Simple réflexion, en plus un peu longue à venir comme les dates des commentaires en attestent...
Mais que la société est pourvoyeuse en paradoxes. Pendant qu’une partie de la collectivité lutte contre les effets néfastes produits par les industries, ou d’autres causes, l’autre partie vise à escamoter ses responsabilités pourtant réelles dans la détérioration de l’environnement.
Or, comment ignorer que c’est par notre seul fait que la situation actuelle avec toutes ses incohérences a pu émerger ?
Hélas, tant que la population terrestre ne reviendra pas à une vision objective des choses lui montrant combien elle vit au dépend des règles naturelles, les industries et autres activités collectives, pour ne pas parler des activistes et autres lobbyistes, continueront d’avoir le vent en poupe. Et continueront accessoirement de causer des dommages à l’environnement, difficilement réparables.
L’unes des issues à ces situations hors de contrôle serait de revenir à des dimensions nécessitant moins d’exploitations industrielles, et par là même que nous consommateurs nous réhabituions à un train de vie plus allégé.
Mais je me le demande, qui en a réellement envie ? Malgré toutes nos "œuvres", nous ne restons, et resterons, que des rouages ou des cellules vivantes inscrits d’une part dans le contexte naturel comme d’autre part, dans un destin inévitable qui, l’un comme l’autre, nous dépassent et ne nous laissent que peu de choix.
Finalement, au lieu de lutter contre les agissements d’entités qui nous dépassent, ne vaudrait-il pas mieux lutter contre nos faiblesses individuelles qui, multiplié par le nombre que nous sommes à la surface de la terre, la rendent de moins en moins viable ?
Bien à tous, et bravo tout de même à soumayahastalavictoria de s’impliquer.
loph