@Qiroreur Vous n’êtes pas trop difficile comme public. Car si l’idée est bonne, le texte est inexistant et le potentiel humoristique n’y est pas, sans parler de la lourdeur du rythme et des coupures chaotiques, trop d’improvisations pas ou peu de dialogues écrits à l’avance, c’est dommage car ils ont un potentiel autrement plus prometteur que cette caricature qui réussit tout de même l’exploit d’être en dessous de l’original, même si les voix et les postures sont assez réalistes, c’est justement pour cela que je trouve dommage qu’ils ne travaillent pas juste un peu plus dessus car ça pourrait vraiemnt être drôle.
Ajoutons à ces quelques casseroles une
petite apologie de la zoophilie, en effet "Un chien qui traverse la rue ça
peut être votre père", selon Yann Moix :
Heu là on n’a pas compris la même
chose, je n’aime pas Yann Moix depuis que je l’ai vu chez Dechavannes dans le
public il intervenait en tant que spectateur "éclairé" bref, mais
vous n’avez pas saisi le sens de ses propos, il dit que ses pères ou
"parents" spirituels ne sont pas ses bouseux de parents biologiques
qui l’ont chié sur la planète et sans prépuce s’il vous plaît, mais tous les
gens qu’il rencontre car il fait co-naissance avec donc il apprend d’eux,
devient ou partage une part d’eux, donc même si ça doit être un beau foutoir
dans sa tête à Yann, il essaie de dire que ceux qui lui apportent connaissance
et évolution spirituelle ce sont les êtres dont il croise le chemin, ne serait
ce qu’un chien, qui lui apprendrait à faire pipi sur un réverbère, comme une
voyante qui lui prédit un grand avenir dans le cinéma et comme toutes les
voyantes elle a un peu exagéré pour flatter le client, mais, elle lui a quand
même appris quelque chose, voire donné un nouveau sens à sa vie de pélerin
perdu, voyez, il aura apprit quelque chose de plus sur lui même, la catastrophe,
c’est quand il a pris BHL comme prof ou père, résultat, après quelques années
de dressage, c’est la règle du jeu, n’est ce pas, il finit à la place de Caron,
trop BHLment proche physiquement parlant tandis que Yann est moche mais
endoctriné par BHL, c’est donc moins voyant mais quand même de plus en plus évident
qu’assis à la place de Caron ou de Moix, c’est BHL qui parle via leurs images,
BHL est jaloux donc il n’aime pas la capillarité arrogante d’un Caron qui
ressemble un peu trop à du plagiat inconscient, mais ceci est une autre
histoire et dire que les complotistes ne verront que du feu en pensant que
Caron est viré car il aurait tenu tête à BHL, que nenni, BHL a organisé ça dès
le départ, car trop jaloux du physique de Caron qui lui rappelle ses jeunes
années avant entartements multiples il a voulu le détrôner car trop clone est Caron,
et pan dans l’oignon, donc trop voyant et narcissiquement dur à avaler pour BHL
vieillissant tristement, n’échappant pas aux ravages du temps, tel un Attali
mais aux tempes grisonnantes, au gros nez de pochtron et aux yeux d’amphétaminé
chronique qui peine à faire jouir le baril d’Ariel dans le Dombass, alors il a
décidé de changer de caniche et il place Moix, bien moins avenant qu’un Carron
vous en conviendrez, glamourement parlant et sex à pilement parlant, on a plus
envie de se faire tailler une pipe ou broutter le minou par Caron que Moix, si
on veut rester honnêtes sans discriminer qui que ce soit et surtout pas les
moches, quoique...
BHL est devant vous, et le plus beau coup que BHL aie réussi, c’est de faire
croire que vous ne le voyez pas alors qu’en fait si, ça vous rappelle pas
quelqu’un ça ? Remplacez les bigoudis par des cornes et vous aurez un aperçu de
la Lucie qui se laisse faire.
Bien heureux les simples d’esprit car le royaume des cieux est à eux, en effet, plus d’instinct et moins d’intellect ne nous ferait pas d mal pour rester sur le chemin de la sagesse, car voyez où mène la masturbation intellectuelle, à des débats entre Onfray ou BHL, à des trillards de pixels quotidiens déversés sur internet via des échanges plus ou moins superficiels servant à masquer le manque de réponses à nos questions existentielles pendant que les requins de la finance, les marchands du temple spéculent sur le prix de nos existences, car l’argent est le seul nerf de la guerre, de la qualité de vie, de l’influence individuelle ou collective, le dieu fric domine tout et dispose de nous comme d’autant de relais incarnés en semblant d’êtres humains qui malgré qu’ils soient simples d’esprit n’en sont pas moins esclaves, heureusement pour les plus aveugles et les plus benêts, ils sont persuadés d’aoir de la chance et d’être privilégiés, malheur aux lucides, l’enfer de la dépression les guette à l’instar du dernier alpagué en date célèbre aux démons de l’antre de la folie : Guy Birenbaum. Nietzsche a connu les affres de la torture mentale au point d’en préférer la fuite dans la folie, beaucoup plus reposante à bien des égards, mais servira t’il, ce sacrifice presque volontaire, à lui faire croire qu’il est devenu simple d’esprit parce que fou ? Rien n’est moins sûr, que le royaume des cieux lui appartiennent, peut être éventuellement, de longues vacances méritées mais longtemps refusées à un cerveau qui ne demandait qu’un peu de repos avnat de tilter et s’évader loin par delà les frontières de son propriétaire... Douce nuit à vous