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Accueil du site > Actualités > Société > C’était le monde d’avant !

C’était le monde d’avant !

Je vous parle d'un temps que les moins de 30 ans ne peuvent pas connaître ! D' une époque qui a vu s'intaller une génération d' Hommes avec un grand 'H' tels qu'on n' en rencontre plus aujourd'hui, tellement cette époque paraît aujourd'hui 'hors du temps'. Peut-on imaginer une seule seconde, nous qui baignons dans le modernisme et la société du paraître où seuls ceux qui font du bruit (quelques soient par ailleurs leur opinion ou leur idéologie) sont dignes d'être écoutés, qu'il y eut une période bénie de grands personnages se foutant éperdument de la notoriété en tant que telle en regard de l'idée qu'ils se faisaient de leur "honneur" ? Est-il possible de croire à notre époque, seulement quelques jours après la disparition de Georges Lautner, le père des 'tontons flingueurs', que de tels personnages, qu'il s'agisse de Jean, Lino, Georges, Jacques ou Léo, considéraient alors que la pudeur et la discrétion en société étaient des qualités essentielles ?

 

Cette époque date d' il y a très très longtemps, d'une éternité...En fait d' à peine un demi-siècle ! Epoque où l'on pouvait encore côtoyer un monde de vrais hommes. Ou pour le dire autrement un monde "d'hommes vrais" ! Il était une fois...

 

Des hommes d’honneur !

 

Voici un discours de 2002 par Pierre Messmer, résistant, ancien ministre des armées sous De Gaulle puis premier ministre sous Pompidou, sur le sens de l’honneur :

 

" Le Bicentenaire de l’Ordre de la Légion d’Honneur que nous célébrons cette année 2002 est un temps privilégié pour nous interroger sur cette valeur au charme désuet qu’est l’honneur. Quand nous lisons sur les drapeaux la devise « Honneur et Patrie » inscrite aussi au revers des croix de la Légion d’Honneur, nous sommes ramenés à un monde familier aux hommes de ma génération, mais qui semble étranger aux préoccupations contemporaines. On a tendance à dire que le sens de l’honneur est en voie de disparition dans nos sociétés, sans parler de celui de la patrie. Le constat est confirmé si l’on s’en tient à l’emploi du mot, disparu du vocabulaire courant, sans pour autant être devenu obsolète. Cette désaffection actuelle s’explique sans nul doute par l’usage idéologique qui en a été fait dans les siècles passés et qui lui donnent un parfum vaguement réactionnaire. Il connaît de ce point de vue un sort similaire à celui qui risque d’entacher l’image de Jeanne d’Arc, quand des factions extrémistes tentent de l’accaparer. La Légion d’honneur est un ordre de chevalerie, héritier des ordres de l’ancien régime, Saint Esprit, Saint Louis en France, Toison d’or, Jarretière, Ordre du Christ à l’étranger et précurseur des ordres innombrables qui ont été créés au XIXe et XXe siècle, par les pays indépendants.

 

Mais rares sont ceux qui se réfèrent à l’honneur.

 

