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Accueil du site > Actualités > Société > 112 jours de détention provisoire : "Libérez Julien Coupat !"

112 jours de détention provisoire : "Libérez Julien Coupat !"

112 jours pas moins de détention provisoire plus loin, le parquet général de la cour d’appel de Paris s’est opposé ce vendredi à la troisième demande de remise en liberté de Julien Coupat alors qu’aucun élément nouveau n’est venu renforcer un dossier d’accusation jugé peu étayé. Le jeune homme de Tarnac, incarcéré depuis le 15 novembre est suspecté d’être le chef de file d’une “cellule invisible” soupçonnée d’avoir saboté des lignes TGV à l’automne dernier. La chambre de l’instruction de la cour d’appel de Paris rendra sa décision le 13 mars.

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Tags : Justice




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6 réactions à cet article    


  • 12 votes
    étrange (---.---.53.185) 8 mars 2009 05:11

    La France, toujours à l’avant-garde, renouerait-elle avec l’embastillement ?


    • 14 votes
      (---.---.226.37) 8 mars 2009 07:23

      Ca se passerai à Cuba ou au Vénézuela, qu’est-ce qu’on n’entendrai pas !


      • 12 votes
        (---.---.227.83) 8 mars 2009 14:20

        RESISTONS A L’ARNAQUE !

        L’hystérie antiterroriste vise à terroriser l’opinion publique et à séparer les mécontents du reste de la société, aussi bien qu’entre eux.

        Avec la crise, le gouvernement craint une jonction entre des personnes cherchant à vivre autrement, des ouvriers en colère qui se sentent trahis par leurs syndicats et aussi, pourquoi pas, les banlieues.

        Frapper les jeunes de Tarnac, c’est intimider tous ceux qui veulent ou pourraient un jour vouloir résister ensemble.

        Tarnac


        • 2 votes
          Christian Hivert (---.---.76.169) 9 mars 2009 02:28

          Je pense aux longueurs des minutes lorsqu’elles s’accumulent péniblement les unes aux autres pour former des heures, et des heures entières où l’on attend le plus patiemment possible l’arrivée d’un nouveau jour qui s’amoncellera aux jours passés, si lentement déjà, dans l’espérance interminable d’un jour prochain où l’on sortira enfin de cellule et l’on pourra rejoindre ses proches, ce dernier jour emprisonné est le plus long.

          Le premier jour est le jour indigne de l’humiliation ultime, comme un singe de pleine jungle il s’agit de montrer son anus aux surveillants de la détention en signe de soumission, cette mesure n’a rien à voir avec la moindre volonté de sécurité puisque le détenu récalcitrant sera tabassé, jeté nu sans soins au cachot, et les conditions de torture psychologique pousseront les autres au suicide ou à la prise de médicaments psychotropes.

          La prison n’est pas un lieu de villégiature pour les enfants de Neuilly, pourquoi celui-ci y est-il donc ? A-t-il mal joué aux billes avec l’un des rejetons de la famille régnante et cela devient crime de Lèse-Totalitaire, est-ce parce qu’on le voyait trop souvent avec la fille d’un ami de Dany le rouge de honte, les révolutionnaires de salon se sentent le vent des crises en poupe, ils font rejouer la partie par leurs enfants, pour le bénéfice de qui ?

          Cette histoire a-t-elle commencé en 1984 ? Aux accents Orwéliens d’une rigueur cagoularde, lorsqu’il fut temps de découvrir stupéfaits que les chefs de la Gauche de Gouvernement avaient toujours été les chefs des intérêts du capitalisme libéral anciennement avancé ? Ou bien cinquante ans plus tôt lorsque la cagoule historique se conjura et promit que "plus jamais 36, la prochaine fois nous serons les chefs de la Gauche" ?

          En tout cas c’est bien en 1984 que les règles générales qui gèrent les conditions ignobles de ta détention furent peaufinées, ainsi que l’arsenal judiciaire terroriste fut initié. A l’époque, tu était bien jeune Julien, il s’agissait d’enfermer des militants qui sont toujours en prison à ce jour malgré leurs grands et notables services rendus à l’Etat Français (Règlement du contentieux Eurodif et libération d’otages français détenus au Liban).

