"le peuple ne s’est pas plaint lorsqu’il a recu l’aide europenne"
Ah bon ? c’était quoi cette aide ? des médicaments ? des salaires meilleurs ? où des milliards pour les banques étrangères....La meilleure des aides à fournir à l’état grec serait de l’aider à récupérer la fiscalité qui lui échappe via les paradis fiscaux. Au passage çà serait aussi intéressant pour les autres états. Mais çà ne passionne ni Merkel, ni Junker, ni Hollande....Par contre pressurer le peuple grec pour en faire un exemple de miséreux qu’on pourrait, à tout moment, mettre sous le nez de tous les "regimbeurs" de l’UE, sur l’air du : voilà ce qui vous attend si.......
Les bolchos sont arrivés au pouvoir, comme Mao et Castro ailleurs, dans une contrée où le capitalisme n’avait pas eu le temps de réaliser l’accumulation primitive du capital, qui est nécessaire si on veut que les prolos puissent améliorer leurs conditions d’existence, but principal de toute révolution socialiste. La chaine du capital s’est rompue dans les anneaux les plus faibles (dixit Lénine), et pas dans ceux où on l’attendait.
Lénine est le seul dirigeant marxiste (avant Deng Xiaoping) qui a analysé cette situation et compris que seule une période (plusieurs générations pour Lénine, un demi siècle pour Deng) de compromis avec les capitalistes pourrait résoudre le retard de ces sociétés.
La différence entre le capitalisme tout court et le capitalisme de la NEP ou chinois se situe au niveau du rôle de l’etat. Dans le premier cas le capital se sert de l’état pour dominer et exploiter la société alors que dans le second c’est l’état qui contrôle directement (entreprises étatiques) ou indirectement (Jointventures) le capital aussi bien national qu’étranger..
Je viens de regarder l’épisode 1, ça nous change sensiblement des romans couramment diffusés en France. Toutefois, je remarque que O Stone néglige, lui aussi, la correction infligée par Joukov en Manchourie (mars 1940) aux japonnais soldée par un pacte de non-agression, encore un, signé entre Staline et les japonnais, qui sera respecté jusqu’en 45.
De ce jour Staline sait qu’il dispose d’une troupe d’élite qu’il pourra engager, si nécessaire, contre les nazis lorsque ceux-ci, bien qu’usés par la résistance soviétique, approcheront de Moscou.
La bataille de Moscou qui signe la fin du "blitzkrieg", est le véritable tournant de la guerre.