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Accueil du site > Actualités > Politique > CHÔMAGE, le grand mensonge !

CHÔMAGE, le grand mensonge !

Dans toute l'Europe des millions de gens sont au chômage, ne survivant que par une aumone sociale minime. Mais n'est-ce pas délibérément voulu ? part d'une planification de grande envergure ?

 

 

http://librepenseur-demosophy.blogspot.fr/2013/07/chomage-le-grand-mensonge.html

Tags : Politique Emploi Société Chômage




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27 réactions à cet article    


  • 8 votes
    Heptistika Heptistika 13 juillet 2013 10:50

    Il l’a promis, il l’a fait, une vidéo sur le mensonge du chômage !


    L’économie est sensé profiter à l’Homme, et non l’inverse. 

    • vote
      lloyd henreid lloyd henreid 13 juillet 2013 14:14

      Le mensonge est énorme et ne date pas d’hier :
      -
      « 3.17 Il [Dieu] dit à l’homme : Puisque tu as écouté la voix de ta femme, et que tu as mangé de l’arbre au sujet duquel je t’avais donné cet ordre : Tu n’en mangeras point ! le sol sera maudit à cause de toi. C’est à force de peine que tu en tireras ta nourriture tous les jours de ta vie, 3.18 il te produira des épines et des ronces, et tu mangeras de l’herbe des champs. 3.19 C’est à la sueur de ton visage que tu mangeras du pain, jusqu’à ce que tu retournes dans la terre, d’où tu as été pris ; car tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière. »
      -
      Tous coupables du péché originel et pour toujours, tous contraints au travail pour expier ce péché. Jusqu’à ce que nous retournions à la poussière, n’en déplaise à ceux qui osent réclamer leur retraite. Le conditionnement date de bien avant l’école ^^


      • 2 votes
        ffi 13 juillet 2013 19:40

        Tu m’expliqueras comment il serait possible pour l’humanité de survivre sans les produits de son travail... Nous ne sommes pas dans un jardin d’Eden, où il n’y a qu’à se baisser pour ramasser la nourriture.
         
        Donc, c’est sûr que c’est une parole un peu dure pour les coeurs sensibles, il n’empêche que c’est une parole de bon sens et qui est vraie : Sans travail, on ne peut rien avoir, même pas le minimum pour survivre.


      • 4 votes
        ffi 13 juillet 2013 19:41

        Le problème actuel, c’est plutôt que les gens sont empêchés de travailler.


      • 1 vote
        Mr.Knout Mr.Kout 13 juillet 2013 19:55

        Sans effort ffi sans effort rien dans l’assiette.Le mot "travail" est une arme ideologique.


      • 9 votes
        DEMOSOPHY DEMOSOPHY 13 juillet 2013 20:10

        Réponse à ffi


        Je crois que vous devriez réécouter la vidéo. Je n’ai jamais dit que l’humanité pouvait vivre sans travail ! Mais qu’elle devait équitablement profiter des bénéfices du remplacement de l’homme par la machine, ce qui se traduit par la possibilité d’un revenu universel, celui-ci permettant de travailler moins et plus utile. Permettant aussi aux plus pauvres de survivre dignement. Prenez conscience qu’actuellement tout est fait pour augmenter le chomage ; enlevez les barrières mises pour contenir la population et tout le monde aurait du travail, un travail moins long sur la durée générale de vie, et plus attractif parce que plus facilement choisi que lorsqu’il s’agit d’une obligation. Combien de gens actuellement ne font pas ce qui leur aurait plu, ce vers quoi ils se sentaient attirés au début ou ce qui correspond le mieux à leurs aptitudes ?

      • 4 votes
        ffi 13 juillet 2013 20:17

        Le travail a plusieurs intérêts :
        1°) Donner un rôle à chacun dans la société.
        2°) Permettre d’avoir quelque exercice et de ne pas rester oisif.
        3°) Produire des Biens qui nous permettent collectivement de subsister.
         
        Pour l’histoire des robots qui remplacerait l’homme, je n’y crois pas.
        Un robot, ça toujours besoin de maintenance (ça peut tomber en panne). Ca nécessite aussi de l’énergie qu’il faut produire.
         
        Le robot n’a pas d’intelligence.
        Or, le travail nécessite de l’intelligence.
        Certes, aujourd’hui, on travaille bien souvent comme des idiots et c’est compatible avec les robots, mais c’est que les grandes chaines industrielles ont été pensée pour des robots, à partir de tâches répétitives.
         
        Mais dès que l’on va vers l’Art (l’artisanat), alors il faut user d’intelligence, car il s’agit d’ajuster l’ouvrage à son environnement, et là le robot est dans les choux.
         
        Ce qu’il faut, c’est en revenir à l’Art, sortir des grandes séries, produire intelligemment.
         
        C’est l’Artisanat qu’il faut revigorer. Les grandes industries ne doivent faire que des produits semi-finis, destinés à alimenter les artisans, les seuls disposant de l’intelligence nécessaire pour adapter la production aux besoins.
         
        Si la production est adaptée aux besoins des gens, alors l’économie est au service des gens.
        Si ce sont les gens qui adaptent leurs besoins à la production, alors ce sont les gens qui sont au service de l’économie, et dans ce cas ce n’est plus économique mais c’est du gaspillage.


      • 2 votes
        ffi 13 juillet 2013 20:43

        Démosophy :
        Oui, j’écoutais encore la vidéo au moment d’écrire mon premier commentaire.
        Après écoute, je dirais que je crains que vous ne surestimiez les possibilités de la robotisation en matière de remplacement du travail. Je ne vois rien qui permet de prévoir une destinée de l’humanité où les machines font tout le travail à sa place.
         