          La République ne se meurt pas, elle s’est auto-dissoute par suite de déconvenues. La gestion des affaires est déjà entre les mains des capitaines de l’économie mondiale, ils nous ont promis la guerre civile mondiale, nous aurons la guerre civile mondiale, pour rénover les quartiers un bombardement va plus vite en besogne que de trop lentes expulsions locatives suivies de bulldozers-reconstruction, regardez Gaza.

          Mais il y a ce peuple de miséreux, c’est toujours incertain un peuple, imprévisible et non programmable, on ne peut pas en changer constamment comme lors de la grande guerre de 1914, qui ferait le travail ? Il faut assidûment tenter de lui trouver des chefs adéquats, et si possible issus d’un autre milieu, d’un milieu naturellement méprisant envers les "esclaves" qu’ils sont, sinon ils seraient Autonomes.

          Wikipédia, l’encyclopédie au service de la réécriture Pro-Situ de et des Histoires nous apprends sur L’EHESS : "C’est à une initiative de la Fondation Rockefeller, désireuse de favoriser dans le cadre de la reconstruction de la France de l’après-guerre des études sociologiques éloignées du marxisme, que l’on doit la création en 1947 de la VIe section de l’École pratique des hautes études(L’EHESS). Dirigée par l’historien Lucien Febvre, alors préféré à Georges Gurvitch, grande figure de la sociologie de l’époque, cette institution allait être un des centres de l’intense réflexion sociologique des années 60, autour de François Furet ou de Fernand Braudel. Fernand Braudel qui succède à Febvre, installe en 1962 les diverses équipes de recherches disséminés dans le quartier latin dans les locaux actuels de la Maison des sciences de l’Homme du boulevard Raspail, grâce notamment à un financement de la Fondation Ford".

          Gageons que ces grandes fondations n’ont pas dévoyé leur argent pour créer un nid de contestataires patenté, voici pourtant de grands noms ayant par le passé inlassablement tenté d’éclairer le pauvre peuple : Pierre Bourdieu, le déconstructeur du marxisme, Luc Boltanski, Jacques Derrida le déconstructeur total, Pierre Rosanvallon, le déconstructeur de la sécurité sociale, Ignacio Ramonet, le déconstructeur de la critique, Alain Touraine, Cornélius Castoriadis, le déconstructeur du socialisme, maintenant Julien, le déconstructeur de l’Autonomie, etc.

          C’est l’un des objectifs totaux de la bourgeoisie, prendre le contrôle mental de tout ce qui bouge, avant qu’il ne pense même à bouger, bien évidemment la hauteur de leurs vues sur nous, sujets de leurs études, ne nous permet en rien de répondre à leurs courtoises interrogations sur notre devenir, penser avec ou contre eux c’est comme de tenter de manger au banquet de la bourgeoisie, vous n’y serez pas invité deux fois tant il est clair que vous n’aurez jamais les bonnes manières.

          Dans notre bouche, le mot "Autonomie prolétarienne" n’a évidemment pas le même sens que pour eux, puisque c’est de nous-même que nous parlons, et les moyens empruntés pour y parvenir ne seront pas tout à fait les mêmes non plus, c’est une histoire qui nous appartient et que ceux qui dans leurs cercles appartés nous traitent d’esclaves ne sauraient comprendre, pas plus qu’ils ne sauraient imiter nos luttes.

          En dehors de prendre le contrôle de nos vies, il faut également prendre le contrôle des changements nécessaires à l’organisation du capitalisme en crise permanente, et donc faire fonctionner les intellectuels coûteusement formés dans toutes les directions du possible et de l’imaginaire, apprendre à vivre encore plus pauvrement encore en temps de crise, voilà le bon conseil, ceux de Neuilly le découvrent, nous y sommes depuis des années.

          Alors voilà, Monsieur le Juge, vous qui ne vous embarrassez guère des droits humains, encore moins des idéaux de la République que vous pervertissez, que votre maître le Grand Totalitaire en soit d’accord ou non, il vaut mieux relâcher Julien Coupat, il ne sera jamais notre chef, ni notre idéologue, ce qu’il écrit est trop compliqué et bien inutile, libérez le, s’il vous plait, dans dix ans ou plus vous en ferez un très bon ministre.

          Christian Hivert

          http://www.mouvementautonome.com


          • 1 vote
            Emile Red (---.---.48.24) 9 mars 2009 13:17

            Quand le politicien cautionne un complot, le citoyen qui le dévoile est puni. Quand le politicien dénonce un complot, le citoyen qui le dévoile est puni.

