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njama

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En avatar c'est bien moi, un portrait fait à l'été 2015 d'après selfie qu'une amie égyptienne m'a offert, j'en fus le premier surpris de l'avoir inspirée d'aussi loin, je ne m'y attendais pas ! Je l'avais mis dans mon profil ici sur ce site un certain temps sans explication. Il est très ressemblant, ajoutez quelques petites rides, trois cheveux en moins, ceux restants un poil éclaircis, une paire de lunettes en plus et il serait assez bien actualisé. L'âge nous métamorphose en douceur, c'est juste la vie, j'ai eu 65 ans récemment, c'est très loin d'être un drame.
Bien qu'étant par nature très discret sur ma vie privée, je m'aperçois avec le temps que le pseudonymat a ses limites, frustre des interlocuteurs, ou les égare, mon pseudo "njama" aidant à la confusion. Je n'en changerai pas, il me suit partout sur le web depuis une bonne douzaine d'années, je ne suis pas un troll. Derrière certains de mes commentaires, pseudo aidant, on m'a pris parfois pour un(e) africain(e), un(e) arabe, croyez bien que cela m'amusait et en fut fort flatté d'avoir pu paraître aussi humain(e) et cosmopolite du seul fait de l'expression de quelques-unes de mes diverses affinités intellectuelles, spirituelles, politiques, culturelles quoi !
Que dire de moi, une vie assez ordinaire enfin presque, je suis un peu monsieur toulemonde , je promène mon histoire singulière comme lui promène la sienne, et vous la vôtre.
Je suis né et j'habite dans le "Graaand Nooord" comme disait Galabru chez Les Ch'ti, très exactement sur la frontière à côté de nos amis belges. Je me sens d'ailleurs franco-belge. Il y a quelque chose d'exaltant à franchir une frontière, à l'enjamber, à la transgresser parfois, je le sais depuis la petite enfance, du temps pas si lointain où il y avait encore des douaniers en brigades volantes et des sentiers de contrebande dans la campagne pour du tabac. L'âge adulte et mes voyages me l'ont confirmé, les frontières c'est politique et c'est dans la tête, on peut se faire des amis partout, dans chaque pays on y trouve surtout des gens sympa, et on finit par se sentir étranger nulle part, et comme Diogène de Sinope habiter tous les pays de la terre, au moins en esprit.
Pour l'éducation, comme tous les enfants elle s'est faite dans les écoles où m'avaient envoyé mes parents. J'ai eu quelques excellents professeurs "qui m'ont appris à apprendre", je les en remercie, et d'autres moins charismatiques, que je remercie également pour le contraste qu'ils m'en ont donné sans s'en apercevoir, pour avoir préféré regarder par la fenêtre, et pour leurs enseignements.
Bac scientifique Mention Bien en poche, c'est ce qui nous "anime" qui m'intriguait, me magnétisait, tous ces ressorts de l'activité sociale, et individuelle, ce mouvement brownien que je voulais comprendre, décrypter, ce qui m'animait, et je comptais bien m'orienter vers une fac de philosophie ou de psychologie, ou d'histoire peut-être... une orientation vers des connaissances anthropologiques en somme me semblait au flair une bonne piste à suivre
Mon souhait fut illico très très mal reçu et retoqué par mon patriarche de père, par un "si c'est ça tu prends la porte !" joignant avec son bras et son index, le geste à la parole !
Médecin, généraliste puis radiologue, formaté par son époque d'avant guerre et la fac de médecine, positiviste assumé, (pour se rassurer ?), tout ce qui était "psy" ou apparenté n'était pour lui que charlatanisme, sujet à intrusions, à percer l'âme et embrouilles... familiales sûrement, du moins sociales. C'était sans appel ! Peut-être craignait-il trop d'éloignement intellectuel entre nous si je m'aventurais dans un domaine qui l'horripilait vraiment  ? ou quelques destins périlleux dans cette direction pour sa progéniture ? ou les deux ? vrai que ses études de médecine avaient été un ascenseur social dans son destin et l'avaient rendu petit hobereau de province.
Mais voilà, la médecine ou être notaire ne m'intéressait pas, en rien, il me fallait choisir, action = réaction, j'ai pris la porte, je n'en ferais qu'à ma tête ! Un virage dans ma vie, à tourner les talons.
Les années passant, je me suis dis que sa réaction avait peut-être été au final une chance pour moi, qui sait si après une fac de philo je ne serais pas devenu un vilain petit sophiste... le salut est parfois dans l'adversité.
J'irai quand même m'inscrire en terrain neutre en sciences éco par curiosité pour voir à quoi ressemble une fac, elle m'aura appris quelques bases des grandes théories économiques, celle marxiste particulièrement qui s'enseignait encore à l'époque. Une inopinée grande et longue grève m'en libéra au printemps après quelques mois, il me fallait rebrousser chemin. Je quittais le nord pour le sud à y faire quelques boulots saisonniers, et trois sous en poche je me mis à voyager.
Après les (frustrantes) obligations militaires où l'on se sent juste 'un corps" pris en otage je refis une tentative en fac de droit, pas plus motivante, même si quelques matières étaient assez passionnantes, histoire et philosophie du droit, droit constitutionnel pour comprendre comment cet édifice alambiqué s'est construit comme en géologie par strates successives et a muté au fil des siècles pour nous donner ces montagnes de lois aujourd'hui, qui nous asphyxient parfois. Non ce n'était pas ma route, il me fallait en changer.
Aprés reflexion, j'abandonnais donc l'université pour celle de la rue, de la vie, après tout j'avais appris à apprendre, je n'avais pas besoin d'être chaperonné par un maître, j'avais les clés pour étudier, pour comprendre. Il me fallait aller de l'avant, à l'aventure et construire mon encyclopédie.
Des petits boulots encore, des trois sous encore et des voyages encore. En 82 je me mariais, puis une vie professionnelle un peu assagie, un vrai patchwork qui m'aura fait pénétrer différents univers, qui ne méritent pas d'en faire l'inventaire, c'était la page d'avant, j'ai fait valoir mes droits à la retraite. Trois enfants, cinq petits enfants, six bientôt... dont deux franco-mexicains, un pont vers un autre continent que la Vie m'a offert. Me voilà, franco-belge-mexicain.
Intello, un peu quand c'est nécessaire, il faut, savoir se défendre parfois, mais suis autodictate d'une manière générale, et manuel aussi, très bon bricoleur, gamin j'adorais observer les ouvriers..., je sais rénover une maison de A à Z, j'évite le gros oeuvre... trop fatiguant.
Orientation politique internationaliste... et en dirais plus peut-être un jour.

