J’ai suivi cette émission. C’est
toujours amusant .L’indignation du journaliste de Canal,
chevalier blanc de la liberté et de la déontologie journalistique
laissait rêveur. Tous ces « journalistes » , quelle
que soit leur « Chaîne », entonnent la même chanson, la
même ritournelle propagandiste :
« La droite, c’est mal, le FN ,
c’est TRES mal, si cela correspond à la volonté du peuple, c’est du
POPULISME, Wauquiez est nul, Mélenchon un clown, que reste-t-il
dans le bateau ? Le petit banquier de chez Rotschild !
Poutine est un dictateur dangereux, Trump un crétin, l’UE c’est
super ; le patriotisme c’est ringard, la mondialisation c’est cool,
il faut accueillir tous les migrants etc...etc.. »
Cette chanson, sans le moindre fausse
note, tous nos valeureux « journalistes » épris de
liberté et de DEONTOLOGIE, la reprennent sans cesse, ils l’ont
parfaitement intériorisée et monsieur Bolloré et madame Delnotte
n’ont pas besoin de leur souffler la partition.
La suite de l’émission illustrait
parfaitement le propos. Un grand clown est venu proposer, sur le ton
sarcastique qui va de soi, un reportage sur les « fachos »
qui prétendaient bloquer l’arrivée de migrants clandestins. Un
« journaliste », sourire narquois aux lèvre, leur
faisait dire que ces gens n’étaient pas des demandeurs d’asile
politique, que leurs pays n’étaient pas en guerre. Ricanements (le
ricanement devient le pain du commentaire politique !).
Le clown enchaînait : « Nous
avons interrogé un de ces migrants qui a fui la guerre en Guinée
Conakry ». Personne ne bronche. Il y a là le panel habituel
des « journalistes » de l’émission, le « héros »
de Canal, et le type qui est à sa droite et qui vient de mener une
enquête sur Bolloré en Guinée...Personne peur signaler qu’il n’y a
pas l’ombre d’un soupçon de guerre en Guinée Conakry !
Comment peut-on accorder une seconde de parole publique à ce bouffon qui courrait de studio en studio pour "sommer", (au nom de quoi, de qui ?) la France d’intervenir en Irak derrière Busch, dont il est le caniche. Sans parler de la Libye, la Syrie... Si, la parole il faut la lui laisser pour tenter de s’expliquer devant le TPI...
C’est toujours surprenant un type qui tient une promesse électorale.
Promesse électorale que tous les autres avaient faite avant lui, ils ont toujours trahi ensuite.
D’après le site Dreuz :
Nous sommes le 4 juin 2008. Barack Obama fait campagne
pour la présidence des Etats-Unis. Devant l’auditoire
pro-israélien de l’AIPAC (l’American Israel Public Affairs
Committee), il déclare que « Jérusalem restera
la capitale d’Israël ».
Barack Obama :
» Tout accord
négocié entre Israël et l’Autorité palestinienne doit préserver
l’identité d’Israël en tant qu’État juif doté de frontières
sûres, reconnues et défendables… et Jérusalem restera la
capitale d’Israël et elle doit rester indivise. »
Cette promesse de campagne
suscita une ovation de la part des 7 000 personnes présentes.
Obama reçut des éloges de la part d’organisations
pro-israéliennes aux États-Unis (1).
En février 1992, Bill Clinton est au milieu
de la primaire démocrate. Il déclare soutenir la
reconnaissance de Jérusalem comme capitale d’Israël.
Plus tard dans la campagne
électorale, Clinton fait la promesse que lui et son vice-président
Al Gore » appuieraient Jérusalem en tant que capitale de
l’Etat d’Israël ». (2)
Et en 1995, il refuse de signer
le Jerusalem Embassy Act, loi adoptée à une large
majorité dans les deux chambres du Congrès, et qui stipule que
l’ambassade américaine doit déménager à Jérusalem d’ici cinq
ans. Les trois derniers présidents américains ont tous signé une
renonciation tous les six mois, empêchant la mise en œuvre de cette
loi – jusqu’à lundi 4 décembre où le Président Trump n’a
pas signé. (2)
Année 2000– année électorale. George W.
Bush promets de déplacer l’ambassade à Jérusalem,
et attaque Clinton pour avoir manqué à sa promesse. À un moment
donné, il déclare : » je commencerai le processus dès
que j’aurais prêté serment. »