9.000.000 selon le film « Nuit et Brouillard » (1955) d’ Alain Resnais
(conseillers historiques : Henri Michel, président du Comité d’ histoire de la deuxième guerre mondiale, et Olga Wormser). Ce film est constamment projeté dans les lycées et collèges français. [3] 8.000.000 selon les officiels français (1945) 7.000.000 selon Raphaël Feigelson (1945) 6.000.000 selon Tibère Kremer, préfacier de Nyiszli (1951) 5.000 à 5.500.000 dont 90% de juifs selon le journal Le Monde (1978) 4.000.000 selon un document soviétique (URSS-8) auquel le Tribunal de Nuremberg a donné valeur de « preuve authentique ». Ce chiffre a été inscrit sur le monument aux morts d’ Auschwitz et il a constitué une référence pour beaucoup pendant un demi-siècle. Prenons un raccourci, car la liste est longue : 1.600.000 dont 1.350.000 juifs selon Yehuda Bauer (1989) 1.500.000 chiffre retenu en 1995 pour remplacer le 4.000.000 du monument aux morts d’Auschwitz 1.472.000 dont 1.350.000 juifs selon Georges Wellers (1983) 1.250.000 dont 1.000.000 juifs selon Hilberg (1985) 1.100.000 selon Piper du Musée d’Etat d’Auschwitz (1994) 800 à 900.000 selon Reitlinger qui avançait ce chiffre dès 1953 (6 ans après Nuremberg) 775.000 selon Pressac (1993) 630 à 710.000 dont 470/550.000 gazés à l’arrivée selon le même Pressac (1994) 510.000 dont 356.000 gazés selon Fritjof Meyer, un des rédacteurs en chef du Spiegel, dans