Souhaitant que la
justice et la transparence règnent au cours de la campagne
présidentielle, plus de 20.000 Français ont signé une pétition, lancée
quelques semaines avant l’élection, pour exhorter à ouvrir une enquête
sur les soupçons pesant sur Emmanuel Macron.
La pétition porte déjà ses fruits : le parquet de Paris a ouvert
une enquête préliminaire pour favoritisme. En cause, le déplacement
d’Emmanuel Macron à Las Vegas, premier dossier sur lequel l’auteur du
document souhaitait enquêter. Cette rencontre du candidat avec des chefs
d’entreprise français a été organisée en 2016, sans appel d’offres, et
son coût est estimé à quelque 380 000 euros.
Parmi d’autres dossiers éveillant les soupçons des mouvements
anti-corruption figurent le « soupçon de trafic d’influence du lobby
pharmaceutique et notamment Servier » et les « déclarations suspectes
pour l’impôt sur le revenu et l’ISF », vu que les avoirs de l’ancien ministre de l’Économie ont été « amputés » de 2,8 millions d’euros.
Par conséquent, les délits potentiels attribués au candidat sont « faux », « usage de faux », « recel » et « fraude fiscale ».