Oskar Freysinger parle de démocratie directe et d’identité européenne
Oskar Freysinger, de l’UDC, est cet élu suisse qui a porté sur ses épaules la campagne victorieuse pour l’interdiction des minarets. De passage à Paris, il donne ici une grande interview à Enquête et Débats. Il y parle de démocratie directe, d’Union européenne, d’islam, de résistance aux élites. Il relate sa rencontre avec Geert Wilders, avec qui il s’est senti profondément en accord et en sympathie. Il est plus réservé sur le Front National, qu’il observe cependant avec attention et sans fermeture, en se demandant jusqu’où ira la mue initiée par Marine Le Pen. Il parle aussi des contacts qu’il prend dans plusieurs pays d’Europe avec des partis nouvellement créés qui lui paraissent prometteurs, comme Die Freiheit en Allemagne, qui pourrait atteindre un potentiel électoral de 30 % s’il trouve les bons représentants, ou le parti danois, qui lui parait prometteur aussi. Il pense que l’Union européenne finira par éclater, et qu’il faudra alors qu’une relève soit prête, qui ne soit ni les vieux partis de type "UMPS" ni l’extrème droite. Car, sans relève crédible et démocratique, une révolution peut apporter un remède pire que le mal (Freysinger cite ici l’exemple de l’Iran).
Tags : Démocratie
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