Marcela Iacub : "Le pire ennemi des femmes, c’est l’enfant et la famille"
"Le changement c’est maintenant", nous promettait François Hollande pendant sa campagne. Sur le plan économique et social, on ne voit rien venir... Mais avec les socialistes libéraux de gauche, il fallait s’y attendre, le changement ne pouvait être que sociétal. Et alors là, on n’est pas déçu. Le mariage homo, c’était encore trop banal. Alors voilà maintenant la GPA, défendue par une floppée de personnalités, parmi lesquelles Najat Vallaud-Belkacem (porte-parole du gouvernement), Jean-Pierre Michel (rapporteur du texte sur le "mariage pour tous" au Sénat), Pierre Bergé (fondateur du journal Têtu et actionnaire du Monde), Caroline Fourest (chasseuse de conspirationnistes), Aurélie Filippétti (ministre de la Culture), etc.
On finit par se demander si la maîtresse à penser de tout ce beau monde ne s’appelle pas Marcela Iacub. Juriste, chercheuse au CNRS, chroniqueuse pour Libération et Le Monde des Livres, elle juge que "le pire ennemi des femmes, c’est l’enfant et la famille", et lorsqu’on lui demande si elle a elle-même des enfants, elle répond : "Non mais j’ai un chien, une petite chienne". L’enfant est en effet, dans sa conception, un frein à la réussite professionnelle des femmes. Au nom de l’égalité sociale et économique hommes-femmes, il faut libérer les femmes des enfants. Iacub milite ainsi pour l’ectogenèse (ou utérus artificiel), c’est-à-dire la gestation des enfants en dehors du corps des femmes, "dans une machine". A noter que le terme "ectogenèse" a été repris par Aldous Huxley dans son livre Le Meilleur des mondes.
Documentaire d’Arte sur
Dans un article de Sciences Humaines, on lit que, selon le biologiste Henri Atlan : "L’utérus artificiel ne serait pas une chimère mais pourrait voir le jour dans un délai de cinquante à cent ans. Au départ, on peut supposer qu’il servira à sauver les embryons d’avortements spontanés de la même manière qu’on sauve aujourd’hui les grands prématurés. Mais ensuite ? On peut à bon droit penser qu’une part non négligeable des femmes voudra utiliser cette technique pour échapper aux servitudes de la grossesse et de l’accouchement. L’ectogenèse pourrait se généraliser et s’inscrirait alors dans le droit des femmes à disposer de leur corps. Cette perspective donne le vertige : la proximité physique entre l’enfant et sa mère durant la grossesse appartiendrait au passé. En ce sens, la maternité ressemblerait fort à une paternité. Et les hommes et les femmes d’être enfin égaux face à la fonction de reproduction."
Marcela Iacub, revenons à elle, a un ennemi : la Nature (ou l’ordre naturel). Elle trouve rétrograde l’idée qu’un enfant ait besoin d’un père et d’une mère, remplacerait bien les mots "père" et "mère" par le seul mot "parent", et déplore que beaucoup trop de gens n’aient pas encore compris que la sexualité devait être totalement dissociée de l’amour.
Après avoir pris la défense de DSK suite à sa mésaventure au Sofitel, elle a récemment étrillé Michel Onfray, qui avait osé s’attaquer au marquis de Sade... Alors Marcela Iacub, égérie de la gauche libérale ? On ne l’espère pas... Mais avec quelques mois de recul, le slogan de campagne de Hollande pourrait commencer à prendre tout son sens. "Le changement c’est maintenant !"
Tags : Enfance Sexe Femmes PS Famille
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