            Chauprade, Coupat, victimes des contradictions volontaires d’un gouvernement schizophrène


            • vote
              Christian Hivert (---.---.68.81) 19 mars 2009 13:17

              L’Ehess ou Orwell, la fabrique des Comités invisibles de la bourgeoisie, tous Coupat.

              "Sous quelque angle qu’on le prenne, le présent est sans issue. Ce n’est pas la moindre de ses vertus. À ceux qui voudraient absolument espérer, il dérobe tout appui. Ceux qui prétendent détenir des solutions sont démentis dans l’heure. C’est une chose entendue que tout ne peut aller que de mal en pis. « Le futur n’a plus d’avenir » est la sagesse d’une époque qui en est arrivée, sous ses airs d’extrême normalité, au niveau de conscience des premiers punks.

              Ce livre est signé d’un nom de collectif imaginaire. Ses rédacteurs n’en sont pas les auteurs. Ils se sont contentés de mettre un peu d’ordre dans les lieux communs de l’époque, dans ce qui se murmure aux tables des bars, derrière la porte close des chambres à coucher. Ils n’ont fait que fixer les vérités nécessaires, celles dont le refoulement universel remplit les hôpitaux psychiatriques et les regards de peine. Ils se sont faits les scribes de la situation. C’est le privilège des circonstances radicales que la justesse y mène en bonne logique à la révolution. Il suffit de dire ce que l’on a sous les yeux et de ne pas éluder la conclusion. (...)"

              Le présent a-t-il besoin d’avoir une issue, ce n’est qu’un avec des lendemains, beaucoup de lendemains, ne pas avoir d’issue serait une vertu, cela fait frissonner, on ne peut plus qu’espérer absolument, c’est une activité névrotique alors, je ne connais pas grand monde prétendant détenir des solutions, et pas beaucoup de démenteurs, mais tout ne peut aller que de mal en pis, c’est entendu, à savoir cela a la valeur d’une universelle vérité, depuis quand et par qui, le futur n’a plus d’avenir est rhétoriquement joli

              Un collectif imaginaire est composé d’esprits virtuels, et les rédacteurs ne sont pas auteurs, le livre n’est pas un ouvrage et les phrases n’ont pas de sens, ce qui est dit n’est pas dit mais c’est la vérité, et tous les refoulés qui n’en sont pas immédiatement convaincus vont dans les hôpitaux, d’assertions fantaisistes en fantasmes de placard, pour résumer on en arrive au néant en passant par la révolution, toute phrase est déconstruite avant d’être finie, toute injonction est paradoxale et tous les lecteurs sont des crétins à qui on demande de réfléchir.

              L’Ehess nous prépare les savants du futur qui vont nous adapter à la vie assistée par ordinateur dans le monde assisté par ordinateur (VAO dans le MAO), or pour instaurer un nouvel ordre rendant obsolètes les civilisations les plus guerrières et massacrantes de l’humanité il faut commencer par détruire le plus rapidement possible des pans entiers de monde actuel, des quartiers, des villes, des habitudes, des modes de vie, à cela il n’est qu’une seule solution, la guerre générale et permanente, et la double pensée, ce qui est nécessaire est inutile.

              Jusqu’à : "laisser cristalliser en nous le fatal complexe de peur-haine que produisent immanquablement les rouages des pouvoirs dans lesquels nous sommes pris, et d’être ainsi entraînés dans le cycle persécuté / persécuteur qui empoisonne sans fin les relations humaines. Car il ne suffit pas de fuir la normalisation des âmes qui nous façonnent en masses apeurées : nous devons repousser aussi la tentation de hurler avec les loups par peur d’être moutons. Ni craindre ni haïr. Refuser d’être victime pour ne pas, malgré soi, devenir bourreau à son tour. Savoir que, si l’homme est un loup pour l’homme, c’est que trop souvent l’homme accepte d’être un mouton pour l’homme. Connaître ses peurs, toutes ses peurs, jusque dans le moindre fibre de son corps", disait Orwell.

