Crise géorgienne : à l’aube d’une Troisième Guerre mondiale ?

Au moment où les tensions entre la Russie et l’Occident font craindre un embrasement mondial*, il est opportun de visionner ce documentaire, intitulé État de guerre, réalisé en 2005 par Béatrice Pignède et Francesco Condemi, et dont voici une présentation :

"Sommes-nous entrés dans une période comparable à celle qui a précédé les deux guerres mondiales ? Un premier coup d’œil sur les images de foules abruties par la propagande, en 1914, 1939 ou aujourd’hui, n’est guère flatteur.

Et, à nouveau, ce sont les Balkans qui mettent le feu aux poudres. Les habitants du Danube se le disent de génération en génération, leur malheur est d’être situés sur une voie de passage stratégique entre l’Ouest et l’Est.

L’historienne Annie Lacroix-Riz le confirme : à chaque fois qu’il y a remise en cause du statu quo issu de la précédente guerre, en particulier dans la zone très disputée d’Europe de l’Est, une autre déflagration mondiale est à nouveau possible.

Certes, des données fondamentales ont changé, comme le projet d’hégémonie planétaire des États-Unis, demeurés seule super-puissance après l’effondrement de l’Union soviétique, nous rappelle le journaliste Stanko Cerovic, qui s’inquiète de la démesure inscrite dans la politique occidentale depuis la fin de la Guerre Froide.

Tous les empires se sont effondrés par les méfaits de leurs guerres, renchérit le général Gallois, et les États-Unis qui se sont récemment lancés dans des expéditions coloniales telles l’Afghanistan ou l’Irak, dressent contre eux la majorité des populations. Toute la difficulté des chancelleries, à l’heure actuelle, est de constituer des alliances pour que les États-Unis déclinent avant d’avoir pu passer à l’acte, nous détaille le journaliste écrivain Thierry Meyssan, en nous citant par exemple le projet des pays pétroliers de retourner à l’étalon-or ou de convertir une partie des marchés en euros.

Mais sommes-nous impuissants face à ce risque de Troisième Guerre mondiale ?

Gaspar Miklos Tamas, ancien député du Parlement hongrois, lit les évolutions de notre époque avec la lucidité de celui qui fut un dissident du bloc de l’Est et qui s’oppose aujourd’hui à la marche forcée libérale. Oscar Negrin nous montre un exemple au Venezuela de comment la résistance populaire s’organise.

L’humoriste Dieudonné, après avoir consulté son ancêtre, nous renvoie à nos responsabilités dans le développement actuel de haines raciales et de replis communautaires face auxquels nous devons nous insurger".

Bon film !

***

* Contexte de la crise actuelle :

La reconnaissance, hier, par Dimitri Medvedev des provinces séparatistes géorgiennes d’Ossétie du Sud et d’Abkhazie a provoqué un tollé international. Des déclarations très fermes, voire agressives ont fusé de toutes parts, de Russie, d’Europe et des États-Unis.

Mikhaïl Gorbatchev a mis en garde contre "la menace d’un cataclysme mondial", tandis que le représentant permanent de la Russie auprès de l’Otan, Dmitri Rogozine, comparait la situation actuelle aux tensions précédant la Première Guerre mondiale.

Mais n’oublions pas l’événement qui a rendu possible la crise actuelle : "Avec la reconnaissance du Kosovo, on a ouvert la boîte de Pandore", a souligné Dmitri Rogozine.

La province albanaise de Serbie avait autoproclamé son indépendance en février dernier, contre l’avis de Moscou, et avec l’aval de l’Occident.

"Dans la démarche russe, il y a comme toile de fond le comportement des Occidentaux au Kosovo, qui ont lancé en 1999 une opération militaire sans mandat des Nations unies et reconnu en début d’année son indépendance en dépit de leur opposition", estime pour sa part Thomas Gomart, de l’Institut français des relations internationales (IFRI).

Un jugement partagé par Alain De Neve, de l’Institut royal supérieur de Défense de Belgique : "Sans l’affaire de l’indépendance du Kosovo, je ne pense pas que l’on serait entré dans une telle accélération de l’Histoire" en Géorgie.

La boîte de Pandore se situerait donc dans les Balkans, comme à la veille de la Première Guerre mondiale...

Tags : Histoire Russie Guerre

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superDudule (---.---.239.163) 27 août 2008 13:30

moi ce qu’il m’inquiete beaucoup, c’est les etat unis, qui commence a étendre la poudre a tout va et surtout le bouclier anti-missile que les etat unis semble comme d’habitude nous faire croire que c’est pour contrer seulement l’iran, je comprend que ca peut agacer la russie, on aura compris aussi que la georgie, c’est encore une histoire de pétrole et de gaz et que nos char leclerc ne marche pas encore a l’eau.et le titre serait plutot a l’aube de la premiere guerre Nucléaire, fini les obus, finis la guerre terrestre, tout se joue dans le ciel.. si ils veulent la georgie, je leur donne avec plaisir, ca ne vaut pas des millions de mort pour un pay aussi arrogant que la russie. faut pas oublier que la russie n’a pas besoin de traverser un océan pour arrivé en france et c’est pas le cas des USA... alors il faudrait qu’ils arretent un peu de foutre la merde sur le vieux continent.c’est finis les cowboy et les indiens....

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  leo (---.---.96.143) 2 septembre 2008 05:39
  
  oui, les gens pensent que ce sont les usa qui nous ont libérez foutaises ils se sont enrichit sur le dos de l’europe ils ont affaiblit l’europe avec 2 guerres et après ces deux guerres ils sont devenus la premiere puissance économique mondiale pendant que l’europe etait surendetté demandé au général,pourquoi i a refuser le plan marchal et a quitté l’otan , demander a général motors ford esso et les bushs combien d’argent ont il gagné avec la guerre contre le nazisme qu’ils ont financé messieurs c’est largent qui creer les guerres et les usa qui installent les dictateurs au pouvoir pour mieux servir leurs interets .les russes ont perdu + de 20 000 000 de morts les usa -400 000 le pays qui a eu le moins de mort dans la guerre en 39/45 mais les plus gros profits à méditer.
  
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