Que doit faire la gauche avec l’UE et avec l’euro ?
Intervention de Jacques Nikonoff lors du débat « Que doit faire la gauche avec l’UE et avec l’euro ? » qui s’est tenu à l’université d’automne du M’PEP. A tous ceux qui pensent qu’il faut être d’extreme droite pour vouloir sortir de l’UE et de l’euro !
Le seul dommage pour ce mouvement et que je n’arrive à comprendre, c’est pourquoi rester derrière Mélenchon qui n’est pas sur la même ligne et ne pas accepter l’offre de l’ UPR ?
Tags : France Europe Politique Euro
15 réactions à cet article
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http://www.dailymotion.com/video/xmh7me_chavez-c-est-le-fmi-qui-dirige-l-europe-pas-les-peuples_news tiens l’argentin ;o)
viva chavez , vous avez pas mis nikonoff sur le fn ???
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le MPEP est toujours intéressant.
voir ce passionnant débat " "Combattre le Front national sur le terrain politique et idéologique "
http://www.dailymotion.com/video/xmbsv9_ua2011-intervention-1-de-jacques-nikonoff-sur-le-theme-combattre-le-front-national-sur-le-terrain-po_news-
Le MPEP est de gauche, il est normal qu’il s’allie au Front de Gauche plutôt qu’à l’UPR, qui est de droite.
Il y a de nombreux points d’accord entre le Front de Gauche et le MPEP.
Et il y a la question de la sortie de l’euro...Mais bon, le Front de Gauche est moins fermé qu’on le croit à la sortie de l’euro. Si c’était nécessaire, il pourrait être remplacé par une monnaie commune.
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Certes, mais n’oublions pas que dans le passé, face à un ennemi commun, les Gaullistes et le PCF ont su résister ensemble ! d’ailleurs dans un passé plus récent le NON victorieux au référendum de 2005, était déjà un rassemblement hors clivage car l’enjeu était trop important !
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Ce fut des victoires communes, oui, mais il n’y a eu ni union, ni alliance, ni rassemblement de la gauche et de la droite.
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Pour info : le M’PEP n’est pas derrière Mélenchon, du moins pas encore.
C’est en discussion actuellement. Le M’PEP a fait connaitre sa volonté de rejoindre le Front de Gauche à la condition que soit inscrit dans leurs propositions un référendum sur la sortie ou non de l’euro.
Le Front de Gauche leur a répondu qu’ils étaient prêts à discuter beaucoup de point de leur programme avec le M’PEP mais pas celui-là, parce que cela donnerait l’impression que le FdG n’a pas une analyse claire et une ligne politique précise sur la question de l’euro (on leur reproche déjà de "botter en touche" à propos du référendum sur le nucléaire, et la position du FdG sur l’euro n’est déjà non plus pas très simple à comprendre pour le quidam moyen).
Enfin, la ligne du FdG, propose déjà, en quelque sorte la sortie de l’euro, si on puis dire, car leur proposition est de faire une politique de relance économique par la consommation avec l’euro, et si ça ne marche pas, de la faire en sortant de l’euro.
C’est à dire que pour le FdG la sortie de l’euro est un moyen et non une fin en soi.
-> Voir le billet "sortir de l’euro pour sortir de la crise ?" que j’ai posté récemment.-
A quoi est-ce que ça sert de prôner un changement de gestion de l’euro alors que c’est concrètement impossible, à moins d’un miracle, c’est-à-dire d’un accord majoritaire au sein des 27 ? Je vois la logique théorique, mais Mélenchon ferait bien, à mon avis, de déployer plus souvent l’argumentaire jusqu’au bout, en disant que s’il arrive au pouvoir, il fera tout pour sauver l’euro, mais qu’il est très probable qu’il doive en sortir.
Je me demande s’il n’y a pas là une vaine volonté de se distinguer du FN... -
Je pourrais faire le même contre-argument au sujet de la sortie de l’UE. Comme le dit Chouard, tout est verrouillé. Au risque de faire une référence douteuse, je crains qu’il n’y ait pas d’alternative. ;)
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"Sauver l’euro"... c’est de la rhétorique médiatique... non ?
Ça veut dire quoi concrètement une monnaie "en danger" ?... Je trouve ça très étrange qu’autant de monde ait ce mot à la bouche et ne pense qu’à ça alors que bien peu serait capable de s’expliquer là dessus.
Et le truc selon lequel "il faudrait trouver un accord majoritaire parmi les 27 pays membres pour pouvoir faire quoique ce soit au niveau politique"... tu y crois encore ?... même aujourd’hui, après tout ce qui s’est passé ces derniers temps ? -
Concernant l’euro, le problème est un tout petit peu moins tendu qu’à 27 compte tenu du vote à la majorité qualifiée au Conseil de l’Union. Un tout petit peu seulement quand les principaux pays de l’UE sont gouvernés par la droite, et que la gauche sociale-démocrate s’aligne sur la même politique de toute manière. Pour avoir un euro géré comme le souhaite Mélenchon (et donc que le Conseil européen nomme un président de la BCE à son goût), il faut imaginer un contexte de révolution européenne aux couleurs du Front de Gauche dans les grands pays de l’UE, autrement dit un miracle. Ce serait honnête, je crois, de le préciser.Je ne parle pas d’une révision des traités dans son sens, là même Malte dispose d’un droit de veto. Cela conduirait donc, dans le plus utopique des cas, à une dislocation de l’UE. -
- C’est la Banque de France qui créé les euros français
- Nous n’avons jamais eu besoin d’une majorité qualifiée au Conseil Européen pour faire voter et appliquer des lois nationales
Tu ne m’as pas répondu : qu’est-ce que c’est une monnaie "en danger" ? -
La Banque de France crée les euros français mais elle n’a, à ma connaissance, aucun pouvoir de décision quant à la gestion de cette création.
Si tu insinues que l’on pourrait aller à l’encontre des directives de l’UE en ne les faisant pas transposer par le Parlement, quel sens cela aurait-il de rester dans l’UE ?Une monnaie en danger est une monnaie dont certains dirigeants ou certaines populations sont tentés de se séparer. -
L’argentin, de quelle offre de l’UPR parlez-vous ?
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L’ offre de Mr Asselineau à Mr Nikonhof se trouve à la fin de ce débat et la réponse est assez métaphysique je trouve...
http://www.dailymotion.com/video/xl8n2u_francois-asselineau-sur-la-radio-beur-fm-le-20-09-2011_news?start=2#from=embed -
Enfin la voila la vrai gauche !
rien a voir avec les tartuffe besancenot et melanchon.La seule maniere de voir ces idées triompher au deuxieme tour des presidentielles (sortie de l euro, de l omc, controle du marché financier...) serait que marine le pen choisisse de ne pas se présenter pour laisser sa place a une alliance plus soft du mpep, de NDA asselineau, montebourg....Il faut voir les choses en face : marine ne pourra jamais federer plus de 50% des électeurs au deuxieme tour.
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