"Nous n’avons aucun moyen d’agir sans nos voisins et nos partenaires (européens) et sans même d’une certaine manière les Etats-Unis..."
"Si nous ne sommes pas européens, nous sommes morts. Ca blesse l’orgueil national, on était une grande Nation mais c’est fini..voilà il faut avoir la COURAGE de le reconnaître "
Que dire ?
Venant d’un membre d’un parti qui a ouvertement collaboré avec l’engeance ultra-libérale européenne, l’aveu est lourd de sens et difficile à entendre.
Ces types ont vendu les forces productives de ce pays aux plus offrants des financiers, ont perpétuellement favorisé les forts au détriment des faibles et viennent maintenant nous dire et nous demander de nous coucher, car c’est fini.
Non, ce n’est pas fini mais là où il a raison, c’est que la rue est encore là et le pouvoir, sourd au peuple, pousse à la confrontation directe. Et lorsque même les flics, l’armée, ont de plus en plus de mal à encaisser les vexations présidentielles et la location des troupes par des intérêts étrangers, les politicards de petit acabit ne devraient pas venir jouer les pères la morale sur les plateaux télé.