Un bref rappel étymologique rappellera comment s’est constituée en Occident la notion d’honneur. ’L’honor’, c’est tout d’abord, dès l’époquecarolingienne, un bien donné par le souverain en échange d’un service rendu. Il s’agit d’une récompense d’abord viagière, puis héréditaire. De cette époque, le mot garde encore son acception matérielle, quand, par exemple, on « rend les honneurs » à quelqu’un. Toutefois, dès le XIe siècle, avec le développement de la chevalerie, la notion morale d’honneur fait son apparition dans le lexiquefrançais. Dans la Chanson de Roland, composée vers la fin du siècle, si « honneur » signifie toujours « fief » et « prestige », il commence à se dégagercomme cette qualité particulière qui s’oppose à la honte. « J’aime mieux mourir que choir dans la honte » s’écrie Roland à Roncevaux. Sens que l’on retrouve, quelques années plus tard, dans la Chanson d’Antioche, sous la forme suivante :
« Qui plus creint mort que honte n’a droit en seignorie »
Cette première définition à laquelle l’examen historique nous a conduitappelle trois réflexions 
- L’honneur est un effort, c’est-à-dire une force, une puissance, ce qui lie la notion de façon inéluctable à l’action. L’honneur est à conquérir, mais surtout à défendre. Comme le disait Boileau, il s’agit d’une « île escarpée et sans bords » ; « on n’y peut plus rentrer dès qu’on est dehors » (Satire X).
- L’honneur est une valeur collective, puisqu’il dépend de l’estime que l’on a de vous. Les actes d’honneur n’existent que reconnus comme tels par un groupe de gens partageant des valeurs communes. Tel est le cas, en principe, de la Légion d’Honneur.
- L’honneur est en même temps un sentiment individuel, subjectif qu’exprimaitBlaise de Monluc dans la formule célèbre de ses commentaires : « Nos vies et nos biens sont à nos rois. L’âme est à Dieu et l’honneur à nous. Car sur monhonneur mon roi ne peut rien »....
Et c’est dans ce cadre que le sens de l’honneur m’apparaît plus que jamais souhaitable. Force d’action qui pousse l’être humain à se dépasser dans des actes qui, sous une forme ou sous une autre, exigent toujours du courage l’abnégation totale, en faveur de réalités et de croyances supérieures, le sens de l’honneur permet de s’arracher au monde et de s’élever au-dessus des contingences de la vie. Parce qu’il est puissance d’action et refus de ce qui est bas et vulgaire, parce qu’il est avant tout un souci de soi et de l’image idéale qu’on en a, parce qu’il est impérieux dans ses commandements, le sens de l’honneur sera sans doute l’un des ferments qui fera naître la nouvelle morale de nos sociétés démocratiques individualistes."
 
En d’autres termes, face à une société moderne qui fonde ses valeurs sur une morale égalitariste et nivelante de manière horizontale, l’honneur (ou la vertu selon l’antique république) cherche à "élever" l’individu dans une vision ’verticale’.
L’honneur, c’est à dire le respect des anciens, le respect de la parole donnée ou encore le souci de protéger les plus faibles, non pas parce qu’on y est contraint par l’état ou par une quelconque association à la con mais parce qu’on considère, en son for intérieur, que c’est cela "être un homme". Tout simplement. Et à cet égard, Un Jean Gabin ou un Lino Ventura incarnaient la quintessence même de ce que doit être un Homme (toujours avec un grand ’H’). Lino, cet homme massif, immense acteur au visage si expressif (surtout lorsqu’on les ’lui brisait menu’) qui n’était certes pas Soeur Sourire mais qui cachait derrière sa carapace virile et sa personnalité d’ours renfrogné un coeur immense qu’il n’aimait pas mettre en avant. Cette authentique générosité discrète (qui est la marque des vrais gentils) fut illustrée au travers de l’association ’Perce-neige’ qu’il a fondée afin de venir en aide aux handicapés tout ça sans tambours, ni trompettes pour le faire savoir. Le voici lors d’une cérémonie des Césars rendant hommage à son "maître et ami Jean Gabin", le genre d’hommage qu’on n’entend plus aujourd’hui.
 
 
 
Les trompettes de la renommée, totalement débouchées aujourd’hui
 
Et puis à cette époque, il y avait aussi Georges Brassens qui, contrairement aux chanteurs d’aujourd’hui, ne brassait pas du vent. Georges, ce grand timide, anar-poète, magicien des mots qui pouvaient être trempés soit dans du miel, soit dans de l’acide selon les circonstances mais dont la force et la précision ponctuées à chaque couplet par un petit sourire espiègle étaient autrement plus cinglants que les braillards d’aujourd’hui.
Telle la chanson ’Les trompettes de la renommée’, tellement visionnaire car résumant si magnifiquement la période (de merde) que nous vivons aujourd’hui. Chanson qui lui vaudrait à coup sûr aujourd’hui un procès pour misogynie et homophobie mais qui reste à écouter sans (aucune) modération !
 