        Moi si je veux un meuble juste comme il faut, juste où il faut chez moi, je ne vois pas comment un robot peut le faire tout seul...
         
        Je pense que le gros problème dans la direction qui fut prise fut de tout baser sur l’industrialisation en grande série (ex : prêt-à-porter). Cela engendre une quantité colossale de gaspillages. C’est aux artisans d’ajuster la production aux besoins. C’est leur rôle. La grande industrie n’est là que pour faire des grandes productions généralistes, et ce sont justement ces productions-ci qui sont automatisables.
         
        Maintenant, je ne serais pas tout-à-fait opposé, à titre personnel, à un genre de revenu universel. Cependant, il convient d’abord de bien distinguer les deux grands types de production :
        - Les productions généralistes qui permettent la grande industrie car automatisables.
        - Les productions à la pièce, qui relèvent de l’artisanat car devant être ajustées aux besoins.
         
        Les grandes industries ne devraient produire que des produits semis-finis, à charge pour les artisans de faire les produits finis, ajustés au besoin réel. Les artisans auraient également en charge le recyclage des produits usagés.
         
        La grande industrie devrait donc avoir un statut différent de celui des artisans, disons de type semi-public. Les artisans, eux, auraient un statut d’entreprise personnelle, avec un nombre de salariés limités. A vrai dire, ils seraient regroupés en fédérations et ces fédérations d’Artisans devraient avoir leur mot à dire dans la grande industrie qui produit les matériaux de base nécessaires à leur Art.
         
        Ainsi, il y aurait les salariés de la grande-industrie, avec un statut protégé, mais dont une part des produits du travail serait versée comme une sorte de "revenu universel" réservé aux artisans, car ceux-ci n’ont que leurs oeuvres réalisées à la pièces pour survivre. De plus, la grande industrie, par sa puissance productive, pourrait avancer les divers matériaux aux artisans, sans que celui n’ait d’argent à débourser, à charge pour l’artisan de payer après avoir réalisé son oeuvre.


      • 3 votes
        lloyd henreid lloyd henreid 13 juillet 2013 22:48

        @ ffi :
         
        « Tu m’expliqueras comment il serait possible pour l’humanité de survivre sans les produits de son travail... Nous ne sommes pas dans un jardin d’Eden, où il n’y a qu’à se baisser pour ramasser la nourriture.
         
        Donc, c’est sûr que c’est une parole un peu dure pour les coeurs sensibles, il n’empêche que c’est une parole de bon sens et qui est vraie : Sans travail, on ne peut rien avoir, même pas le minimum pour survivre. »

         
        Mon cœur va bien, rassurez-vous :)
         
        La genèse c’était pour montrer que l’idée qu’il faille travailler sans cesse sous peine de mort ne date pas d’hier. Et corrélativement : que surmonter cette nécessité est un peu l’idéal des êtres humains, "conjurer le sort", depuis des millénaires.
         
        Nous n’avons jamais été si près de nous en affranchir avec l’évolution technologique, les machines assurant une grande partie de ce travail "maudit", tant et si bien qu’il "disparaît" comme disait fort justement Paul Jorion.
         
        Je partage aussi votre idée que le travail sert à satisfaire des besoins, et que s’il n’y a plus de besoin, plus de travail. Il est à cet égard logique de bosser moins en 2013, par exemple, qu’après les guerres qui laissèrent toute l’Europe à reconstruire.
         
        Pourtant et bien que les besoins soient en grande partie pourvus, et alors qu’il n’y a objectivement plus assez de travail, on oblige les gens soit à travailler toujours plus, soit à chercher du travail qu’on leur refuse.
         
        Le partage des fruits du travail n’est plus assuré de manière à assurer la pérennité d’un modèle économique basé sur ce rapport demande => travail pour la satisfaire => salaire => demande et on recommence.
         
        Ne pas partager pourrait sembler à l’extrême normal dans la mesure où certains, c’est vrai, n’ont pas envie de travailler. Mais quand des gens veulent travailler et ne le peuvent pas, ils sont injustement privés de leur subsistance (en violation d’ailleurs de l’article 23 de la DUDH).
         
        Comme vous je pense que le travail — ou l’effort pour distinguer mon idée de la vôtre — est nécessaire non seulement à la survie, mais au bien-être. En être privé est une réelle cause de souffrance, pas seulement financière, et je sais de quoi je parle.
         
        Je suis à cet égard convaincu qu’un revenu de base permettrait de libérer un immense potentiel d’envie et de talents qui ne peut en aucun cas s’exprimer quand les gens en sont réduits à chercher quelque chose qui n’existe pas.
         
        Ce qui me titille et pour en revenir à ma citation, c’est que malgré l’absurdité de cette situation, l’on nous fait croire que seul "le travail rend libre" — ça c’est la provoc’ du jour. Je pense que rien n’a vraiment changé depuis l’Éden et que les tenants de l’ordre établi tirent toujours sur les mêmes ficelles, savoir : "si tu ne travailles pas, tu es coupable" devant la société comme autrefois devant Dieu.
         
