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L’Europe face au pic pétrolier

 

Benoît Thévard présente les conclusions de son rapport "l’Europe face au pic pétrolier" au Parlement Européen en novembre 2012. Cette étude, commandée par l’Eurodéputé Yves Cochet, avait pour objectif de redéfinir clairement les contours de la situation pétrolière, de les resituer dans les contextes géopolitique et économique actuels, et d’envisager les conséquences potentielles sur l’Europe.

 

Rendez-vous sur http://peakoil-europaction.eu/ pour lire le rapport.

 

Visitez aussi le blog de Benoît Thévard : http://www.avenir-sans-petrole.org/

 

Tags : Europe Economie Pétrole : la fin ? Ecologie Energie Pétrole et essence




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6 réactions à cet article    


  • 2 votes
    Boisseau 1er février 2013 16:03

    Tout à fait d’accord avec yoananda.

     

    Notre crise n’est pas primitivement financière elle est avant tout énergétique. Le TRE de 100/1 est passé depuis les années 40. Le meilleur rapport aujourd’hui est celui de l’hydro-électrique. Malheureusement celui-ci ne gagnera plus rien par faute d’emplacement (à l’échelle mondiale on peut prévoir du mieux en Amérique du Sud). Quoiqu’il en soit l’HE ne pourra guère faire mieux que ce qu’il représente aujourd’hui.

     

    Il est intéressant de mettre en corrélation le prix du barril de Brent avec le prix à la pompe : le particulier ne paye pas l’augmentation de ces 10 dernières années. Le manque à gagner file dans la dette.

     

    Quant aux bio-carburants, ne compter pas sur eux pour les substituer au pétrole français. Tant qu’à faire calculez l’impact sur la SAU.

    Je rappelle qu’aujourd’hui c’est 4 millions d’ha de terres africaines qui sont consacrés au bio-carburant pour les voitures des pays riches. Cherchez l’erreur.

     

    Pour ce qui est d’un retour au raisonnable, disons les années 50, ben il va falloir se lever de bonne heure : 63Mtep/42M hab = 1,5 Tep/hab que je multiplie par le nombre d’hab de notre bonne vieille terre 10 500 MTep alors que nous produisons 12 150 Mtep. On pourait croire que ça peut passer ric-rac, le problème c’est que notre production énergétique va baisser et notre population augmenter.

    C’est mort.

     

    Sauf, révolution technologique de la dernière heure il va falloir méchamment se prendre en main. Un pays peut éventuellement nous donner la marche à suivre, c’est Cuba. Au début des années 90 avec la chute de l’URSS, le pays se retrouve sans ressource énegétique (il en retrouvera avec l’arrivée de Chavez) et doit vivre sans. Les cubains ont senti passer la douleur, mais le régime a tenu le choc et le WWF a cité Cuba comme exemple à suivre en matière de développement durable.


  • 3 votes
    Lisa Sion Lisa SIon 1er février 2013 12:43

    Bonjour yoananda,

    " Pourquoi les ventes de voitures s’effondrent ? Ce n’est pas a cause des méchants financiers qui domine le monde des gentils fonctionnaires de gauche ... C’est le prix de l’essence, l’inflation induite a tous les actifs ..." Pas seulement, c’est aussi du au déni affiché par ces méchants financiers appuyés sur la planche à billets, laquelle promettait une croissance à vie...
    Les constructeurs automobile ont donc insisté à produire des monstres, lourds et hyper sophistiqués en options de sécurité.

    " ...et donc, 30 ans minimum de galère, avec retour au niveau de vie des années 50. Dans le meilleur des cas. " Si je puis me permettre, le retour à la bonne vieille deux chevaux, avec divers apports techniques d’aujourd’hui ne me ferait que plaisir. Si en plus elle pouvait être électrique en direct, même à rouler à soixante, je m’en fous...Le retour au passé, si on y regarde bien n’est pas systématiquement à la bougie et la barbarie, mais bien aux lumières. http://fr.wikipedia.org/wiki/Georges_de_La_Tour


    • vote
      nenyazor 1er février 2013 13:04

      Au mieux, la deux-chevaux sera un intermédiaire, mais il faut se rendre compte que plus de pétrole, ca veut dire plus de pétrole au bout d’un moment...
      L’électricité n’est pas une alternative. On a déjà du mal à fournir assez d’électricité en hiver, alors imaginez de remplacer le parc automobile actuel par de l’électrique : c’est impensable. Surtout que le nucléaire, c’est quand même pas génial et que les renouvelables (éolien et photovoltaïque) sont consommateurs de terres rares dont l’exploitation est elle même très gourmande en... pétrole. Il reste l’hydraulique qui est une valeur sure, mais les installations sont déjà proche du maximum.
      Tout ca pour dire qu’il faut pas espérer un avenir qui sera pareil qu’aujourd’hui mais en un peu moins, mais un avenir totalement différent.


    • 1 vote
      Arsene Icke Arsene Icke 1er février 2013 15:03

      La presentation est nulle à iech : 80 millions de barils part ci, 500 millions par la, 1 millard ici, 30.000.000 par là. Il noie l’auditeur dans des chiffres incompréhensibles par monsieur lambda.
      >>> Intérêt pédagogique nul !
      Quand vont-ils apprendre la pédagogie pour enseigner au peuple la dure réalité du peak oil ??


      • vote
        magdeleine 9 février 2013 22:27


        Les chiffres sont compréhensibles.
        -
        Les réserves pétrolières restantes peuvent être évaluées à 1000 Gb, auxquelles s’ajoutent 500 Gb de pétroles extra-lourds. La production actuelle annuelle. Elle est de 32 Gb.
        -
        C’est clairement la fin d’un pétrole abondant et bon marché.


      • 1 vote
        Romios Romios 1er février 2013 16:12

        40 ans de retard...



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