@Niza
Si on pose le problème en disant qu’ils exploitent les faiblesses des
peuples, alors quelque part il y a forcement abus de faiblesse, quant a la
cause et la conséquence, c’est l’œuf ou la poule pour moi
R / Oui mai le faible participe volontairement de sa faiblesse,
c’est à peu près ce que De la Boétie explique admirablement dans « le Discours de la
servitude volontaire ». Il a tout dit :
- « C’est bien le
peuple qui délaisse la liberté, et non pas le tyran qui la lui prend. En effet, comment expliquer que
les hommes non seulement se résignent à la soumission mais, bien plus, servent
avec leur plein consentement ?
- L’une des raisons de ce
maintien de la servitude est que les tyrans usent de plusieurs stratagèmes pour
affaiblir le peuple.
- Mais la
principale raison est qu’une partie de la population se met au service de la
tyrannie par cupidité et désir d’honneurs ».
Tant que ces peuples ignorent ce qu’est le consumérisme et qu’ils en sont
protégé (Par isolement ou autre) c’est vrai, mais lorsque ces peuples entrent
en contacte avec le consumérisme le virus se propage très vite, même en restant
dans un système traditionnel.
Je crois que c’est plus
compliqué. C’est la politique de la carotte et du bâton :
On essaie d’allécher ces
peuples par des gadgets, un mode de vie etc d’ un coté. L’attrait culturel c’est
la carotte.
Quand ca ne fonctionne pas c’est
le bâton : la prolétarisation
Le capital va en saper les bases
matérielle des individus et des communautés locales en les coupant de leur
moyen de’ autonomie traditionnelle. Ces individus mobile déraciné, livré à eux mêmes
vont pour survivre être obligé de rentrer sous la dépendance directe du
détenteur du capital et de se soumettre
aux conditions déshumanisante qu’impose le salariat.
C’est la dynamique du
capital !
Il y’ a des peuples qui n’en
ont jamais rien eu à foutre de la société de consommation même en son contact mais se sont fait absorber militairement !