        Le travail aujourd’hui ne sert que les rentiers, ceux qui vivent des outils produisant des choses que de moins en moins de consommateurs peuvent s’offrir. Le maintien de ce rapport obsolète au travail participe d’une mise en compétition très semblable au "diviser pour mieux régner", économiquement aussi bien que politiquement. Je pense qu’il sert l’intérêt de quelques-uns au détriment du plus grand nombre, de la planète, et au final : des rentiers eux-mêmes qui sont en train de scier la branche sur laquelle ils sont assis. Tout cela engendre beaucoup de souffrances et de tensions, luttes des classes etc. —
         
        Pour lever le doute : je ne suis pas un hippie et j’ai d’autres rêves que simplement... je sais pas moi, fumer des joints allongé dans l’herbe et entouré de lapins cro-mignons. Mon rêve à moi ce serait plutôt de pouvoir enfin mettre à profit mes talents, ce pour quoi j’ai fait des études, ce genre de chose. Plutôt que de faire des trucs que d’autres pourraient faire aussi bien ou pire, passer des journées à récolter des "preuves" comme quoi je cherche quelque chose qui n’existe pas. Le travail entrave l’instinct productif des hommes et prive la société du potentiel qu’ils renferment.


      • 5 votes
        DEMOSOPHY DEMOSOPHY 13 juillet 2013 22:35

        Je suis globalement d’accord car c’est assez évident, et notre société actuelle le prouve puisqu’elle procède à l’inverse, faisant en sorte de détruire l’artisanat au bénéfice de la grande industrie. Nous le voyons chaque jour en faisant les courses, autant par les supermarchés que par les produits vendus. Mais ce qu’il faut comprendre dans le concept de revenu universel, c’est qu’il offre deux types de travaux : d’une part ceux qui répondent aux aspirations car quand toutes les portes sont ouvertes et qu’on n’est pas pressé, on prend le temps de choisir, et d’autre part, ceux qui répondent aux besoins pécuniers, ce sont les travaux qu’on fait parce qu’ils sont bien payés et qu’on accepte même s’ils ne nous plaisent pas, simplement parce qu’on veut se payer un extra, un luxe, et qu’on peut y mettre fin n’importe quand. Car ce concept ne va pas sans la TVA flexible, et donc tous les concepts de travail actuels seront remis en question, offrant toute liberté aux employeurs comme aux salariés.


        • 1 vote
          ffi 14 juillet 2013 10:38

          Le problème, c’est que, personnellement, j’ai besoin d’argent maintenant.
          Alors le temps que tout le monde se mettent d’accord sur le revenu universel, plus le temps qu’il soit mis en place, plus il faut voir comment (je pressens l’usine à gaz), j’ai le temps de mourir plusieurs fois de faim avant que ce temps ne soit venu...
           
          Déjà que la République n’arrive même pas à respecter sa propre constitution et faire en sorte que chacun ait du travail... C’est donc bien beau à discuter, mais en fait, ça n’avance à rien.


        • 6 votes
          Feathers McGraw dies irae 14 juillet 2013 02:47

          Citation ffi

          Le travail a plusieurs intérêts :
          1°) Donner un rôle à chacun dans la société.
          2°) Permettre d’avoir quelque exercice et de ne pas rester oisif.
          3°) Produire des Biens qui nous permettent collectivement de subsister. 

          Parce que pour vous, une personne sans emploi ne peut jouer aucun rôle dans la société ? N’a aucune activité ? Ne peut pas créer de richesses ? Ne travaille pas ? Une personne sans emploi reste dans son lit 24/24 h à se gaver de soda devant la télévision c’est ça ? Il faut arrêter de confondre emploi et travail. Est-ce un travail d’être surveillant de magasin, à se promener toute la journée dans des rayons ? est-ce un travail de scanner des produits toute la journée à la caisse ? Ça ressemble à de l’oisiveté quand on y songe, et ça ne fait pas faire de l’exercice. Il y a des gens au chômage qui ont des activités bien plus passionnantes et enrichissantes, et c’est peut-être cela qui dérange. Les chômeurs chôment-ils vraiment ? J’en doute sérieusement. Avec ou sans emploi, un homme se doit d’avancer ; pourquoi lui en vouloir d’avancer sans emploi si en tant qu’être humain il apporte tout de même quelque chose à quelqu’un, à sa façon ? 

          Et puis, est-ce que tous les gens qui ont un emploi, sous prétexte qu’ils passent 8 heures par jour sur un lieu de travail, sont des gens courageux et bosseurs ? Absolument pas. Au travail, j’en ai vu des fainéants et des bons à rien. Il y a des gens qui disent travailler parce qu’ils perçoivent un salaire, mais qui ne savent pas faire grand chose de leurs dix doigts et de leur cervelle. Le truc c’est qu’il y a beaucoup d’employés aigris, frustrés et découragés par l’existence, qui ne supportent pas qu’un individu sans emploi puisse être heureux avec peu d’argent, et jouir un peu de l’existence à sa façon, modestement. 

          Arrêtez de croire qu’un homme sans emploi se sent forcément inutile et n’a pas d’activité. C’est à cause de ce genre de raisonnement matraqué depuis des lustres que les hommes ont finir par croire qu’ils ne pouvaient se définir qu’à travers un statut professionnel. L’homme sans emploi doit s’épanouir autrement. Notre passage sur terre est court et il faudrait encore le passer à souffrir comme des bêtes pendant que d’autres engrangent des millions de la façon la plus dégueulasse qui soit ? Et puis quoi encore ! Chômeurs, jouissez de la vie ! Je pense surtout aux célibataires sans enfants. La paresse n’est pas un mal ! de la paresse peut naître le génie, la création ! la sieste est bon pour la santé ! appréciez le glouglou de votre cafetière lorsque le café coule tandis que les oiseaux chantent et que le soleil pénètre gentiment dans votre salon ! vous n’en serez pas moins des honnêtes hommes, vaillant et courageux ! flânez ! pensez ! trouvez-vous des activités exaltantes ! rendez service ! Vous n’êtes pas des bêtes obligées de subir les coups toutes votre vie sans protester ! vous n’êtes pas des parasites contrairement à ce que l’on veut vous faire croire. Ne vous morfondez pas. Nous savons qui sont les vrais parasites, les vrais bouffeurs de richesses, les voleurs, les corrompus, les vrais branleurs à col blanc qui jouent au scrabble à l’Assemblée Nationale, pour évoquer seulement ceux-là.