Tableau de bord

  • Premier article le 22/02/2016
  • Modérateur depuis le 11/06/2016
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Derniers commentaires




  • 2 votes
    njama njama 19 août 2020 12:21

    Et donc nous avons un pays voisin du Liban

    — qui a dans son arsenal de quoi faire péter Beyrouth

    "La première vente de la GBU-28 à l’exportation a été celle de 100 unités à Israël en avril 2005. Leur livraison a été accélérée à la demande d’Israël en juillet 2006"

    — qui a un arsenal nucléaire

    — qui a proféré récemment des menaces de destructions de Beyrouth, récemment comme en 2018 devant l’ONU

    — qui viole régulièrement l’espace aérien libanais pour commettre ses actions terroristes contre la Syrie

    — qui s’est réfugié derrière un avion militaire russe pour protéger ses F-16 de la DCA syrienne

    — qui a déjà agressé massivement le Liban en 2006

    ...

    ça en fait quand même un sacré suspect !!!!!! 



  • vote
    njama njama 18 août 2020 16:40

    (suite)

    On peut enfin se demander si les 2 750 tonnes de nitrate d’ammonium ont toutes réellement explosé. Si c’était le cas, la ville de Beyrouth serait totalement rayée de la carte, à en croire les spécialistes. Selon certains experts, il ne restait finalement dans ce hangar numéro 12 « que » 300 tonnes, le reste ayant été expédié pendant ces sept dernières années vers la Syrie où elles ont servi pour la guerre.

    On le voit, l’enquête sur la double explosion pourrait impliquer de nombreux acteurs régionaux et internationaux parmi tous ceux qui s’étaient mobilisés à l’époque pour opérer un changement de régime en Syrie. Le risque est donc grand de voir l’enquête enterrée en pointant simplement le doigt vers des lampistes négligents et corrompus.
    (...)
    Source Investigaction
    Majed Nehmé : « Il ne reste plus qu’à organiser les funérailles du modèle libanais » 18 Août 2020 Grégoire Lalieu

    https://www.investigaction.net/fr/majed-nehme-il-ne-reste-plus-qua-organiser-les-funerailles-du-modele-libanais/



  • vote
    njama njama 18 août 2020 16:36

    Beaucoup d’interrogations planent encore sur les circonstances de la terrible double explosion. S’agit-il d’une catastrophe industrielle de type SEVESO ? Ou d’un acte criminel ? Pourquoi le gouvernement libanais a-t-il refusé une enquête internationale ?
    (...)

