Le fascisme est un courant issu du socialisme, la prise en charge par l’État de la vie de l’individu de la naissance à sa mort (éducation, assistanat, conservation de son argent dans les banques, contrôle des média, etc...) conjugué à l’autoritarisme.
Le premier dictateur fasciste fut le socialiste italien Benito Mussolini.
Le régime de Vichy du maréchal Pétain fut également un régime fasciste socialiste.
Pierre Laval, chef du premier gouvernement de la collaboration à Vichy, qui déclarait que « le socialisme, c’est l’épanouissement et la réalisation de la République », est un socialiste, un vrai pacifiste.
70% des députés qui ont voté les pleins pouvoirs à Pétain le 10 juillet 1940 sont issus de la base de l’ex-Front Populaire de la gauche socialiste (SFIO, radical socialiste, cartel des gauches, gauche démocratique, union socialiste républicaine, etc...).
La collaboration regroupe principalement le Parti Populaire Français (PPF) de Jacques Doriot (qui entraine avec lui ses amis communistes), ou encore le Rassemblement National Populaire (RNP) de Marcel Déat (SFIO) qui rassemble majoritairement des membres issus de la gauche, SFIO, parti-radical, et n’ont jamais appartenu à aucune organisation d’extrême-droite.
Certains de ces collaborateurs étant même avant la guerre, membres de la LICA !
Le chef de la milice, René Bousquet, ses services ont envoyé plus de 60 000 juifs en camp de concentration sur la période 1942-1943, a été toute sa vie un vrai militant socialiste, grand ami historique de François Mitterrand, et protégé par lui après la guerre.
François Mitterrand, soutien du maréchal Pétain et décoré de la Francisque, déposera une gerbe sur sa tombe tous les ans de 1984 à 1992. Face au scandale déclenché, il arrêtera cette pratique par la suite.
Maurice Papon, républicain radical-socialiste travaillant au ministère du gouvernement du Front Populaire et secrétaire général de la préfecture de la Gironde sous le gouvernement de Vichy, organisateur de la déportation des juifs en Gironde, n’a jamais fait partie d’aucune organisation d’extrême-droite.
En avril 1944, les stratèges de l’ambassade d’Allemagne à Paris décident de lancer une nouvelle publication, Germinal, destinée à fédérer certains « collaborateurs de gauche ». Financé par le trust allemand Hibberlen, qui édite déjà La France au travail, L’Œuvre et Nouveaux Temps. Le premier numéro de Germinal paraît dans les kiosques le 28 avril 1944. Sous son titre, ce bandeau : « Hebdomadaire de la pensée socialiste française ». Tous les rédacteurs sollicités, ou presque, sont des enseignants et d’anciens membres de la SFIO passés par le pacifisme.
Parmi eux : Robert Jospin (père de Lionel), Claude Jamet, ancien secrétaire fédéral de la SFIO et ancien professeur, Paul Rives, député socialiste de l’Allier (1932-1942), et le plus connu, Ludovic Zoretti, universitaire, ancien responsable de la CGT et de la SFIO, où il fut l’adversaire acharné de Léon Blum, « le belliciste ».
Et si vous avez la curiosité de regarder les premiers résistants contre l’Allemagne nazie en 1940, on retrouve des cagoulards, des militants de l’Action Française autour de De Gaulle !
Autour de Jean Moulin ? On peut citer Daniel Cordier, ou le colonel Georges Groussard, extrême-droite.