          Et qu’on ne vienne pas me dire que si tout le monde pensait comme moi ceci-cela. Personne ne pense comme ça, et le monde s’effondre - sauf pour les riches. De même qu’on ne peut pas me prouver que si tout le monde pensait comme moi, le monde irait plus mal qu’aujourd’hui. Et puis, quand la France en crise est capable de commander des drones américains pour plusieurs centaines de millions d’euros, j’estime qu’elle doit être capable de verser un revenu lié à la personne, et à vie, et sans encore nous casser les couilles avec "oui mais elle ne travaille pas cette personne c’est pas juste blablabla." C’est juste, bordel. Elle n’a pas d’emploi, mais elle n’est pas inactive et joue un rôle dans la société. Comme tout le monde. Merde ! QUAND MÊME ! 

          • 1 vote
            lloyd henreid lloyd henreid 14 juillet 2013 03:22

            « de la paresse peut naître le génie, la création ! »
             
            ... ou la radiation :D mais je vous rejoins blague à part.
             
            Purely this :
             
            « appréciez le glouglou de votre cafetière lorsque le café coule tandis que les oiseaux chantent et que le soleil pénètre gentiment dans votre salon ! »
             
            ... and nothing more !
             


          • 1 vote
            ffi 14 juillet 2013 04:37

            Notez que j’ai dit un rôle, mais ce rôle n’est pas le seul pour nous : notre vie ne se réduit pas au travail. Nous avons aussi un rôle dans la famille (père, fils, frère, cousin,...etc), un rôle dans le voisinage (copain, ami, connaissance, ...etc).
             
            Le rôle au travail consiste à participer à l’effort de production des Biens qui nous permettent de survivre collectivement dans la cité, tout en obtenant les revenus nécessaires à notre subsistance propre. C’est important aussi il me semble. La constitution dit d’ailleurs que tout le monde à le droit à un travail. Mais la République semble s’en moquer totalement.
             
            Maintenant, je t’accorde que le travail est devenu particulièrement ingrat. Au lieu d’un temps communautaire et convivial, c’est devenu un lieu de guerre (la faute à la concurrence). Bien loin sont les années 1970 où l’on pouvait sortir la bouteille de vin et le saucisson pour passer un bon moment avec les collègues...
             
            La faute à la Grande industrie, à la grande série, où l’ouvrier, qui faisaient une oeuvre, a été déclassé en opérateur, qui fait donc une opération chronométrée... L’opérateur est depuis longtemps déjà considéré comme un Robot et sa substitution graduelle de l’un par l’autre en est une conséquence logique.
             
            En fait, la chose à laquelle tu omets de penser, est que l’homme est un être empirique : il prend ses petites habitudes. L’inactivité et l’oisiveté peuvent très bien devenir une habitude pour quelqu’un. Pour preuve, les entreprises sont très réticentes à embaucher les chômeurs de longue durée. Forcément que quelqu’un qui a l’habitude d’un travail est plus habile que celui qui ne l’a pas. Le médecin sans expérience soignera moins bien que celui qui en a.
             
            Donc, si nous voulons collectivement survivre dans de bonnes conditions, il est sain que nous ayons de l’entrain au travail.
             
            Si les paysans ne travaillaient pas comme des fous pour nous produire de la nourriture, nous mourrions rapidement de faim.
             
            Donc je ne crois pas que l’humanité puisse survivre sans travail. Cela ne me sembla pas possible. À mon avis, le problème est plutôt d’améliorer la manière dont ce travail s’organise. C’est sûr qu’organiser ce travail comme une lutte de tous contre tous, où chacun est chosifié comme un robot, ce n’est pas acceptable.


          • 3 votes
            Heptistika Heptistika 14 juillet 2013 06:02

            "Donc je ne crois pas que l’humanité puisse survivre sans travail"


            Personne a dit le contraire, la question est de différentier l’emploi du travail, car tout le monde travail depuis la nuit des temps, mais à l’heure actuelle, l’emploi est un chantage au travail qui profite de manière très exclusive aux plus nantis qui profitent de tout, tous et à tous les niveaux.

            Actuellement, sur 8h de travail d’un emploi, au moins 7h30 est consacré uniquement à faire fructifier directement ou indirectement le capital des rentiers, donc autant dire que si les gens bossaient 10 fois moins, y aurait juste moins de goldenboys à Wall street et la fermeture de quelques concessionnaires Ferrari.

          • 1 vote
            ffi 14 juillet 2013 10:32

            "dissocier l’emploi du travail".
            C’est une fausse distinction il me semble.
            Un emploi, c’est un rôle que l’on tient dans une collectivité au travail.
             
            Pour le reste, vos affirmations me semblent excessives.


          • 1 vote
            lloyd henreid lloyd henreid 14 juillet 2013 13:32

            @ ffi :
             
            Le travail, c’est contribuer à faire quelque chose d’utile pour soi-même ou pour la société ; disons que c’est l’acte de produire quelque chose. L’emploi, c’est un travail contre rémunération avec toutes les règles ou contraintes sociales, hiérarchiques, etc. que cela implique dans le monde moderne ; c’est une conception du travail basée sur ces contraintes sous peine d’exclusion sociale donc de mort (virtuellement et à l’extrême dans la mesure où sans travail, pas de revenus et sans revenus, pas de subsistance).
             
