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Anthony Michel

Anthony Michel

Auteur éditeur d'abord des aventures de Toni Truand (romans argotiques d'espionnage) puis d'essais décalés (Antoine Chimel) puis d'essais ésotériques, philosophiques et politiques :
Résigné et Révolté  ;
L'aNarque, l'Homme-anarchie ;
La Confiance en l'Esprit.

Auteur du projet nommé Les Cahiers d'un Anarchiste conservateur

Plus d'infos sur ses parutions : site de vente | Les livres d'Anthony Michel

« Pour toute info sur mes ouvrages, travaux d'écriture et actions,
n'hésitez pas à me contacter à l'adresse suivante : anto.mi@wanadoo.fr »

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  • Premier article le 13/06/2015
  • Modérateur depuis le 27/08/2015
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Derniers commentaires




  • vote
    Anthony Michel Anthony Michel 28 août 2015 12:07

    @lupus

    Tu peux trouver la position que j’exprime dans cet article un peu (ou très) utopique.
    Je tiens ici à préciser que, pour moi, elle ne l’est pas tant que ça dans la mesure où ses références sont plus empiriques que théoriques (il ne s’agit pas, par exemple, d’attendre sagement le Grand soir en se gargarisant de telle idéologie) et qu’elles reposent sur quelque chose de palpable au quotidien : ce que George Orwell appelait la common decency (évoquée brièvement dans l’article) ou, francisée, la décence ordinaire, constituée de toutes les règles de civilité minimale (à commencer par tout ce qui forme la politesse) entre gens ordinaires, qui te paraissent évidentes et qu’on trouve toujours plus chez l’homme modeste du quotidien que parmi l’hyperclasse osant finalement toujours plus nous donner des leçons d’économie (pour toujours plus nous dépouiller) que de morale puisque, dans le deuxième cas, elle serait bien illégitime...
    Orwell nous disait que la décence ordinaire, c’est ce qui nous vient spontanément à l’esprit et qui nous rappelle d’abord ce qui ne se fait pas plutôt que ce qui doit se faire. Refuser certaines choses c’est déjà l’amorce d’une posture révolutionnaire.
    Alors je sais qu’au quotidien il peut parfois sembler difficile de refuser, surtout quand il s’agit de bouffer.
    Mais tant qu’on a conscience de notre asservissement, on est peut-être toujours un peu moins asservis. C’est « toujours mieux que si c’était pire », j’oserais dire sans ironie...
    Il faut alors savoir créer des occasions de constituer des réseaux d’entraide entre tous ces gens suffisamment conscients et résistants puis essayer de ne pas consommer telle chose voire de saboter autre chose. Je sais bien, sinon, que le « je veux faire » sera toujours limité, dans la pratique, par le « je peux faire ».
    Mais rien ne nous empêche demain de se comporter en Inuit, comme je l’indique dans l’article ! ;)



  • 2 votes
    Anthony Michel Anthony Michel 28 août 2015 11:44

    @Jean Keim

    L’article est, en réalité, un extrait de mon prochain livre en quatre tomes intitulé Anarchiste conservateur. J’y écris également que « donner est logiquement l’acte essentiel puisque, sans don initial, on ne peut recevoir ni rendre ».
    Si on peut concevoir qu’il peut y avoir don sans partage, il n’y a pas partage sans don. L’entente et l’entraide — valeurs à mettre en permanence en avant et en application le plus possible afin de faire vivre une contre-société populaire inadaptée à une anthropologie néolibérale déshumanisante — se constituent de dons et contre-dons de natures écrite, orale ou matérielle.
    Une approche plus spirituelle — bien qu’il ne faille pas ignorer ce que le partage, comme cité précédemment, apporte de positif au niveau de l’esprit et de la vie intérieure — amène à considérer également que tout don est partage. D’où une certaine conception de la charité à travers notamment la pensée suivante « qui donne reçoit » ; conception non nécessairement religieuse si on l’associe à l’agapè grecque. Dans un petit livre intitulé La confiance en l’Esprit, je rappelle ainsi l’agapè, il « désigne l’amour pour la vérité et l’humanité, [...] l’amour spirituel [...] qui nous permet de découvrir, comprendre et savoir, également d’acquérir bonnes visée et conduite. C’est encore l’amour « pour ce qui nous semble juste » et « plus largement et certainement cet amour – même inconscient et restant inconditionnel – que nous avons pour la vie elle-même ».



  • vote
    Anthony Michel Anthony Michel 28 août 2015 11:24

    @Soi même

    Plus haut, vous dites (au passage, en cherchant un peu les hostilités) : « vous ne savez pas de quoi vous parlez, vous rajoutez une notion égoïste qui n’a rien à faire avec le don. »
    Il faut choisir alors ! Selon vous, l’article rattache le don à l’égoïsme oui ou non ? Compte tenu du ton entrepris, je me permets de vous dire qu’il me semble que vous avez quelques difficultés de lecture... Surtout si vous en avez autant qu’à l’écriture. « si vous étiez pas égoïsme comme pourrais vous vous occuper de soi même. » J’ai compté six fautes tout de même dans cette portion de phrase...



  • 4 votes
    Anthony Michel Anthony Michel 27 août 2015 14:12

    @Soi même

    Je pense que mon propos vise plutôt à ne pas concevoir le don sous un angle égoïste... Maintenant, intéressé (contrairement à désintéressé) ne veut pas dire forcément égoïste... En outre, nous pouvons concevoir que l’esprit du don réside, en soi, dans la charité. 



  • vote
    Anthony Michel Anthony Michel 29 juillet 2015 13:12

    @coinfinger

    Ce n’est pas parce qu’une chose est banale qu’elle est erronée ou à moquer... Je ne vois pas en quoi la posture proudhonienne en matière de religion est si risible. Je trouve que votre propos manque d’arguments quant à désigner Proudhon comme un escroc ; aussi, que, sur le long terme, Proudhon a eu raison sur Marx sur le plan des propositions. Le globalisme marxiste (matérialisme dialectique) peut nous inviter à attendre que le système capitaliste s’effondre de lui-même, au stade où les contradictions internes deviennent implosives. Les idées proudhoniennes forment une boîte à outils anticapitalistes importants à redécouvrir. Le marxisme peut continuer de nous parler, avec une éventuelle prétention et un certain dogmatisme, du monde de demain, le proudhonisme (s’il signifie quelque chose) nous parle de celui d’aujourd’hui, pour peu qu’on veuille faire l’effort de réviser les idées en question. L’empirisme du second ne peut que nous attirer dans la mesure où Proudhon vivait beaucoup plus ses idées, sans chercher spécialement à définir une globalité systémique mais à considérer, par exemple, qu’un certain nombre de notions pouvaient sembler contradictoires parce que l’homme l’est lui-même (je pense au cas de la propriété). 

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