• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV Mobile

Accueil du site > Actualités > Technologies > Selon Hawking, la philosophie est morte

Selon Hawking, la philosophie est morte

Selon Hawking, la philosophie est morte. Je me permets d'exprimer mon désaccord et j'en profite pour parler plus généralement du rapport des sciences à la philosophie.

Tags : Politique Histoire Philosophie Science et techno Polémique




Réagissez à l'article

10 réactions à cet article    


  • vote
    albert123 24 mars 2018 14:01

    la philosophie est toujours bien vivante, pour Hawking par contre ...





     

    • vote
      imago imago 24 mars 2018 17:36

      Hawking, une victime de plus du scientisme culturel réductionniste et matérialiste.
      lire "une brève histoire du tout" de l’épistémologue ken wilber.
      https://www.fichier-pdf.fr/timer.php?id=329499


      • vote
        Belenos Belenos 24 mars 2018 18:39

        "La philosophie est vivante" ou "la philosophie est morte" sont deux métaphores (puisque la philosophie n’est pas un organisme vivant). Les métaphores devraient être réservées à l’activité poétique. Discuter d’une métaphore sur le plan dialectique est absurde, c’est l’exemple même du débat dans lequel il ne faut pas s’engager. Dans le même genre on peut aussi dire que "la science est une putain vérolée" ou que "la vérité est une vierge jamais conquise" ou que "le peuple est gentil ou méchant ou voleur ou courageux, etc". Ni la philosophie, ni la science, ni la vérité, ni le peuple ne sont des personnes, ce sont des mots.


        • 1 vote
          Jean Keim Jean Keim 25 mars 2018 08:21

          La philosophie tourne en rond dans son fond commun de pensée voilà tout, mais rassurez-vous elle n’est pas prête de mourir.


          • 1 vote
            Belenos Belenos 26 mars 2018 01:44

            @Jean Keim
            Et pourtant si elle était un véritable "amour de la sagesse", c’est justement ce que la philosophie devrait nous apprendre : mourir. 


          • vote
            Jean Keim Jean Keim 26 mars 2018 08:27

            @Belenos
            Il est possible que la sagesse soit en toute chose l’acceptation de la mort, alors combien de penseurs philosophes sont prêts à laisser naître une pensée et ensuite la laisser mourir, que seraient dans ce cas tous les édifices érigés par les systèmes philosophiques et les autres.


          • 1 vote
            Belenos Belenos 26 mars 2018 08:33

            @Jean Keim
            "que seraient dans ce cas tous les édifices érigés par les systèmes philosophiques."

            Ils seraient semblables aux nuages qui passent dans le ciel. 


          • 2 votes
            llsalv 25 mars 2018 09:14

            Les philosophades existeront toujours mais la philosophie, c’est-à-dire, l’exercice de la pensée qui se donne les moyens de constamment remettre en question ses certitudes afin d’approcher au mieux quelque chose de l’ordre de la vérité, cela n’existe quasiment plus.
            De sorte que l’on peut bien dire avec Hawking que la philosophie est morte, devenue un simple commentaire jargonneux avec moûlt citations d’antiques de sorte que comme un canard sans tête ou un zombie, elle se meut mais ne progresse pas.
            Car il n’y a plus d’esprit dans cette vaste machinerie à produire du verbe, du texte et de l’audience.
            En clair, la science est ailleurs et les philosophes ne sont même pas foutus d’en être de bons vulgarisateurs. Ils corrompent tout ce qu’ils touchent avec leur logorhées savantes dont les présupposés restent à jamais non questionnés.


            • 1 vote
              Belenos Belenos 26 mars 2018 01:40

              @llsalv
              Vous confondez l’activité philosophique elle-même, qui est consubstantielle à l’humanité, avec la médiatisation d’auteurs de livres à prétention philosophique. Certains philosophes, comme Spinoza, n’ont pas été connus comme tels par leurs contemporains, mais ils ont été redécouverts bien plus tard. Vous ne connaissez peut-être pas les philosophes contemporains, mais cela ne signifie pas qu’ils n’existent pas. 


            • 1 vote
              Charly83 27 mars 2018 10:31

              @llsalv

              J’ai l’impression que vous n’avez pas regardé la vidéo. La critique que vous adressez aux philosophes jargonnants et enfermés dans leur monde conceptuel, elle est présente dans la vidéo. Vous avez une démarche qui n’est pas très honnête intellectuellement, à savoir que vous réduisez d’abord la philosophie à une annexe de la science pour ensuite la discréditer : qui a dit que la philosophie devait se cantonner à la vulgarisation scientifique ? Mais admettons que la philosophie se réduise à l’épistémologie. Dans ce cas, même si son champ d’action est réduit et même si c’est une activité qui n’est pas réservée aux seuls philosophes mais une activité à laquelle peuvent s’adonner les scientifiques eux-mêmes, cela veut dire qu’elle existe. Ou alors on fait comme monsieur Jourdain qui faisait de la prose sans le savoir en faisant de l’épistémologie sans le savoir. Cette position philosophique qui s’ignore me fait penser à la supposée fin de l’histoire…

              Et que faites-vous de la philosophie politique ? La science nous dit-elle ce que nous devons faire ? Rend-elle toute réflexion éthique obsolète ? Un scientifique peut connaître la physique de l’atome et les risques encourus par l’usage de l’énergie nucléaire. Mais est-ce à lui de décider de la construction de centrales nucléaires ?

              Je suis d’accord avec vous sur le fait que la philosophie a tendance à s’enfermer dans l’érudition et qu’elle n’est souvent, malheureusement, qu’un jeu de l’esprit pour intellos qui se vouent à cette discipline en jouant avec les concepts comme on jouerait aux échecs, en étant déconnectés du réel. Je le déplore, mais je ne vais pas pour autant jeter le bébé avec l’eau du bain. En tant que réflexion et en tant que recherche de la vérité, la philosophie n’est pas morte. Elle est morte en tant que système délivrant des connaissances scientifiques, mais elle n’est certainement pas morte dans sa fonction socratique – ce que j’appelle l’hygiène de la pensée – qui consiste à dénoncer les dogmatismes, les préjugés, les sophismes et les paralogismes, à mettre au jour les fondements implicites de nos opinions et de nos idées, bref à faire un usage sain de sa raison. Si vous rejetez l’usage critique de la raison qui est, que vous le vouliez ou non, philosophique, vous tombez dans le scientisme et la technocratie, et alors le totalitarisme n’est plus très loin.



Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON


Publicité





Palmarès