            Le postulat de base des apôtres du revenu universel, c’est en général ce constat qu’il n’y a simplement plus assez de travail pour tout le monde. Entre la crise, le fait qu’on soit dans ce que j’appelle (peut-être à tort) "fin de cycle économique" (= contrairement à l’après-guerre où les besoins en main-d’œuvre sont plus importants, aujourd’hui ils sont moindres), l’industrialisation qui tend à remplacer l’homme par la machine, etc. — tout cela nous donne du chômage qui grimpe sans cesse et prive injustement (= contre leur gré) des humains d’emploi donc des moyens de subsistance que ce rapport traditionnel au travail leur permettait.
             
            L’idée du revenu de base tel que je le comprends, c’est que dans la mesure où l’emploi ne joue plus son rôle ni de moteur économique, ni surtout de subsistance, nous avons besoin de mettre en place un nouveau système pour à la fois relancer l’économie (consommation) et surtout, vu qu’on est tous un peu frères quand même, faire en sorte que personne ne soit contraint à la rue et à la faim (pour schématiser). C’est pas seulement de l’altruisme mais ça participe aussi de ce constat que les gens ne meurent pas dans le silence, surtout quand ils sont (et ils le deviennent) nombreux : la lutte des classes s’intensifie et la colère gronde. Les jeux ne suffisent plus à noyer l’absence de pain, et sauf à pallier cette absence, ça va péter très fort et pour tout le monde.
             
            Le revenu de base se présente donc comme un moyen d’apaiser ces tensions en assurant à chacun le minimum pour vivre, sans qu’il soit pour cela nécessaire de mendier des "emplois" qui n’existent plus en quantité suffisante pour tout le monde de toute façon. Il part aussi de l’idée que supprimer l’emploi libèrerait au contraire le potentiel de "travail" libre et volontaire des gens qui en sont privés, parce que l’oisiveté justement n’est pas une inclination naturelle de l’homme dont l’instinct est fondamentalement créateur. Pour exemple actuellement, le bénévolat se développe notamment dans les tranches d’âge supérieures = retraités qui souvent sont plus actifs qu’ils ne l’étaient en tant qu’employés. Divers sondages ont aussi montré que la plupart des gens entendraient plutôt soit garder leur emploi (pour ceux qui en ont), soit encore faire autre chose, reprendre des études, etc. si le revenu de base était implémenté. La proportion de gens qui expriment l’intention d’en profiter pour ne plus rien faire serait minimale d’après les divers sondages que j’ai vu passer.
             
            Pour résumer sur un truc que vous comprendrez, je pense : étant chômeur, je suis contraint de passer mon temps à chercher du travail qu’on me refuse. L’absence de postes en quantité suffisante me force à diversifier mes recherches vers des domaines autres que le mien, alors que dans ces mêmes domaines, des personnes qualifiées sont aussi et tout comme moi sur le carreau. S’il m’était permis de survivre sans avoir à justifier de ces recherches (= faire des lettres à la chaîne pour trace écrite, le plus souvent sans que personne ne daigne y répondre), je pourrais mettre à profit les compétences qui sont les miennes pour produire un vrai "travail" plus utile socialement que ces recherches. Je pourrais même oser lancer ma propre activité, libéré des contraintes et de la peur de faire faillite en me ruinant complètement et pour toujours. En clair : un revenu de base me libérerait de ces chaînes qui m’entravent et me contraignent à de vaines recherches inutiles au profit d’un "travail" qui, sans être un "emploi" à proprement parler, serait tout de même plus utile que ces recherches.
             
            Après l’on peut imaginer toutes sortes de dispositifs pour que le travail socialement vital soit effectué. Par l’incitation en donnant à ceux qui bossent un salaire supérieur au revenu de base, ou pourquoi pas par l’obligation — si nécessaire — en demandant aux gens de contribuer à telle ou telle tâche pour laquelle nous manquerions de main-d’œuvre "spontanée" — bref on peut imaginer plein de choses autres que l’emploi tel qu’on le conçoit depuis l’après-guerre. Chouard exprime aussi cette idée que je trouve chouette selon laquelle les tâches dites "ingrates" (qui en fait le sont surtout par le jeu des contraintes : la caissière ou l’éboueur sont perçus comme des échecs n’ayant pas eu d’autre choix, mais détestent-ils nécessairement ce qu’ils font ? Il n’y a pas de sot métier mais de sots observateurs...) pourraient être effectuées à tour de rôle si personne n’en veut : je prends mon tour de ramassage d’ordures pendant six mois, après ce sera à vous ou à quelqu’un d’autre de le faire. Le turnover serait d’ailleurs d’autant plus simple à mettre en place que ce sont des métiers, généralement, requérant un faible niveau de qualification. C’est pour ça d’ailleurs qu’on "punit" les gens pas très scolaires en les leur collant.
             
            J’ai l’impression que mon message est assez brouillon, mais je pense qu’il n’est ni "excessif" ni tout à fait naïf. Partons juste du principe que ça ne fonctionne plus, qu’il faut autre chose et imaginons la suite ! Le changement fait toujours peur mais il est nécessaire. N’oubliez pas non plus que le seul moyen de maintenir "ce" système obsolète (= l’emploi) en vie impliquerait de tout casser pour reconstruire, et que les médias appartiennent pour la plupart soit à des financiers, soit à des marchands de béton et/ou de canons. Je pense qu’il serait bien pour une fois d’évoluer ("évolution" et non "révolution" qui ne signifie jamais que "revenir au point de départ") et d’éviter le bain de sang. Nous sommes au moment critique où il faut choisir : changer ou recommencer, dans l’inédit ou dans la douleur. J’espère que nous prendrons la première solution (mais je suis assez pessimiste, sincèrement).
             
