Une seule question. Pouvez-vous nous donner ne serait-ce qu’une reference d’un de vos ouvrages, essais, poemes, chansons, contes pour enfants, court-metrages, ou ne serait-ce qu’un aphorisme ou une bonne blague ?
En d’autres termes une creation, un travail creatif..., une expression du Verbe a travers votre personne humaine ?
Ce serait dommage qu’un grand initie tel que vous consacre son temps et gache son talent et sa sagesse a la redaction de commentaires baveux sur des flux de commentaires...
Pour le reste, M. Burensteinas a sans doute ses limites, comme n’importe quel etre humain de cette dimension, fut-il initie, mais il a le bon gout de l’humilite, de la recherche, et de la creation...
Peut-on se passer de l’industrie et du progrès technologique sur une planète qui comptera bientôt 9 milliards d’êtres humains ?
Le progrès technologique ne rétablit pas de l’équité dans le monde, au contraire. Une minorité en bénéficie. Ce ne sont pas les pays en voie de développement qui consomment le plus de voitures ou de frigos. C’est un leurre de dire que la planète ne pourra pas suffire, parce que nous serons plus nombreux. C’est une injustice totale : sur 7 milliards d’humains aujourd’hui, la moitié n’a pas accès à la nourriture pendant que les autres se bâfrent et gaspillent à outrance. Un cinquième de l’humanité consomme les 4/5es des ressources produites. Ce serait très pernicieux d’invoquer la démographie pour dire qu’on ne va pas s’en sortir. Non ! Plusieurs milliards d’humains ne s’en sortent déjà pas. Ce ne sont pas les pauvres qui épuisent les ressources. La démographie n’est pas en cause. Je sens cet argument s’insinuer de façon très vicieuse.
Depuis le XVIIeme siecle, on a un peu evolue en tant qu’espece... a condition de le vouloir bien entendu :) La Cigale et la Fourmi 2.0 La Cigale, ayant chanté Tout l’été, Se trouva fort dépourvue Quand la bise fut venue : Pas un seul petit morceau De mouche ou de vermisseau. Elle alla crier famine Chez la Fourmi sa voisine, La priant de lui prêter Quelque grain pour subsister Jusqu’à la saison nouvelle. “Je vous paierai, lui dit-elle, Avant l’Oût, foi d’animal, Intérêt et principal. ” La Fourmi n’est pas prêteuse : C’est là son moindre défaut. Que faisiez-vous au temps chaud ? Dit-elle à cette emprunteuse. Nuit et jour à tout venant Je chantais, ne vous déplaise. Vous chantiez ? j’en suis fort aise. Eh bien ! dansez maintenant. … Inspirée par ce conseil, La Cigale, Heureuse et joyeuse, dansa, Puis chanta dans le soleil. Sa liesse alentour berça Insectes et fleurs du maquis. Ce bonheur, tous, les conquit. Du chant, elle tissait du rêve, Et de sa danse, du sourire. A notre Cigale ils offrirent Festin de nectars et sèves La fourmi, docte économe, Travaillant comme bête de somme, Tomba gravement malade. Un jour, on la trouva roide. Sans été, ni chant, ni vers, Sa vie ne fut qu’un hiver.