Tain l’argentin, là t’as fait fort.
Sur France 2, le fragile
fusible si contesté, Frédéric Taddéi, dont on devine qu’il a dû
imposer son éthique et sa déontologie par sa grande gueule marquée,
orné d’un faciès de pitt bull néanmoins gentil, est une des seules
vraie respirations de la chaine publique. Non seulement il peut
absolument tout dire, et souvent fort intelligemment, et tout
contredire, puis inviter quiconque a envie de tout dire dans le cadre
des limites de la loi, qu’il déclare même regretter, mais en plus
avec l’aval de son patron, Patrick de Carolis. Il est absolument
indispensable pour l’éclectisme de la chaine qui sans le premier
cité, ne serait plus qu’un ennuyeux concert de lèche bottes blues,
et ouvert qu’aux porte-paroles de cette tribune de propagande
USraélienne and co qui domine outrageusement notre paf public. Il
est condamné à rester, uniquement pour apporter à la chaine son
quota de vérité sans laquelle, elle serait perdue. Malgré l’important tapage que son
émission a soulevé, malgré l’opposition à ses propos, soutenue
même par d’autres de ses invités, venus lui reprocher cette liberté
qu’il défend avec brio, il est toujours là et pour cause. Pour être franc, pour rester en bonne
santé, le mieux, c’est de zapper la tété, car en effet, Taddéi,
on peut très bien l’écouter sur la toile.
Et encore merci pour m’avoir permis d’assister à ce débat salutaire et méritant. L.S.