 

Tags : Société




Réagissez à l'article

36 réactions à cet article    


  • 12 votes
    Feathers McGraw dies irae 21 décembre 2013 14:56

    Tour à fait d’accord, avec ton com et l’article. 


    Ces hommes n’étaient pas des "peoples". On n’était pas encore américanisé jusqu’au trognon en ce temps-là. Hier encore je regardais Fantômas, avec De Funès, Jean Marais, ça m’a rendu nostalgique, j’y ai vu une France qui a complètement disparu, ne serait-ce que dans la façon de parler. Chez ces acteurs célèbres et pourtant modestes, souvent des autodidactes, on sentait qu’il y avait une éducation, une droiture, ils avaient de la tenue. Et ils n’étaient pas tout le temps en train de faire les cons, comme Debouze ou Dubosc, qui ne sont jamais sérieux plus de trois minutes, qui ne savent pas se tenir. Regardez une interview de Gabin, de Delon, de De Funès, de Blier, vous voyez des hommes, des vrais, des artisans, parlant de leur métier, de leur parcours, avec modestie, pudeur et même une certaine innocence. On dirait presque des gosses parfois. De ce temps-là à aujourd’hui, on se rend compte que l’éducation a complètement dégringolée. Et avec l’éducation le respect, l’élégance, pour laisser place à la grossièreté et à la vulgarité, non pas à la façon d’un Bertrand Blier, mais plutôt d’un Michaël Youne. Mais les temps changent et on ne peut rien y faire. D’ailleurs, ces acteurs-là aussi devaient voir la différence entre la France de leur enfance et celle des années 60-70. 

  • 4 votes
    sortec sortec 21 décembre 2013 15:16

    Ouais bof, bertrand blier était déjà un enfant de la décadence. J’aime beaucoup la nostalgie mais il faut aussi s’en méfier car elle a toujours tendance à revenir. Aujourd’hui, on voit des gens nostalgiques de la nouvelle vague, d’autres qui pleurent les années 80, qui sait si dans 30 ans, certains ne viendront pas s’émouvoir sur deux bouses !

     

    Pour moi le cinéma français est mort avec Gabin, en 76. Il était rongé depuis la fin des années 50 par la nouvelle vague qui l’a émasculé et privé de ses forces. Aujourd’hui il est ramassé à la petite cuillière par le lobby sioniste qui se repait de son cadavre.


  • 6 votes
    Éric Guéguen Éric Guéguen 21 décembre 2013 15:54

    Attention Jobel, Bernard est le père, Bertrand le fils. smiley


  • 9 votes
    juluch juluch 21 décembre 2013 11:17

    Merci pour ce partage Micnet....


    Des monstres du cinéma et de la chanson , des hommes se fichant complètement du "quant dira t’on".....certains devraient s’en inspirer.

    • 4 votes
      Aiezoa Aiezoa 21 décembre 2013 11:47

      Merci pour c’est quelques minutes de chers souvenirs et d’émotions.


      • 4 votes
        Bender Bender 21 décembre 2013 12:36

        Georges Brassens, un des plus grands artistes du 20ème siècle, allez une de mes préférées !


        • 3 votes
          Nora Inu Nora Inu 21 décembre 2013 12:38

          Micnet ,


          Je vous parle d’un temps que les moins de 30 ans ne peuvent pas connaître !

          Tu te rajeunis de 20 ans ... Et moi aussi par la même occasion ...
          Rien que pour ça , merci ... smiley

          Je me rappelle de cette première remise des césars , assis à côté de mes parents , admirateurs de Jean Gabin depuis bien avant ma naissance ...
          C’était différent de Antoine de Caunes ou Clovis Cornillac ...

          Oui , c’était un autre temps .
          Je ne dirai pas "le bon temps" , bien des choses moches se passaient alors , mais les hommes que l’on plaçait sur un piédestal méritaient de s’y trouver .

