le mouvement des oiseaux, les fleuves, l’olivier dans le jardin,ect l’individu obéit aux cosmos. Et dans cette perspective là il se moque des gens qui pense que leur comportement est ultra important et qui se donne bonne conscience en voulant sauver les escargots les baleines et sauver "la planète", l’idéologie écolo bourgeoise.
          Je ne partage pas tout à fait ce point de vue mais je ne trouve rien de malsain la dedans ! C’est un point de vue et surtout c’est de l’humour...


        • vote
          kemilein kemilein 27 août 2011 23:29

          toug c’est super intéressant, mais illisible :/


        • vote
          toug toug 28 août 2011 00:09

          @toug : peut-être, mais il me semble qu’une grande partie des espèces est directement menacée par nous, êtres humains, ou du moins par les plus avides d’entre-nous.

          Je ne crois pas, je me trompe peut etre mais bien avant l’apparition de l’etre humain il y a eu plusieurs extinctions massives d’espèces, et penser que toute les especes qui disparaissent aujourd’hui sont de notre fait est une erreur scientifique à mon avis. A vérifier : http://fr.wikipedia.org/wiki/Extinction_des_esp%C3%A8ces

          D’ailleurs, pourquoi n’essayerons-nous pas de sauver notre espèce ? Doit-on tomber tous s’aligner sur le masochisme et le pessimisme ambiant, ou est-il désormais interdit d’être optimiste et de lutter pour un monde meilleur ?
          D’abord pourquoi croire qu’on a un quelconque pouvoir de "sauver" notre espèce, c’est déjà une illusion de penser que nous avons notre destin main et que nous décidons de ce qu’il adviendra de notre espèce. Ensuite pourquoi penser que notre espèce doit être sauver ? ( au détriment d’autres espèces forcement ), pour moi si notre espèce vient à disparaitre ce ne sera ni un bien ni un mal mais simplement une simple nécessité. Même sans penser à un grand fatum prédéterminé, on peut se dire qu’il est illusion de penser qu’un comportement humain particulier changera quoi ce soit à la destiné humaine, qui obéit avant tout à un vitalisme, une immense force chaotique qui surpasse tout, et tout ce que l’on pourra tenter de faire pour perpétuer l’espèce ne représentera rien à l’échelle de ce grand magma de volonté qui nous fait être ce que nous sommes et qui anime en permanence ce "struggle for life" du vivant. Cela étant dit on peut partagé cette volonté d’un monde meilleur tout en ayant conscience de cette illusion partielle du libre arbitre et des choix que l’on devrait faire pour "améliorer" le monde. Il faut accepter ( difficile dans notre civilisation cartésien du "je pense donc je suis" ) qu’au regard de l’éternité nous ne sommes qu’un fragment de rien du tout, qu’au regarde l’éternité de l’univers on n’est strictement rien du tout. Donc dans ce sens il y a une illusion à croire qu’on est essentiel pour sauver les baleines et les escargots.On peut donc avoir conscience, dans la théorie, de cette illusion de l’être humain vérité du monde, de cette vision tragique (et non pessimiste) du monde, tout en étant dans la pratique dans une volonté optimiste de lutter pour un monde meilleur pour les générations futures, de lutter contre la souffrance animale, pour la préservation de la nature ect. Les pessimistes theoriques sont souvent dans la pratique les plus optimistes et les plus volontaire pour changer les choses, la pensée pessimiste ou tragique peut jouer comme une propédeutique à l’amélioration de la vie humaine et/ou animale. Comme on dit :pessimisme de l’intelligence et optimisme de la volonté.


        • 2 votes
          flesh 27 août 2011 18:55

          Bien-sûr l’homme est bien trop insignifiant pour être capable de blesser Gaia. Elle a déjà survécu à un astéroide qui l’a plongé dans la nuit durant des siècles ! Donc d’accord avec Carlin sur ce point là. 


          Mais ça me fait chier quand-même que les humains veuillent massacrer les baleines jusqu’à la dernière pour en faire de la bouffe pour chat.



          • 1 vote
            TZ TZ 27 août 2011 23:15

            Gaia par ci, Dieu par là.
            .
            Quand arriverons-nous à devenir responsables ?


          • vote
            flesh 28 août 2011 11:19

            Votre réponse est complètement à coté de la plaque. 


            Gaia est le nom poétique que l’on donne au système TERRE + ATMOSPHERE + BIOSPHERE. Et ceux qui s’intéressent à ce système, son fonctionnement et son évolution ne sont pas plus irresponsables que vous. 

            Alors merci d’éviter à l’avenir vos amalgames faciles entre une hypothèse scientifique et des bondieuseries à la mord-moi-le-noeud qui ne font guère avancer le débat.



          • 2 votes
            Keuss 28 août 2011 00:01
            Aller lui dire a Carlin qu’un gosse qui crève de faim toutes les 5 secondes, c’est la nature...

            Autant, quand il parle de l’impérialisme américain, il est vraiment drole, autant la... Il ne me fait pas marrer du tout. C’est facile de se foutre de la gueule des écolos, on peut faire pareil avec les gauchiste dailleur, je suis sur que ça va plaire a la pensé dominante agoravoxienne.
            Alors oui, ça en devient relou cette apoligie de l’écologie devenu un fond de commerce pour camoufler un capitalisme en fin de vie... 

            Mais si plutôt que d’en rire, on se regardait juste une seconde dans le mirroir, qu’on arrêtait de consommer comme des gros cons, de surconsommer le dernier produit a la mode trop cheap ( trop cool la boite a Meuh sur mon nouvelle Iphone 8G !!! ) de bouffer de la viande 3 fois par jour.... Ces gens qui rigolent à ce genre de connerie seront bien triste le jour ou le litre de pétrole aura dépassé les 12 dollar, ou la viande sera rationné même dans les pays riches parce qu’on est pas foutu de nourrir 12 milliard de personne, et que même l’électricité sera limité, ou trop chère, pour faire tourner votre ordinateur qui vous montre ce genre de vidéo.... 
            En revanche, pour rire de l’écologie, moi je lis Michel Tarrier... C’est un rire très jaunatre en revanche.

            • 1 vote
              Keuss 28 août 2011 00:06

              J’aime biens a caricature sur le plastique en tout cas, ça montre un peu la courte vision du bonhomme dans le domaine. Personne n’a jamais dis qu’un sac plastique allait détruire la planète... 

              En revanche, les tortues de mer ( qui est une espèce qui existe depuis bien avant nous ), les avalent en les confondant avec les méduses... Et ça, c’est pas une espèce menacé du a la nature, mais uniquement du a l’homme et ces manies de porcherie...


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