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Sarkozy lance un ultimatum à Mugabe

"Mugabe doit partir." C’est en ces termes que Nicolas Sarkozy a lancé un ultimatum au président du Zimbabwe, Robert Mugabe, lundi à l’Élysée, à l’occasion du 60e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme.

"Toutes les discussions ont été engagées, et hommage soit rendu à l’Afrique du Sud et au président sud-africain Thabo Mbeki, mais il est un moment où, quand un dictateur ne veut pas entendre, ne veut pas comprendre, alors j’entends moi-même que les chefs d’État et de gouvernement doivent cesser de discuter", a-t-il expliqué. "Il est temps de dire à M. Mugabe : vous avez assez pris en otage votre peuple, les habitants du Zimbabwe ont le droit à la liberté, à la sécurité et au respect", a-t-il lancé.

Le président de la République s’exprimait devant plusieurs représentants des ONG humanitaires, dont l’association The Elders ("les Anciens"), qui réunit l’ancien président américain Jimmy Carter, le chanteur Bono ou le patron de Virgin, Richard Bronson.

Tags : Afrique Droits de l’homme Présidence Sarkozy




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2 réactions à cet article    


  • 3 votes
    Jean Lasson 10 décembre 2008 06:39

    "Je dis aujourd’hui que le président Sarkozy doit partir... Que la France a suffisamment souffert..."


    • 6 votes
      deor 10 décembre 2008 11:47

      Des poids et des mesures :

       Aucun problème avec le dictateur Faure Gnassingbé du Togo, qui vient notamment de faire assassiner Atsutsè Kokouvi Agbobli, membre de son opposition. Sarkozy l’a reçu chaleureusement
       Aucun problème avec Khadafi, le dictateur lybien. Il permet de signer de juteux contrats...
       Aucun problème avec Blaise Compaoré, du Burkina Faso, arrivé au pouvoir en assassinant Thomas Sankara et bien d’autres depuis (les capitaines Henri Zongo et Jean Baqptiste Lingani, anciens leaders de la révolution en septembre 1989, Clément O. Ouédraogo, 3ème personnage de l’Etat, assassiné le 9 décembre 1990, Dabo Boukari, militant de l’Association Nationale des Etudiants du Burkina (ANEB), mort sous la torture en mai 1990, Norbert Zongo, fondateur du journal l’Indépendant, assassiné le 13 décembre 1998, pour avoir révélé la nature criminelle du régime Compaoré dans ses enquêtes, etc.)
       Aucun problème non plus avec Omar El-Béchir, poursuivi par la Cour Pénale Internationale pour génocide, à qui il propose même une porte de sortie.

       Par contre l’horrible Mugabe doit partir. Evidemment, il a mis dehors la plupart des interêts occidentaux, à ce moment-là, on s’interesse à la démocratie et aux droits de l’homme....



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