Le prix Nobel de Chimie Michael Levitt dénonce la faillite des scientifiques lors de la pandémie de COVID-19

J’ai enfin vu la vidéo sur un autre appareil sans bloquage à connerie, un véritable nid à complotistes ce site.

D’accord avec lui pour la lamentable modélisation de Fergusson. Sa mortalité correspondait à une population de 295 millions d’habitants en Grande Bretagne. J’ai réussi à en voir un peu. Ils avaient pris les chiffres italiens du début avec ses remontées de cas chaotiques et en avaient déduit un R0 de 7, du délire alors que l’OMS donnait déjà un R0 de 2,4 en se basant sur les chiffres chinois plus formels.

Une usine à gaz la modélisation de Fergusson, trop de paramètres, les erreurs de données s’additionnant, ça se barre en couille rapidement. A l’époque une simple calculatrice avec une régression logistique donnait la date de fin d’expansion à 2 jours près et le nombre de cas à 10-15% près ce qui est pas mal sur de l’exponentiel. Pour les premières vagues sans variant et vaccins c’était suffisant.

Toujours d’accord avec lui vis à vis du confinement d’autant plus que j’étais dans un endroit sans confinement.

Par contre un buse d’épidémiologiste comme Fergusson qui invente une usine à gaz ne veut pas dire que tout les épidémiologistes ont tord. Depuis 1924 qu’on modélise les épidémies, ça fait ses preuves.

En usine à gaz le CDC US, ils ne sont pas mauvais non plus, avec l’ébola ils se sont bien planté aussi.

Je n’ai regardé sérieusement que les modélisations de palu pour un étudiant en médecine. J’en ai vu aussi de l’usine à gaz, un modèle le programme sous R faisait 3 pages, il fallait même rentrer le nombre de piqures par jour d’un moustique, du délire de matheux.

Le dernier modèle à la mode théorique, un peu comme les dernières voitures connectées où les 3/4 des problèmes sont des problèmes de connectique.

J’ai dis a l’étudiant qui apréciait ce modèle : pendant que tu comptes les piqures de moustiques, on a plus que le temps de faire une fulmigation et traitement des zones de nidification pour qu’il y a plus de vecteur de transmission qu’est le moustique. Plus de vecteur, plus de palu.

Partout se perd le bon sens, la modélisation de Fergusson, un peu de bon sens démontrait l’invalidité de son modèle. Nos dirigeants, chez eux aussi le bon sens à disparu, ils ne connaissent que les marchés financiers, les indicateurs, des managers à qui on donne le Sahara à gérer et 10 ans plus tard ils rachètent du sable.

Des pays ont gardé leur bon sens mais c’est pas dans les pays occidentaux.

La Suède n’a pas joué le jeu, du moins en partie, les EPHAD étaient interdit d’accès, vu la densité et la culture qui n’est pas aux épanchements et embrassades style latin c’était jouable mais ils n’ont pas atteint l’immunité de groupe visée, ils en sont à 11%.

Où j’étais ça n’a pas joué aussi le jeu à la Fergusson, c’est tropical donc les maisons sont ventilées, un âge médian de 24 ans donc pas trop sensible. Je viens de regarder, c’est bien meilleur qu’en France. Là c’est un bon sens dû aux épidémies tropicales, quand le covid est arrivé il y avait déjà la dengue qui est plus chiante, la population sait que les consignes habituellement ne sont pas délirantes, ça suit. Le confinement ça aurait été non.

Pour ce qui est des échanges scientifiques, il n’y a jamais eu autant de parutions scientifiques et derrière toutes parutions il y a un module de discussion, c’est le principe de la parution scientifique. Ils y a eu des échanges entre les scientifiques.

Le problème c’est que les médias recherchent du buzz et non du consensus dans les parutions scientifiques.

Le problème c’est que les politiques réagissent à la couverture médiatique.

Pour résumer chez nous la perte de bon sens et se sont les médias qui ont donné le la.