Sans compter les francs-maçons, de gauche (Mélenchon) et de droite libérale (Morano - comme l’a révélé en 2009 X. Bertrand).
Ce que la quasi totalité de ces "frères" et "sœurs" ne semblent pas avoir saisi (il est vrai que seuls les 33° savent réellement ce qu’est la franc-maçonnerie) que la laïcité, le bras armé de la franc-maçonnerie, est une religion à part entière qui n’ose pas dire son nom, avec son crédo (les droits de l’homme), ses rites (républicains) et son dogme (mondialiste). La laïcité, n’en déplaise à certains, est une foi, une croyance, avec ses "tièdes" et ses fanatiques. La laïcité, au fond, c’est un syncrétisme d’ordre religieux. Au christianisme, elle a emprunté son idée fixe de l’égalité, de celle des hommes et des femmes en particulier et de celle de tous les individus ayant visage humain en général ; de l’ancien testament et, même, du nouveau testament, elle tient son culte trouble de l’Étranger avec un E majuscule ("J’étais étranger et vous m’avez accueilli", Matthieu, 25). Le laïcisme partage de nombreuses valeurs avec le judéo-christianisme ; Comme le judéo-christianisme, le laïcisme prétend fonder une "communauté" qui serait au-delà de l’appartenance ethnique, ce qui est la négation même de toute communauté digne de ce nom. Comme l’a justement fait remarquer la représentante du FN, Mélenchon a été enfant de chœur ; comme on sait, Léotard est prêtre défroqué. Séguin l’était aussi. La liste est longue.