Greg Tabibian : « Nous ne sommes plus la patrie des droits de l’Homme ! »

Même pas "hasbeen", car pour ne plus l’être, encore faut il l’avoir été !

Et puis les droits de quel homme ?

Ceux de l’homme du Peuple sont restés lettre morte comme la déclaration de 1793, une féodalité monétaire s’étant simplement substituée à la terrienne, avec quasiment les mêmes privilèges, y compris ceux de la naissance et nous la subissons toujours depuis !

Cette nouvelle caste de parasites a tout bonnement déplacé le ̶s̶e̶r̶v̶a̶g̶e̶ problème aux colonies, lui a donné pour nom "code noir" ou "code de l’indigénat" et, présentement, ̶n̶é̶o̶c̶o̶l̶o̶n̶i̶a̶l̶i̶s̶m̶e̶ françafric, rendant ainsi le quidam complice et intéressé aux éventuelles miettes restant sur et sous la table.

La reprise d’assaut des nouveaux châteaux et autres bastilles n’est donc pas de mise, sauf si il n’y a plus rien a glaner, mais les néo-féodaux veillent aux minimas vitaux, qu’ils projettent de numériser, d’en limiter la durée de validité, voire bloquer à leur guise son utilisation !

Pour de nouveaux féodaux, un nouveau droit de vie et de mort en somme, mais les miettes ne suffisent pas à ceux mourant de faim et eux les prendront ces nouvelles bastilles.

Rien de nouveau sous le soleil, le vieil adage oriental rimant même en français dit juste : "Méfie toi de l’homme au ventre plein et crains la colère de l’homme ayant faim"