Le Fonds monétaire international (FMI) a publié, mardi 5 juillet 2011, le contrat de travail de sa nouvelle directrice, Christine Lagarde. L’ancienne ministre des finances touchera un salaire annuel de 551 700 dollars (soit 380 727 euros), soit un salaire mensuel d’environ 31 700 euros. En outre, cette somme n’est soumise à aucun impôt, grâce au statut de fonctionnaire international des salariés du FMI.
Comme en 1789, l’Histoire va balayer cette aristocratie.
Cette aristocratie est en train de vivre ses derniers mois.
Samedi 14 avril 2012 :
Sur son blog, Paul Jorion écrit :
L’ÉCLATEMENT DE LA ZONE EURO : L’INSTANTANÉ.
Ce que vous voyez sur ce graphique produit par l’agence de presse
Bloomberg, c’est l’éclatement de la zone euro. Sous la ligne horizontale, on
voit les sommes qui quittent de mois en mois différents pays tandis
qu’au-dessus de la ligne horizontale, on retrouve les mêmes sommes ventilées
par pays où ces sommes aboutissent.
Les gagnants : 1. Allemagne, 2.
Pays-Bas, 3. Luxembourg.
Les perdants (les plus tristes en premier) : 1. Italie, 2. Espagne, 3.
Irlande, 4. Grèce, 5. Portugal, 6. Belgique.
Le graphique a été produit par la rédaction de Bloomberg à partir des
données fournies par les banques centrales des différents pays de la zone euro.
Un pays dont l’argent sort, en signale les montants. De même pour un pays qui
le reçoit, la réglementation intérieure de la zone euro obligeant le pays
receveur de prêter le même montant au pays donneur.
Si des sommes quittent un pays, c’est bien sûr que leurs habitants
(riches) craignent de se retrouver du jour au lendemain en possession de lires,
pesetas, punts ou Irish pounds, drachmes, escudos, francs belges, dévalués.
Pour donner un ordre de grandeur, en mars, par exemple, 65 milliards
d’euros ont quitté l’Espagne.
N.B. : La Suisse n’étant pas dans la zone euro, les mouvements de
capitaux vers la Suisse n’apparaissent pas sur le graphique.
Espagne : la dette publique va bondir à 79,8 % du PIB en 2012.
La dette publique de l’Espagne devrait bondir de plus de onze points en
2012, à 79,8 % du PIB, a annoncé mardi le gouvernement, contraint à un effort
de rigueur sans précédent pour rétablir la confiance des marchés et de ses
partenaires européens.
La dette publique passera de 68,5 % du PIB à la fin 2011 à 79,8 % du
PIB, un niveau qui reste inférieur au chiffre de 90,4 % qui sera la moyenne de
la zone euro, a indiqué le ministère espagnol du Budget, en marge de la
présentation au Parlement du budget 2012 du pays, marqué par des mesures de
rigueur sans précédent.
L’Espagne compte 4,75 millions de chômeurs en mars, a annoncé le
ministère de l’Emploi. Il s’agit du huitième mois consécutif de hausse du
chiffre du chômage, ce qui le situe à un niveau record depuis la première
diffusion de ces statistiques mensuelles en 1996, et a fortiori depuis le début
de la crise en 2008.
En mars, 38.769 chômeurs de plus ont été comptabilisés, soit une
augmentation de + 0,8 % par rapport à février, et + 9,6 % sur l’année.
Avec une économie atone, le pays souffre du taux de chômage le plus
élevé parmi les pays de l’OCDE et de l’Union européenne : selon l’Institut
national de la statistique (Ine), ce taux était de 22,85 % de la population
active fin 2011.
Pour l’office européen des statistiques, Eurostat, l’Espagne affichait
même un taux de chômage de 23,6 % en février.
Grèce : report à mercredi de la réunion des dirigeants politiques.
La réunion des dirigeants politiques grecs prévue ce mardi pour valider
les réformes exigées par les bailleurs de fonds d’Athènes en échange d’un
deuxième plan d’aide a été repoussée à mercredi, a déclaré un responsable
gouvernemental grec.
Un responsable de parti qui n’a pas souhaité être identifié a indiqué
que ce report était lié au fait que les dirigeants des formations politiques
n’avaient pas encore reçu le texte du projet d’accord sur ce plan de
renflouement de 130 milliards d’euros.