          • 2 votes
            micnet 21 décembre 2013 14:16
            @Nora

            "Tu te rajeunis de 20 ans"
            ---> Non, de seulement 9 ans ! Mais dans l’esprit nous avons apparemment le même âge smiley

          • 3 votes
            Nora Inu Nora Inu 21 décembre 2013 17:40

            Micnet ,



            Comme quoi l’âge ne fait pas tout ; et que la guerre des générations est juste une connerie de plus pour séparer les gens en individus seuls et contre tous ...

          • 7 votes
            micnet 21 décembre 2013 14:26

            @tous


            Je vous engage à réécouter attentivement les paroles de la chanson de Brassens à partir de la 4è minute :

            "Sonneraient-elles plus fort, ces divines trompettes,
            Si comme tout un chacun, j’étais un peu tapette
            Si je me déhanchais comme une demoiselle
            Et prenais tout à coup des allures de gazelle
            Mais je ne sache pas, ça profite à ces drôles
            De jouer le jeu de l’amour en inversant les rôles
            ça confère à leur gloire une once de plus-value
            Le crime pédérastique aujourd’hui ne paie plus
            Trompettes de la renommée..."

            ---> Imaginez un artiste qui, aujourd’hui, reprendrait ces paroles in extenso  ! Quand on pense que l’ancien député Christian Vanneste a été cloué au pilori pour en avoir dit 10 fois moins ! Pauvre époque décadente...






            • vote
              Nora Inu Nora Inu 21 décembre 2013 21:52

              Je suis surpris que personne n’aie rappelé cet entretien de Christian Vanneste ...


              Il n’en dit pas 10 X moins , mais il en parle différemment ...

            • 1 vote
              micnet 21 décembre 2013 22:27

              Merci Nora, je ne l’avais jamais vu en entier. Tout ce que dit Vanneste me semble pétri de bon sens !


            • vote
              Nora Inu Nora Inu 21 décembre 2013 22:38

              Je ne connais pas plus que ça Christian Vanneste .

              Mais quand il avait énoncé ce qui à moi aussi semble n’être que du bon sens , de la " common decency " , j’avais cherché l’entretien complet , pour savoir ce que le "politiquement correct" lui reprochait .

              Au final ,
              on lui reproche de dire le vrai - ou tout du moins une grande part du vrai .
              Les procès contre les diseurs de vérités se ramassent à la pelle , de nos jours ...

            • 9 votes
              cassia cassia 21 décembre 2013 16:09

              Nous évoluons dans une société où les hommes se féminisent de plus en plus et c’est regrettable !


              • 3 votes
                cassia cassia 21 décembre 2013 18:41

                @ Micnet
                L’homme moderne, femme fontaine du système !
                http://www.oragesdacier.info/2013/12/lhomme-moderne-femme-fontaine-du-systeme.html


              • 4 votes
                micnet 21 décembre 2013 19:47
                @Cassia

                Merci ! En effet, cet article résume parfaitement la féminisation de la société avec ces hommes qui, comme le chantait si justement Brassens, prennent des "allures de gazelle".
                Notamment cet extrait :

                "niveau pub’ : fringues de marque, bijoux de chez Edouard Nahum, montres, soins pour la peau et parfums mais aussi quelques annonces pour du Whisky car on s’adresse à des « hommes » quand même !! Des individus qui suivent ce qu’on appelle la « mode » eux aussi. Nous ignorons si vous le saviez, mais le hyp’ aujourd’hui pour le mec branché (non homosexuel… pour l’instant du moins), c’est d’être fauxmo. Merci à Alice Pfeiffer de nous éclairer d’un article sur cette question où l’on apprend qu’un fauxmo est un « homme » coquet empruntant nombre de ses codes vestimentaires fantasques aux gays."

                Où l’on apprend ce qu’est un "fauxmo". De toute façon, dans notre société moderne, par définition, tout est faux...

