Le JDD fournit la preuve de l’utilisation des armes chimiques par le gouvernement syrien
"Le document de quatre pages remis aux plus hautes autorités de l’État afin que son contenu soit déclassifié et rendu public dans les prochains jours est une synthèse établie par la DGSE (Direction générale de la sécurité extérieure) et la DRM (Direction du renseignement militaire). Il représente des milliers d’heures de travail réalisé par les agents français, une somme d’informations accumulées pour certaines depuis près de trente ans. Cette note que le JDD a pu consulter est divisée en trois sections. La première, la plus longue, expose clairement l’étendue du programme d’armement chimique syrien. L’objectif est de convaincre l’opinion publique française et internationale que la France s’apprête à sanctionner un crime, celui d’avoir violé, à plusieurs reprises entre le mois de mars et le 21 août dernier, les lois internationales."
http://www.lejdd.fr/International/M...
Il n’y a pas de guerre juste : Mgr Roduit : "J’ai de la peine a ? croire qu’il y a des guerres justes" Monseigneur Joseph Roduit, Pe ?re abbe ? de St-Maurice, en interview.
Mrg Joseph Roduit n’a pas répondu à la question d’une probable guerre religieuse entre chrétiens et muslmans au Moyen-Orient. Il a surtout insisté sur le fait que les chrétiens sont persécutés.
Pour qu’il y ait une guerre, il faut qu’il y ait un nombre suffisant de chrétiens revendicatifs et belliqueux. Le constat est que leur nombre se réduit au fil des années. Si guerre religieuse il y a c’est entre chiites et sunnites.
L’interview de Amr Moussa par Le Temps :
"Amr Moussa, ancien secrétaire général de la Ligue arabe et candidat défait à l’élection présidentielle de mai 2012, a contribué à la création du Front du salut national. Il ne fait pas directement partie du gouvernement de transition de Beblaoui, mais il le conseille et pourrait retrouver une fonction officielle.
Le Temps : Qui a le pouvoir ?
Amr Moussa : La période est exceptionnelle, les militaires occupent le devant de la scène, mais cela ne durera pas. Le gouvernement, strictement civil, a donné une feuille de route qui garantit la tenue d’élections et le retour à la normale. Le calendrier est très précis, le gouvernement se donne entre six et neuf mois, et les militaires se sont engagés à tenir ce délai.
– Les militaires sont au pouvoir, Hosni Moubarak est libre, les Frères musulmans sont poursuivis. Qu’est-ce qui a donc changé par rapport à ce qui prévalait avant
le soulèvement de 2011 ?
– Au temps de Moubarak, l’inefficacité et la corruption régnaient. Aujourd’hui, la corruption a disparu au sommet de l’Etat. Le gouvernement prouve chaque jour son efficacité et, surtout, un processus a démarré qui devrait mener le pays rapidement vers la démocratie. Entre-temps, les ministres doivent se concentrer sur les questions économiques, urgentes, pour sortir le pays de l’impasse. Un esprit nouveau habite le peuple égyptien, il ne veut plus de pharaon ni de dictateur, islamique ou militaire.
– Le gouvernement semble s’acharner contre les Frères. N’est pas là l’expression d’une vengeance ?
– Nous nous battons contre une menace terroriste. Des dizaines d’églises attaquées, les mosquées prises pour cible elles aussi, les postes de police vandalisés, les bâtiments publics saccagés, l’armée attaquée dans le Sinaï, des attentats meurtriers… Il s’agit de terrorisme. Nous ne voulons pas que l’Egypte devienne, comme l’Afghanistan ou l’Irak avant elle, la victime de groupes terroristes. La menace est réelle et les militaires ont pris les mesures nécessaires pour protéger les institutions et le peuple égyptiens.
– Avez-vous l’impression que les Européens ne comprennent pas les dynamiques à l’œuvre en Egypte, qu’ils s’en font une image biaisée ?
– L’Egypte a répondu présent lorsque les Etats-Unis ont lancé leur guerre contre le terrorisme après les attentats du 11-Septembre. Nous y avons largement contribué. L’Egypte est aujourd’hui ciblée par le terrorisme islamiste et nous voudrions que nos alliés, nos amis se tiennent à nos côtés. Malheureusement, il semble que l’Occident n’a pas pris la mesure ni de la nature du régime proposé par la confrérie, ni de la menace que cela représente pour la démocratie.
– Les Frères musulmans ont le soutien d’une partie de la population égyptienne. Le gouvernement doit-il travailler à une réconciliation nationale ?
– Nous sortons d’une année catastrophique. La gestion des Frères a été désastreuse pour l’économie, pour la société qui se trouve divisée, pour les minorités. Une année noire. Le peuple égyptien a dit son raz-le-bol fin juin, il a été très clair, il ne veut plus des Frères au pouvoir. Le pays ne pouvait pas se payer le luxe d’une année de plus avec eux au gouvernement. Beaucoup de ceux qui avaient voté pour les Frères ont applaudi leur éviction, ils n’en pouvaient plus. Nous tendons les bras à tous ceux qui affichent des convictions pacifiques et démocratiques. Mais en réalité, aucun des cadres de la confrérie n’a pour l’heure abandonné la rhétorique haineuse, ni renié les méthodes terroristes.
– L’Union européenne a décidé de couper ses programmes de coopération militaire. Les Etats-Unis menacent d’en faire autant. Votre ministre rétorque que l’Egypte peut se tourner vers la Russie ou la Chine. La rupture est-elle consommée entre l’Egypte et ses anciens alliés, Etats-Unis et Europe en tête ?
– Aujourd’hui, il y a de l’incompréhension des deux côtés. Mais il est essentiel que l’Egypte renoue les liens d’amitié qu’elle entretient avec les Etats-Unis et l’Europe. Je m’emploie d’ailleurs à convaincre nos alliés qu’ils ne doivent surtout pas nous abandonner dans cette période de transition cruciale. Nous avons été d’excellents amis et il faut que nous le restions.
– Mohamed ElBaradei est hors jeu. La voie est libre. Pourriez-vous être candidat lors de la prochaine élection présidentielle ?
– Mohamed ElBaradei s’est exclu lui-même en démissionnant. Pour l’instant, mon rôle se cantonne à conseiller sans fonction officielle et à titre privé. Mais je suis un politicien, totalement dévoué au pays, conscient que la période est cruciale. Je me tiens disponible pour la nation, quel que soit le poste, à condition que cela serve l’intérêt du peuple égyptien."
Source ici
L’Etat islamique en Irak et au Levant appelle "les Egyptiens à prendre les armes et à se dresser contre l’armée, estimant que les manifestations pacifiques réprimées par le pouvoir se sont révélées futiles"
La tension à son comble en Syrie : Jean-Marc Matsarski, professeur de relations internationales à l’Université de Lausanne, apporte son éclairage sur les enjeux géostratégiques de la crise syrienne.
Tags : Syrie
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