    Mais en attendant que toute la lumière soit faite sur cette double explosion, plusieurs interrogations légitimes s’imposent. Tout d’abord, pourquoi le bateau Rhosus battant pavillon moldave, chargé de 2 750 tonnes de nitrate d’ammonium à usage minier (explosif) depuis le port de Batoumi et se dirigeant vers le Mozambique, a-t-il été détourné, en septembre 2013, vers le port de Beyrouth pour y être emmagasiné ? Par ailleurs, qui étaient les véritables donneurs d’ordre pour l’achat de ce chargement ? S’agissait-il d’un État du Golfe, le Qatar, qui organisait à l’époque l’acheminement massif d’armes et d’explosifs vers la rébellion syrienne ? Rappelons qu’en 2013, le Liban était dirigé par le Mouvement pro-saoudien du 14 mars et servait de base arrière logistique et humaine contre la Syrie, tout comme la Jordanie, et la Turquie. Au moins deux navires, le Lutfallah 2 et MV le Grande Sicilia, chargés d’armes en direction de la Syrie via la ville portuaire de Tripoli avaient d’ailleurs été arraisonnés au mois d’avril par la Finul et par la marine libanaise. Aujourd’hui, aucune information n’a filtré sur les organisateurs de ce trafic parti de la ville libyenne de Misrata, contrôlée par les milices islamistes des Frères musulmans alliées de la Turquie et du Qatar.




  • 3 votes
    njama njama 18 août 2020 14:00

    Beaucoup d’interrogations planent encore sur les circonstances de la terrible double explosion. S’agit-il d’une catastrophe industrielle de type SEVESO ? Ou d’un acte criminel ? Pourquoi le gouvernement libanais a-t-il refusé une enquête internationale ?
    (...) Mais en attendant que toute la lumière soit faite sur cette double explosion, plusieurs interrogations légitimes s’imposent. Tout d’abord, pourquoi le bateau Rhosus battant pavillon moldave, chargé de 2 750 tonnes de nitrate d’ammonium à usage minier (explosif) depuis le port de Batoumi et se dirigeant vers le Mozambique, a-t-il été détourné, en septembre 2013, vers le port de Beyrouth pour y être emmagasiné ? Par ailleurs, qui étaient les véritables donneurs d’ordre pour l’achat de ce chargement ? S’agissait-il d’un État du Golfe, le Qatar, qui organisait à l’époque l’acheminement massif d’armes et d’explosifs vers la rébellion syrienne ? Rappelons qu’en 2013, le Liban était dirigé par le Mouvement pro-saoudien du 14 mars et servait de base arrière logistique et humaine contre la Syrie, tout comme la Jordanie, et la Turquie. Au moins deux navires, le Lutfallah 2 et MV le Grande Sicilia, chargés d’armes en direction de la Syrie via la ville portuaire de Tripoli avaient d’ailleurs été arraisonnés au mois d’avril par la Finul et par la marine libanaise. Aujourd’hui, aucune information n’a filtré sur les organisateurs de ce trafic parti de la ville libyenne de Misrata, contrôlée par les milices islamistes des Frères musulmans alliées de la Turquie et du Qatar. On peut enfin se demander si les 2 750 tonnes de nitrate d’ammonium ont toutes réellement explosé. Si c’était le cas, la ville de Beyrouth serait totalement rayée de la carte, à en croire les spécialistes. Selon certains experts, il ne restait finalement dans ce hangar numéro 12 « que » 300 tonnes, le reste ayant été expédié pendant ces sept dernières années vers la Syrie où elles ont servi pour la guerre.

    On le voit, l’enquête sur la double explosion pourrait impliquer de nombreux acteurs régionaux et internationaux parmi tous ceux qui s’étaient mobilisés à l’époque pour opérer un changement de régime en Syrie. Le risque est donc grand de voir l’enquête enterrée en pointant simplement le doigt vers des lampistes négligents et corrompus.
    (...)
    Source Investigaction
    Majed Nehmé : « Il ne reste plus qu’à organiser les funérailles du modèle libanais » 18 Août 2020 Grégoire Lalieu

    https://www.investigaction.net/fr/majed-nehme-il-ne-reste-plus-qua-organiser-les-funerailles-du-modele-libanais/



  • 2 votes
    njama njama 18 août 2020 13:51

    Hariri-Pas de preuve d’une implication de la direction du Hezbollah-TSL
    8/08/2020 | 11:57 - REUTERS

    LEIDSCHENDAM, Pays-Bas, 18 août (Reuters) - Il n’existe aucune preuve de quelque implication que ce soit de la direction du Hezbollah dans l’attentat à la camionnette piégée ayant coûté la vie à l’ancien Premier ministre libanais Rafik Hariri et à 21 autres personnes en février 2005 à Beyrouth, a déclaré mardi un juge du Tribunal spécial des Nations unies pour le Liban (TSL).

    Le TSL, qui siège dans la banlieue de La Haye, aux Pays-Bas, a entamé mardi matin la lecture du verdict dans ce procès fleuve et a annoncé que rien ne prouvait non plus une implication directe du gouvernement syrien dans cet attentat.

    (Toby Sterling, version française Myriam Rivet, édité par Jean-Philippe Lefief)

    https://www.zonebourse.com/actualite-bourse/Hariri-Pas-de-preuve-d-une-implication-de-la-direction-du-Hezbollah-TSL—31136551/

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