              • 4 votes
                Jean Rigole Jean Rigole 21 décembre 2013 16:15

                Heureux sont ceux qui ont eu la chance de connaître cette époque, même jeunes. L’age d’or de la culture, du cinéma et de la chanson française. De Gabin à Bourvil, de Noiret à Romy Scheider, de Delon à Belmondo, de De Funes à Coluche, de Trenet à Ferrat, de Brassens à Léo Ferré, de Polnareff à Dutronc... Que de références comparées au vide actuel !
                 
                Le nouveau modèle masculin n’a effectivement plus grand-chose à voir avec Lino Ventura. Idem pour les concepts de grandeur, maîtrise de soi, force, honneur et consentement au sacrifice. L’esprit chevaleresque qui plaçait la force au service du plus faible a disparu. Les mouvements féministes et affiliés subventionnés par l’État cultivent un stéréotype antimasculin désastreux pour la société : se débarrasser de la virilité par un métissage institutionnel du masculin et du féminin. Le milieu du spectacle est aujourd’hui infesté par la truelle : pro-homosexualité, pro-gauchiste, pro-immigration, pro-métissage, pro-vivre ensemble, antinational, anticatholique, etc.
                 
                Le changement se traduit dans la société par des gens toujours plus soucieux de leur apparence, consommateurs, hédonistes, aussi narcissiques qu’éloignés de la politique. Avec les progrès des technologies militaires, il est même de bon ton de regarder les conflits à la télé en s’épilant le sillon interfessier.


                • 6 votes
                  Qaspard Delanuit Gaspard Delanuit 21 décembre 2013 20:57

                  "Le changement se traduit dans la société par des gens toujours plus soucieux de leur apparence, consommateurs, hédonistes, aussi narcissiques qu’éloignés de la politique. Avec les progrès des technologies militaires, il est même de bon ton de regarder les conflits à la télé en s’épilant le sillon interfessier."


                  Des tapettes, donc. N’ayons pas peur des mots. 

                  Je vais dire un truc qui peut sembler étrange, mais voici quand même :

                  Je pense que la catégorie des "tapettes" ne se confond pas avec celle des homosexuels, en tous cas, pas exactement. Il existe des homos politiquement virils. Ils sont attirés par les personnes de même sexe, c’est comme ça, mais bon, ça ne fait pas d’eux des créatures efféminées et de narcissiques pour autant. A la limite, il y a des hétéros bien plus "tapettes" que certains homosexuels francs du collier et combatifs qui sont de vrais hommes sur qui on peut compter dans un combat. 

                  Je déteste l’esthétique et l’idéologie "tapette" qui est mise en avant par les médias et le pouvoir dominant (sans doute pour mieux nous enculer), mais je n’ai rien contre les personnes qui sont attirés par les personnes de même sexe et qui vivent cela discrètement, dans le respect et la tendresse de l’autre, comme toute sexualité humaine doit se vivre. 

                • 3 votes
                  micnet 21 décembre 2013 21:25

                  "Je pense que la catégorie des "tapettes" ne se confond pas avec celle des homosexuels"

                  ---> 100% d’accord avec ça Gaspard ! La distinction est effectivement d’importance, l’homosexualité étant effectivement un fait de société ayant toujours existé. En revanche, la mode, ou plutôt le "lobby gay", lui, est de nature moderne et s’inscrit dans ce qui caractérise la société moderne en général à savoir le "totalitarisme de la transparence" que dénonce Brassens dans sa chanson ! 
                  De nos jours, la discrétion est considérée comme le plus grand des défauts...

                • 2 votes
                  Jean Rigole Jean Rigole 21 décembre 2013 21:35

                  Détrompez-vous, Gaspard ! Ce paragraphe ne fait nullement allusion aux homos, mais à le féminisation des hétéros qui se mettent à consommer comme les filles. Un phénomène en vogue depuis une bonne quinzaine d’années (mon expérience est dans la rp et le quartier de la Défense), que ce soit dans les « Point soleil » & consorts, les instituts de beauté, les manucures, les magasins d’alimentation « santé », les bijouteries, les marionaaud & Cie, les boutiques de fringues, etc. On y trouve toutes les catégories socio-professionnelles de la classe moyenne, de l’employé de bureau au cadre dynamique. Comment rester jeune, beau et compétitif sur le marché du travail !