            Bon courage et bonne chance à vous pour vos recherches.


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            ffi 14 juillet 2013 14:41

            L’exemple du ramassage des ordures est très bon.
            C’est indispensable. Mais qui a envie de tenir ce rôle ingrat ?
            C’est un peu comme nettoyer les toilettes publiques...
             
            Du coup, pour maintenir l’existence des ces travaux essentiels mais peu valorisants, mais qui seraient mis en péril par la liberté acquise grâce au revenu universel, cela vous contraint à imaginer... l’obligation.
             
            Remarquez, on pourrait aussi employer des esclaves pour ce genre de tâche, ou encore des intouchables...
             
            Dans mon modèle, je proposais que les artisans aient un rôle dans le recyclage. Ils pourraient récupérer les divers éléments d’un bien usagé pour servir à leurs productions.

            En fait, les entreprises de transformation de déchets devraient payer pour les déchets qu’on leur remet, à un tarif qui serait fonction des matières apportées, du tri effectué ou non.
             
            Comme cela, les gens pourraient monayer les déchets, cela leur ferait un petit revenu. Le ramassage dans les rues resterait gratuit. Mais celui qui porte à l’usine de retraitement serait payé.
             
            Le revenu universel, on l’a déjà plus ou moins : c’est le RSA.
            Mais le RSA ne résout rien de ce que vous soulevez. Il ne permet pas de se lancer dans une activité, car il y a toujours des frais avant de se lancer dans une activité, et les RSAstes n’ont pas de trésorerie d’avance. Prôner un revenu universel revient à augmenter le RSA, ce qui revient à augmenter les cotisations sociales. Or je ne vois rien dans la situation sociale actuelle qui permettrait de s’engager dans cette voie.
             
            Pour qu’il y ait du travail, il faut qu’il y ait toute une série de petits travaux facilement accessible, qui nécessitent peu d’avance de trésorerie, et qui soient immédiatement rentables. Ainsi, chacun pourrait travailler facilement à son compte. Or, étant donné le taux de change de notre monnaie, étant donné l’absence de protectionnisme, c’est impossible. Par exemple, faire par soi-même un meuble ou des petites choses comme ça revient plus cher que n’importe quel meuble importé de Chine...
             
            Le premier problème à régler est donc plutôt, à mon avis, celui des conditions économiques générales en France. Aujourd’hui, pour travailler et être rentable, il faut investir des sommes considérables en matériel, en marchandises, en communication, ce qui est impossible pour le RSAste de base, y compris si on augmentait le RSA à 2000 euros par mois.
             
            C’est pour cela que je crois qu’il vaudrait mieux déjà remettre de l’ordre dans les conditions macro-économiques, sortir du libre-échange, où des gens précaires et sans capital situé dans un pays à la monnaie surévaluée sont mis en concurrence direct avec des multinationales surcapitalisée qui opèrent dans des pays où la monnaie est sous-évaluée...
             
            Si les gens ont besoin de travailler, il le feront naturellement d’eux-même, mais encore faut-il que se soit possible pour eux d’entamer une production qui leur assure des revenus.
             
            C’est pour cela que je dis qu’en vérité l’on interdit aux gens de travailler, car les conditions économiques en place ne leur permettent pas de le faire.


          • 2 votes
            lloyd henreid lloyd henreid 14 juillet 2013 15:28

            « Du coup, pour maintenir l’existence des ces travaux essentiels mais peu valorisants, mais qui seraient mis en péril par la liberté acquise grâce au revenu universel, cela vous contraint à imaginer... l’obligation.
             
            Remarquez, on pourrait aussi employer des esclaves pour ce genre de tâche, ou encore des intouchables... »

             
            Je n’aime pas cette manière de feindre de ne pas comprendre... vous détournez mes propos en me faisant passer pour un facho, c’est très vexant. Je vous parlais de "prendre des tours" pour que justement, plus personne ne soit contraint à faire partie d’une caste "intouchable" à la française.
             
            C’est vous-même qui émettiez cette objection que le travail est nécessaire et que cette "obligation" d’accomplir certaines tâches ferait obstacle à l’idée du revenu de base. Aussi vous expliquais-je qu’il y a d’autres moyens que les castes pour faire en sorte que ces tâches soient accomplies.
             
            Prendre des tours nous obligerait certes toujours à acquitter ces tâches puisqu’elles sont nécessaires. Mais contrairement au système en place qui semble mieux vous convenir, plus personne n’aurait à subir cette contrainte ni l’humiliation qu’elle représente — chacun étant logé à la même enseigne — jusqu’à la fin de ses jours.
             
            Le RSA ne fonctionne pas parce qu’il ne permet pas de vivre, tout simplement. Il ne permet donc pas non plus de s’affranchir des contraintes que j’évoquais, ni ne favorise l’initiative personnelle. Si j’ai pas assez de sous pour déjà me nourrir, il y a peu de chances que j’en ai pour tenter de l’investir dans un projet fut-il de nature artisanale.
             
