Je vais être 100% subjectif. J’aurai été plus sensible à votre démonstration si :
- La longue tirade d’Etienne Chouard, Non ! (à titre personnel, j’ai adoré ce qu’il a dit, mais puisque votre sujet est la méthode Atali pour discrédité son adversaire, c’est hors sujet)
- La musique, Non ! (100% subjectif je vous l’accorde)
- et surtout j’aurai aimé un arrêt sur image, pour expliquer la méthode en cours et ensuite reprise de la vidéo pour voir la méthode en application. Ainsi la démonstration aurait été plus "à froid" et sans doute plus efficace et pédagogique.
Une autre approche aurait été d’afficher un décompte du nombre de fois où une méthode aura été utilisée au cours de la passe d’arme (par exemple X interruption de son adversaire).
Les référendums ont en plus l’avantage (ou l’inconvénient si on se place du côté de l’oligarchie) de définir un point précis de politique, alors que lors d’une élection ou d’un sondage sur des personnes, l’électeur choisi juste celle ou celui qui définira la politique à sa place.
Certains pourraient objecter que le candidat à une élection doit présenter un programme. A ceux là il est facile de rétorquer que la présidence de F. Hollande nous montre qu’un candidat peut très bien jeter son programme à la poubelle une fois arrivé au pouvoir sans que son présence à l’Elysée soit remise en question.
La thèse de Vélikovsky est la plus révolutionnaire qu’il m’a été donné de lire et c’est d’autant plus impressionnant qu’elle a été écrite en 1950.
Elle est d’abord une explication logique à tous les mythes religieux et une nouvelle interprétation des textes sacrées (ce que beaucoup ne le lui ont jamais pardonné). Après avoir lu Vélikovsky, on ne peut plus lire les textes sacrés ou mythologiques avec le même regard.
Elle a été ensuite à l’origine de plusieurs anticipations astronomiques en contradiction avec les connaissances de l’époque et qui se sont avérés exactes par la suite, parmi elles citons :
- Jupiter émet des signaux radios.
- le sol de Vénus est beaucoup plus chaud que celui de la terre.
- la Terre est dotée d’une magnétosphère dont la portée atteint la lune.
Elle est enfin particulièrement hallucinante quand on se laisse imaginer ce que les gens de l’époque ont pu vivre.
Bref, "Mondes en collision" est un livre que je conseille vivement à tous ceux qui n’ont pas peur de remettre en question leur certitudes.
Cependant, Sparte n’était pas envahi et sa liberté n’était pas menacée.
R / Il est vrai que c’ est sparte qui a fait la guerre à la méssénie .
Mais on peut considérer que pour pouvoir respecter les institutions de
Lycurge , ils avaient besoins d’ esclave pendant qu’ ils s’ adonneraient
complètement à l’ art de la guerre seule garantie de leur propre
liberté.
Partant du principe que c’est la guerre à la Méssénie et la volonté de Sparte de soumettre les mésséniens durablement qui a engendré les institutions de Lycurge, je dirai plutôt que c’est leur besoin d’esclaves qui a engendrée les institutions de Lycurge et la nécessité de s’adonner complètement à l’art de la guerre.
Etant entendu que personne n’a exigé d’eux qu’ils soumettent la Méssénie, ils ont eux même créé le problème politique qui a exigé qu’ils se transforment en dictature militaire, avec toute la perte de liberté qu’un tel régime exige de ses citoyens.
ils s’ adonneraient complètement à l’ art de la guerre seule garantie de leur propre liberté.
Et encore une fois, leur art de la guerre les a privé de leur liberté et n’a servi qu’à garantir leur domination sur la Méssénie.
Là je crois qu’on n’arrivera jamais à se mettre d’accord ...
Ceci étant, dans d’autres pays et dans d’autres période, la pratique de l’art de la guerre est dans certaines conditions nécessaire à garantir la liberté. Mais là, on risque de partir dans un autre débat.
Le prix de leur liberté était une vie très austère et l’ asservissement des autres .
Non, c’est justement l’asservissement des Mésséniens qui a privé les citoyens de Sparte de leur liberté de vivre autrement que comme une machine à tuer.
Toujours le même désaccord : là où tu vois le prix de la liberté, je vois le prix de la domination.