                • vote
                  Qaspard Delanuit Gaspard Delanuit 21 décembre 2013 23:10

                  " Ce paragraphe ne fait nullement allusion aux homos, mais à le féminisation des hétéros qui se mettent à consommer comme les filles. "


                  Oui, je l’avais bien compris ainsi ! smiley

                • 1 vote
                  Nora Inu Nora Inu 21 décembre 2013 23:51

                  Jean ,


                  désolé de déposer un caillou dans ta godasse mais ,

                  Le nouveau modèle masculin n’a effectivement plus grand-chose à voir avec Lino Ventura. Idem pour les concepts de grandeur, maîtrise de soi, force, honneur et consentement au sacrifice. 

                  LE modèle masculin des années 40 , et bien au delà , s’appelait Jean Marais ...
                  Il n’y était pas né , mais pataugeait dans ces eaux de turpitudes avec Jean Cocteau , son pygmalion , et autre Mauriac , et Michel Simon ...
                  Ce qui ne l’empêcha pas de représenter l’idéal fait homme du régime de Pétain ...
                  (Quelqu’un retrouve la vidéo de propagande vichyste athlétique avec Jean Marais ??? Merci d’avance .)

                • vote
                  Jean Rigole Jean Rigole 22 décembre 2013 00:15

                  Zan Marais ? Zan Cocteau ? Mais zétais pas né, Nora !  smiley
                   
                  Ze parle de Lino la bagarre, Gabin le magnifique, Thierry la fronde, Bebel le casse-cou, Thibaud les croisades, Delon le tombeur, Constentin le braqueur... Les zannées 60-70 en somme, comme sur la vidéo !  


                • vote
                  Qaspard Delanuit Gaspard Delanuit 22 décembre 2013 00:16

                  Jean Marais incarnait effectivement un certain modèle de virilité et pas seulement durant les années vichystes (il était alors très jeune !). Ce qu’il faisait dans sa vie privée n’interférait pas dans son jeu d’acteur et cela ne nous regarde pas. Un jeune garçon pouvait s’identifier aux personnages que cet acteur interprétait avec panache, en se disant qu’il deviendrait lui-même un jour un justicier intrépide. 


                • vote
                  Nora Inu Nora Inu 22 décembre 2013 00:38

                  Jean-Gaspard ,


                  enfant , je voyais Jean Marais comme l’archétype du héros .
                  Chevaleresque , honnête et droit comme un I , gentilhomme ...
                  Et puis , j’ai grandi ; et j’ai lu Cocteau , et vu des images qui ne passaient pas à la rtb ou sur l’ortf ... Ca m’a cassé un de mes délires d’enfants , de voir qu’ils aimaient ça , les enfants .
                  Marrakech , déjà ...
                  Comme DSK , Sarkozy , F. Mitterrand , et consorts ...

                  Il y a des permanences dans l’impermanence universelle ...

                • vote
                  Jean Rigole Jean Rigole 22 décembre 2013 00:52

                  Désolé pour toi, Nora ! Je n’ai pas connu cette expérience, mais je compatis.  smiley


                • vote
                  Qaspard Delanuit Gaspard Delanuit 22 décembre 2013 01:09

                  Ben faut pas confondre le personnage avec l’acteur, c’est sûr. Moi je parlais des films, mais ce que font les gens dans leur vie intime, d’honnête ou de glauque, je l’ignore.


                  Heu, Sarko et les enfants, j’ai pas trop compris... ??

                • vote
                  Nora Inu Nora Inu 22 décembre 2013 01:42

                  Gaspard ,


                  sarko s’est vu octroyé un ryad plus cher que ta vie entière , dans les beaux quartiers ... de où déjà ?

