Marcel Vincent

Au final, malgré tous les fils plus ou moins alambiqués à suivre disant "dieu existe parce que... ceci... cela...", cela se résume toujours malgré tout à "dieu existe parce que en tant qu’humain j’ai besoin d’y croire pour expliquer ce qui m’entoure".

La différence entre avant et maintenant, ou entre les violeurs comme Dutroux ou Louis et les violeurs courant comme dans ce fait divers, est plus que notable. Dans un cas, personne n’est là pour les soutenir ou chercher à nuancer. Dans l’autre, les familles des agresseurs soutiennent les bourreaux, famille au sens large, car ethnique.
Dans un cas, les agresseurs et monstres se cachent ou agissent en douce pour ne pas être pris. Dans l’autre, c’est à la vue de tous dans un sentiment d’impunité.
Il suffit d’aller en spectateur aux tribunaux jugeant la petite délinquance pour ceux qui en douteraient encore.

Quand bien même l’on n’aime pas le personnage de Jean Robin, et moi même m’en suis gentiment moqué parfois, la fermeture d’une maison d’édition est autre chose. Et je pense sincèrement que cette fermeture serait très regrettable.
C’est la variété des opinions accessibles qui permet les débats (pour ceux qui en font encore et n’insultent pas celui qui ne pense pas pareil, espèces hélas trop répandues) et l’esprit critique.

En fait, je pense depuis longtemps que Bourdin cherche à être le Larry King français, avec sa manière de se considérer comme LE journaliste, au dessus des puissants, paré de son armure prétendue d’impartialité et de son "droit" de les passer à la question.
Alors qu’il est juste partial et grossier...

Eh oui, il n’y a pas toujours une bonne et une mauvaise solution. Il peut n’y en avoir que des mauvaises.
Après, selon la morale de chacun, ce qui peut être vu comme mauvais par l’un pourra ne même pas faire frémir de remord un autre...