Prières rue Myrha : ça continue
Claude Guéant l’avait affirmé : plus aucune prière de rue ne serait tolérée à partir du 15 septembre, et l’on ferait donner la troupe si nécessaire pour libérer les rues.
On se souvient de ces propos musclés tenus dimanche au Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro, par Claude Guéant : il a confirmé la date-butoir qu’il avait donnée cet été, prévenant qu’il n’y aurait « plus de prière dans la rue dès le 16 septembre ».
"Si d’aventure il y a des récalcitrants nous y mettrons fin », a-t-il averti, laissant entendre qu’il n’excluait pas de recourir à la force pour faire respecter la loi, dix ans après l’apparition de ce phénomène."
Le vendredi 16, deux cents musulmans environ ont cependant occupé la rue malgré les propos musclés du ministre. Et, bien sur, l’on n’a pas vu la troupe.
Faut-il s’en étonner ?
Les précédentes occupations illégales ont payé puisque non seulement les prieurs n’ont pas été délogés, mais en plus, ils ont obtenu des locaux :
A titre provisoire, il loueront pour une bouchée de pain une caserne que l’Etat met à leur disposition, au mépris de la loi de 1905 qui veut que l’Etat ne reconnaisse ni ne subventionne aucun culte.
Loin d’être satisfait de ce passe-droit, leur imam commença par refuser les locaux : indignes de l’islam, pas orientés vers La Mecque, etc ...
Finalement, les prieurs hors-la-loi consentirent à utiliser les locaux provisoires, pendant que se construit, aux frais du contribuable parisien, le luxueux Centre des cultures d’islam.
L’occupation illégale des rues ayant payé, et bien payé, on ne voit aucune raison pour que cela cesse.
Tags : Islam Marine Le Pen Laïcité
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