                  Comme ceux que j’ai cité , plus Bergé , Blier (le fils !) , ou Claude Berry - au hasard , plus toute cette engeance interlope de m...

                  Sarko n’est peut-être pas pédocriminel , mais il en a pas mal comme voisin .
                  Et comme disait Einstein ( enfin + ou - , mais je pense que c’était le sens) :
                  il y a pire que le criminel ; il y a celui qui regarde et ne dit rien .

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                  Qaspard Delanuit Gaspard Delanuit 22 décembre 2013 05:04

                  Ah pour le ryad, oui, je ne l’ignore point. J’ai plus d’un truc à reprocher au petit excité avant de lui mettre sur le dos les frasques personnelles et autres "ballets bleus" (comme on disait à l’époque) de son entourage. 


                • 1 vote
                  Nora Inu Nora Inu 21 décembre 2013 22:27

                  Micnet ,


                  pour te répondre :

                  ça y est, j’ai enfin trouvé 

                  Il existe une espèce de loi organique datant de 2008, sorte de "nébuleuse à la française", qui s’appelle le "référendum d’initiative partagée" et qui constitue, en quelque sorte, un mélange entre le référendum d’initiative populaire et le référendum classique via les parlementaires.
                  En gros et pour faire court, il faut qu’au départ 1/5 des parlementaires (soit environ 180) émettent une proposition de loi et qu’ensuite cette proposition de loi recueille le soutien (via les signatures) d’ 1/10 des électeurs (soit environ 4,6 millions) pour qu’enfin le président de la République organise un référendum.

                  Voici le détail de la procédure si cela t’intéresse :

                  " :
                  1. Une proposition de loi, objet de l’initiative référendaire, doit être déposée par au moins un cinquième des membres du Parlement (soit au moins 185 députés et/ou sénateurssur un total de 925).
                  2. Le Conseil constitutionnel vérifie, dans le délai d’un mois à compter de la transmission de la proposition de loi :
                    • que la proposition de loi est présentée par au moins un cinquième des membres du Parlement ;
                    • que l’objet de la proposition de loi respecte les conditions posées aux troisième et sixième alinéas de la Constitution, c’est-à-dire que la proposition :
                      • ne porte que « sur l’organisation des pouvoirs publics, sur des réformes relatives à la politique économique, sociale ou environnementale de la nation et aux services publics qui y concourent, ou tendant à autoriser la ratification d’un traité qui, sans être contraire à la Constitution, aurait des incidences sur le fonctionnement des institutions » ;
                      • n’a pas pour objet l’abrogation d’une disposition législative promulguée depuis moins d’un an ;
                      • ne porte pas sur le même sujet qu’une proposition de loi rejetée par référendum il y a moins de deux ans.
                    • qu’aucune disposition de la proposition de loi n’est contraire à la Constitution (vérification faite en application de l’article 61).
                  3. Après que le Conseil constitutionnel a effectué ces vérifications, le ministre de l’Intérieur met en œuvre, sous le contrôle du Conseil constitutionnel, le recueil des soutiens.
                  4. À l’issue de la période de recueil des soutiens (effectué sous forme électronique), d’une durée de neuf mois, le Conseil constitutionnel vérifie si la proposition de loi a obtenu le soutien d’au moins un dixième des électeurs inscrits sur les listes électorales (4 600 000 électeurs environ).
                  5. Si la proposition de loi n’a pas été examinée au moins une fois par chacune des deux assemblées (Assemblée nationale et Sénat) dans un délai de six mois, le président de la République la soumet au référendum."


                  Et sinon en Belgique, il existe quelque chose de plus simple ? 