            Je note d’ailleurs que vous en revenez sans cesse à l’artisanat comme si c’était le seul type de travail (= manuel à visée matérielle) possible et respectable. Le concept de base d’une société consiste à vivre ensemble dans le but de partager les tâches pour plus de confort, c’est ce qui rend le sacrifice d’une part de liberté individuelle tolérable. Nous n’avons donc pas besoin d’un système où chacun serait artisan et produirait des biens 100% matériels. Je trouve inquiétant et à la fois symptomatique du monde moderne le fait que vous omettiez complètement, dans vos arguments, les questions de culture qui elles aussi représentent un travail utile. Culture et travail intellectuel, social, etc. plus globalement.
             
            Pour ce qui est du financement, je pense que vous découvrez le revenu de base. Renseignez-vous sur le coût de l’actuel système d’assurance chômage et du suivi qu’il implique, c’est colossal et ça ne fait bien sûr qu’augmenter. Supprimer la composante "emploi" et admettre que chacun a le droit de vivre, donc d’avoir un minimum de ressources pour vivre, permettrait de supprimer tout ce dispositif administratif lourd et extrêmement coûteux. Les économies réalisées dès lors suffiraient à financer le plus gros du revenu de base et pour le reste, il y a plein d’argent et de solutions à débattre. Si l’État n’a pas les moyens, c’est aussi parce qu’il s’en laisse déposséder.
             
            Pour cette raison je vous rejoins sur l’idée que le libre échange est d’une part un poison et d’autre part une imposture. Demandez à ceux que la mondialisation a ruinés ce qu’ils pensent de la concurrence libre et non faussée. L’État doit assumer son rôle de régulateur tout comme l’Europe et plus globalement, les institutions supra-nationales. Le problème c’est qu’en lieu et place du bien commun, elles opèrent un insoutenable racket de tous les peuples. La conséquence est en effet l’interdiction de travailler pour cause de chômage, lui-même lié au dumping, lui-même lié à une certaine conception (faussée) du libéralisme que défendent les oligarques dans leurs propres intérêts.
             
            Cette interdiction est une violation des droits de l’homme — comme je l’ai déjà dit — et le revenu de base est une piste pour changer ça. C’est peut-être pas l’idéal, j’en sais rien, j’essaie juste de vous donner les clés du concept. Je n’attends pas de vous que vous soyez d’accord, vous êtes libre de vos opinions mais de grâce, ne déformez pas mes propos.
             
            Bien cordialement.


          • vote
            lloyd henreid lloyd henreid 14 juillet 2013 15:31

            Erratum : peu de chances que j’en aie * pour tenter de l’investir.


          • 1 vote
            Heptistika Heptistika 14 juillet 2013 15:55

            La version suisse de ce débat sur son site, bien que discutable sur la forme, a le mérite d’expliquer assez bien les tenants et aboutissants de la démarche dans son idéologie et dans sa mise en place.


            L’on y explique entre autre, que d’ores et déjà, la majorité des heures de "travail" fournies par les citoyens se fait par voie bénévole ou familiale, raison pour laquelle il ne faut pas confondre "rôle" dans la société et "image sociale" véhiculée.

          • 2 votes
            ffi 14 juillet 2013 17:24

            1° N’ayez pas peur de passer pour un facho, il y aura toujours un idiot pour vous traiter de la sorte. C’est à la mode.
             
            2° Vous voyez bien que le revenu de base est une fausse libération, puisqu’il induit d’autres obligation (imposée par l’État je suppose). Je faisais aussi de l’ironie.
             
            3° Je reviens en effet à l’artisanat, car c’est dans ce cadre que le travailleur réalise une oeuvre qu’il conçoit de A à Z, c’est aussi ainsi qu’il peut léguer un patrimoine. D’autre part, l’artisan ne produit pas nécessairement des biens matériels, il peut dessiner des plans, tel un architecte, ou faire du conseil. J’emploie le mot Artisan au sens large, jusqu’à la notion d’artiste. Pour définition de ce terme, prenez le sens originel d’Artisan (cf étymologie sur wiki) : Originellement, l’« artisan » est celui qui met son art au service d’autrui. Quoi de mieux que d’être artisan de sa propre existence ?
             
            4° Enfin, je préfère réserver la notion de travail (et d’emploi) au système économique, c’est-à-dire pour toutes les activités effectuées contre rémunération. A mon avis, il y a tout un pan de l’activité sociale qui doit échapper à ce domaine, où le marché n’a rien à faire (et la culture en est un). C’est plutôt cela le symptôme du monde moderne : il faudrait que toute activité soit marchande. Toutes les activités marchandes sont monopolisées par les multinationales. Pour y accéder, il faut se placer sous la dépendance de l’une d’elle. Si le travail était plus facilement accessible, tout le monde pourrait participer à la production de son propre chef.
             
            5° Cette violation de notre constitution (sur le droit au travail), découle naturellement des conditions économiques telles qu’elle ont été mises en place par nos dirigeants politiques, qui me semblent plus enclin à flatter les appétits de ceux qui financent leurs campagne électorale (en industrialisant la fraude fiscale par exemple), les multinationales, plutôt que de rendre un accès aisé au travail pour tous. Le piège de la démocratie libérale s’est refermé. Pour être élu, il faut de l’argent. Ceux qui monopolisent le travail, monopolisent l’argent et poussent donc leurs pions sur la scène politique. C’est logique.


          • 1 vote
            lloyd henreid lloyd henreid 14 juillet 2013 19:36

            1) Je n’ai pas peur, c’est juste désagréable :)
             
            2) Il y aura TOUJOURS des rapports de force et des obligations, ne serait-ce parce qu’il faut manger pour vivre. Ce monde n’est pas tendre, on n’y est jamais vraiment libre. Le revenu de base permettrait d’instaurer le principe que chacun a le droit de vivre et de faire protéger ce principe par l’État càd par une autorité "élue" donc idéalement révocable. Il faut bien sûr compléter ceci par un travail sur la "vraie" démocratie à mener en parallèle.
             