              Sur la base des décombres du désastre voulu et programmé nous avons déjà l’hypothèse de simulation généralisée : " A l’inverse, au lieu de se poser la question de la validation des simulations par leur correspondance avec d’autres objets, on peut se demander si notre activité sociale toute entière n’est pas une vaste "simulation", au sens d’une re-constitution d’opérations ou de processus auxquels nous n’avons pas un accès direct et qu’il nous faut reconstituer en simulation interne pour pouvoir les appréhender. Ce serait là une transposition de l’hypothèse de Metzinger sur la conscience au domaine de la connaissance du social. Cette hypothèse pourrait s’appuyer sur une ontologie à la Varela, où n’existeraient que des activités auto-poiétiques, chacune tournant sur elle-même, et développant ses propres réactions internes aux perturbations qui constituent pourtant - perturbations et réactions- le mode d’interaction avec l’environnement, une interaction qui va dans les deux sens (l’enaction) Mais il faut ré-insister sur le fait que la simulation n’est pas constitution ni même re-constitution, mais simulation, donc supposée différente de la réalité qu’elle simule. Le problème est alors de savoir comment apprécier et penser cette distance, ce décollement entre phénomènes à simuler et simulation. " Pierre Livet

              Les logiciels sont opérationnels et les programmes de modélisation générales pour la gestion de ressources locales par des populations données fonctionnent déjà grâce à cela : "Un « agent » est une entité logicielle relativement autonome pouvant percevoir de l’information sur son environnement, communiquer et agir. Les « actions » d’un agent peuvent être motivées par des objectifs, conditionnées par des ressources, des compétences et l’information disponible. Un agent « cognitif » peut être doté de capacités de représentation, d’apprentissage et de décision plus ou moins sophistiquées. Un Système Multi-Agents (SMA) comprend un environnement, un ensemble d’objets dont les agents, un ensemble de relations entre objets et/ou agents et un ensemble d’opérateurs associés à ce complexe (charte ComMod, cours / atelier Nils Ferrand Jean -Pierre Muller, François Bousquet ). Pour Axtell (2000) il y a trois usages distincts des SMA en sciences sociales, économiques ou de gestion : un autre moyen de réaliser des simulations “classiques”, comme complément de la modélisation mathématique, comme substitut de la modélisation mathématique" etc.

              L’ordinateur moderne, méga machine formatée servira à l’accompagnement de processus collectifs de décision : " Simuler pour comprendre au niveau intraurbain : l’émergence d’une discontinuité spatiale (ségrégation), d’une organisation polycentrique, renforcement ou dilution d’une organisation centre-périphérie... les relations entre infrastructures de transport, choix individuels et pollution.. la dynamique des déplacements piétonniers, des mouvements de foule... et au niveau du système des villes l’émergence et l’évolution d’une configuration spatiale, d’une organisation hiérarchique.."

              Après donc le grand déblaiement général produit par les bombardements chirurgicaux, nos grosses têtes de l’Ehess et d’ailleurs produiront de nouveaux logiciels pour assister par ordinateur les processus collectifs de décision en situation. Tandis que d’autre se mettront à l’écoute de nos velléités disparates d’expression et d’humeurs, histoire de mieux repérer les quartiers à bombarder rénover en premier.

              "Depuis quelques années, la tâche de « sentiment classification » (encore dénommée « opinion mining » ou « sentiment analysis ») est un domaine de recherche actif. Il consiste principalement à trouver l’opinion, le sentiment et l’attitude qui sont exprimés dans un document textuel ou plus souvent des flux de documents comme les flux du web, les échanges e-mail (dument et massivement captés) ou les commentaires sur les blogs et forums. Les sociologues peuvent détecter les rumeurs qui sont reflétés dans les notes des blogs."

              "Les objectifs scientifiques sont ambitieux, car l’extraction des sentiments doit faire appel aussi bien à des techniques statistiques que linguistiques. Le potentiel applicatif est énorme car ces méthodes peuvent complémenter les enquêtes classiques en offrant des outils bien plus réactifs et dont la portée est largement supérieure. Les modèles développés auront pour application la détection d’opinions sur le Web et viseront au développement d’une application qui, à partir de sites Web 2.0 (blogs, forums, etc...) permettra d’identifier les rumeurs en cours." voir plus à http://www.atala.org/

              Nous espérons bien que ce monde sans monde ne sera pas le nôtre, notre volonté de vie se refuse à l’expression de leur volonté de néant, nous voulons et défendons des valeurs qui ne se nient pas elles-mêmes, la perversité des manipulations mentales des sectes findumondiste nous effraye, nous voulons vivre bien, vivre mieux, nous voulons du futur, nous ne souhaitons pas que les aspirations morbides des imaginaires pour le néant ne dépasse le cercle étroit de leurs invisibles amitiés.

              Christian Hivert

              http://www.mouvementautonome.com



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