                  En Belgique , c’est en effet beaucoup plus simple :
                  " - Ose une proposition , et tu es mort . "

                  La constitution belge ne prévoit pas la possibilité d’un référendum, et est en fait généralement interprétée comme excluant la possibilité du référendum ou d’une autre forme de consultation directe de la population, du moins pour ce qui concerne les matières attribuées par la constitution.
                  En 1891, Léopold II a tenté d’introduire le principe du référendum royal dans la constitution, mais cette proposition est rejetée par la Chambre.
                  Exceptionnellement, en 1950 dans le cadre de la Question royale, une consultation populaire a été organisée simultanément dans chaque province du pays au sujet du retour du roi Léopold III sur le trône.
                  Le fait que cette consultation n’ait apporté aucune solution aux problèmes qu’elle était censée résoudre a notamment souligné le peu de pertinence d’un référendum dans un pays où les avis pouvait se cliver entre deux communautés.
                  À diverses occasions, des projets de consultation populaire ont été soumis au Conseil d’État. En 2004, une proposition de loi pour l’organisation d’une consultation populaire dans le cadre de l’approbation du traité établissant une constitution pour l’Europe lui fut soumise pour en examiner la compatibilité avec la constitution. L’avis de l’assemblée générale de la section de législation du Conseil, basé sur l’article 33 de la constitution, fut négatif. 
                  Le Conseil expose que l’article 33 dit que 
                  ON IMAGINE ETIENNE CHOUARD PARLANT DE LA CONSTITUTION ... smiley
                  « Tous les pouvoirs [...] sont exercés de la manière établie par la constitution », ce qui implique que tous les pouvoirs sont exercés par les organes qui représentent la nation et seulement par ceux-ci. Cet article exclut donc expressément tout autre mode d’exercice des pouvoirs, et l’instauration de toute procédure de consultation populaire – qu’elle soit permanente ou qu’elle porte sur un sujet déterminé – nécessite la révision préalable de la constitution.
                  Dans les matières non réglées par la constitution, toutefois, des pouvoirs locaux par exemple (communes et provinces) peuvent organiser des « consultations populaires », purement consultatives, sur des sujets d’intérêt local.

                  Qui dit pire ?
                   smiley

                  • vote
                    micnet 21 décembre 2013 22:45

                    Euh j’ai l’impression que tu t’es trompé de fil de discussion ? Mais c’est pas grave, je prends quand même smiley


                    Purée, donc en Belgique, vous réussissez l’exploit de faire encore pire qu’en France question prise en compte du peuple ???
                    Alors là, j’avoue que je ne sais pas quoi ajouter...Je serais presque tenté de te conseiller de venir habiter en France si j’étais cynique...

                  • 1 vote
                    Qaspard Delanuit Gaspard Delanuit 21 décembre 2013 23:13

                    "Je serais presque tenté de te conseiller de venir habiter en France"


                    Holaaa ! Tout doux ! La France ne peut pas accueillir toute la misère du monde. smiley


                  • vote
                    Nora Inu Nora Inu 21 décembre 2013 23:35

                    Micnet ,


                    je ne me suis pas trompé de fil de discussion ... mais j’ai eu peur que si je continuais à répondre mais un-deux jours plus tard , tu ne verrais pas cette réponse .

                    Sur le schbinz , en effet , c’est encore pire ici .

                    Gaspard ,

                    tu devrais te renseigner :
                    Derniers chiffres de l’immigration en Belgique : en 1 - Les Français , loin devant les marocains ou roumains ...
                    Et je ne reparle pas de Gérard Depardieu ... (surtout depuis que ces enculés de dailymotion ont supprimé 182 de mes vidéos . Como se dice ? ... Hijos de puerca ...)
                    Nous , la Belgique , accueillons suffisamment de mendigos d’outre quiévrin .
                    Ca suffit !!!
                     smiley

                  • 2 votes
                    Qaspard Delanuit Gaspard Delanuit 22 décembre 2013 05:06

                    Heu, pour Depardieu, il faudra quand même qu’on vous le dise un jour : c’est une blague qu’on vous a faite.


                    En réalité, c’est son sosie qu’on vous a envoyé.

                    Le vrai est beaucoup plus gros. 

                  • vote
                    micnet 22 décembre 2013 00:06

                    De manière générale, aujourd’hui on ne peut plus rien dire quelque soit le sujet



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