11/09 : symbole de nouvelles dérives sécuritaires ?
François Gèze, directeur des Éditions La découverte, répond aux questions de l’IRIS, à l’occasion de la parution de l’ouvrage Au nom du 11-Septembre... :
En quoi les attentats du 11-Septembre ont-il été à l’origine d’un changement global dans les politiques menées par les démocraties occidentales ?
Pensez-vous que le GSPC (aujourd’hui Al-Qaïda Maghreb) représente une menace sérieuse pour l’Europe et plus particulièrement pour la France ?
À la première question, Gèze affirme que le 11/09 n’a servi que de catalyseur à une politique sécuritaire engagée bien avant ces attentats. Surtout, cette politique de surveillance des populations s’avère inefficace pour lutter contre la menace terroriste (bien réelle) ; pire, elle l’alimente !
Quant au GSPC, il ne représenterait pas une menace sérieuse, et surtout se présenterait comme un avatar du GIA, et comme une structure contrôlée par les services de renseignement de l’armée algérienne, dans le but de maintenir un niveau de violence résiduelle dans la population, dans le but de la contrôler.
La conclusion de François Gèze n’est pas pour nous rassurer : la frontière entre l’anti-terrorisme et le terrorisme serait pour le moins floue et serait le lieu de manipulations qui participent de cette politique attentatoire aux libertés qui s’est renforcée depuis le 11/09.
Tags : Sécurité Al Quaïda 11 septembre 2001 Terrorisme
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