            3) Merci d’avoir précisé votre définition.
             
            4) Le revenu de base permettrait à ceux qui veulent faire vivre la culture, pour reprendre l’exemple, de s’affranchir justement du système médiatique au sens large : maisons de disque, d’édition etc. — en leur donnant la possibilité de se "vendre" directement sans crainte de se retrouver sans rien du tout en cas d’échec. S’ils ont du succès et parviennent à vendre des livres, des disques ou des strings Hello Kitty ® leur revenu de base sera augmenté en fonction de leurs bénéfices. S’ils n’y arrivent pas, ils pourront au moins "tenter le coup" sans crainte de se planter et de vivre à la rue. Ceci permettrait justement aux artistes de travailler en toute liberté sans contrainte de devoir se plier aux exigences des faiseurs d’une "mode" devenue débilitante et ne faisant certainement pas honneur à l’art. Ce serait un moyen de libérer des créations qui n’entrant pas dans le moule, pour l’heure, parviennent difficilement à s’exprimer.
             
            5) Là-dessus, je vous rejoins (encore) totalement. La question du tirage au sort pour une "vraie" démocratie peut sembler étrange de prime abord, mais je vous recommande les entretiens d’Étienne Chouard à ce sujet. Je trouvais ça risible jusqu’à ce que je l’entende... et non : je ne travaille pas pour faire sa pub ^^ au cas où vous vous poseriez la question.
             
            Merci pour vos réponses et @ bientôt peut-être !


          • 3 votes
            DEMOSOPHY DEMOSOPHY 14 juillet 2013 20:02

            J’ai effectivement suivi avec intérêt toutes les propositions d’un meilleur gouvernement, malheureusement je trouve désolant la pauvreté d’imagination des auteurs. Ils sont incapables de sortir des sentiers battus et nous rabâchent toujours cette démocratie, ces citoyens, ces assemblées, etc. cherchant dans les modèles antiques des solutions améliorées. La seule proposition un peu plus originale est celle de la clérocratie qui se rapproche du système démosophique, sans allier, le plus difficile, compétence réelle et participation concrète du peuple. Alors peu importe, le système, et tant mieux si quelqu’un trouve encore mieux que la démosophie ; ce qui importe vraiment est de libérer l’ensemble de la population du conditionnement à croire que la république et la démocratie sont ce qu’il y a de mieux ! Et surtout d’exposer clairement les autres possibilités, entre lesquelles il sera loisible de faire un choix. A mon sens, impossibilité de corruption, participation active de tous quant au choix des lois qui déterminent notre qualité de vie, et suppression immédiate de la crise économique, sont les réquisitions minimum.


          • 2 votes
            Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 14 juillet 2013 08:17

            À Eric Fiorile :

            Lire, SVP :
            Refondation du Capitalisme & Dividende Universel
            ou/et
            http://ddata.over-blog.com/xxxyyy/3/40/ ... cerite.pdf

            Le Parti Capitaliste Français ( PCF ) propose une synthèse socio-économique permettant d’instaurer une authentique compatibilité entre compétitivité et cohésion sociale ; entre compétitivité et solidarité.

            Ce projet de « Refondation du Capitalisme et de création d’un Dividende Universel » se compose d’un Objectif Principal et de deux Objectifs Spécifiques qui découlent de l’objectif principal.

            Objectif Principal :
            Acquisition Citoyenne & Collective du Pouvoir Économique
            Par un effort préalable d’épargne soutenu, les « démunis » (par opposition aux « nantis ») acquerront collectivement des actions du capital des entreprises du secteur marchand, banques incluses.
            Cette participation au capital pourra être minoritaire (minorité de blocage) ou majoritaire.

            Objectifs Spécifiques :
            I)
            Transformer le « capitalisme ordinaire » en un véritable 
            Capitalisme Écologique, Anthropocentrique, Philanthropique et Équitable.
            Les représentants des « démunis », démocratiquement élus, géreront ce patrimoine financier de manière à infléchir Recherche, Développement, Production & Commercialisation des entreprises contrôlées : Refondation du Capitalisme.
            II)
            Faire bénéficier chaque citoyen, même mineur, d’un 
            Dividende Universel évolutif qui, de facto, éradiquera définitivement le concept même de chômage ainsi que celui de la « lutte des classes ».
            II.1)
            À terme, les profits des entreprises sous contrôle des « démunis » seront partiellement distribués à l’ensemble des « démunis » sous forme de Dividende Universel.
            II.2)
            a) Ceux qui le souhaiteraient pourraient s’arrêter de travailler et se satisfaire du Dividende Universel.

            b) Ceux qui souhaiteraient gagner plus que le seul Dividende Universel pourraient travailler dans l’économie marchande et, éventuellement, y gagner des rémunérations faramineuses sans être accusés d’exploiter qui que ce soit.
            II.3)
            Si plus personne ne souhaitait travailler dans l’économie marchande, celle-ci s’effondrerait totalement et, avec elle, le patrimoine accumulé des « démunis » deviendrait stérile et interdirait le bénéfice du Dividende Universel.


            • vote
              Heptistika Heptistika 14 juillet 2013 09:04

              Je me dois de plussoyer, bien qu’ayant déjà émis quelques réserves jugées trop idéologiques (peut-être à raison) à l’endroit de ce projet, le fond mérite somme toute que l’on se penche dessus.


            • vote
              Masque de mort Death note 19 juillet 2013 12:08

              Quelle bande de mytho ! ;)



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