@joelim
-Le mec ne souffre pas par adversité, ni
pour améliorer la qualité de vie des autres (à part ses accompagnateurs effectivement
mais c’est comme la famille ça reste une démarche égoïste)
R / Mais
si c’est ça la définition de ‘l égoïsme qui ne l’est pas ? Qui ne se bat
pas pour soi même, pour sa famille, pour son clan, pour sa région, pour son
pays ?
-D’où mon manque de compassion.
R /Je
comprends très bien, on ne peut pas obliger une personne à avoir de la
compassion.
En ce qui me concerne, je ne m’y connais pas en
athlétisme mais j’imagine par quelles souffrances ce type est passé à l’entrainement,
heures après heures, jour après jours, mois après mois, année après années pour
cet instant là : une quarantaine de seconde de course ! Et tout ça pour se déchirer un tendon … moi j’ai de
la compassion pour lui et je trouve son attitude, celle de vouloir terminer la course à tout prix admirable !
-il est important de ne finir QUE ce que
l’on a commencé ET qui est susceptible d’aboutir honorablement.
R / Je
trouve qu’il a terminé la course de façon très honorable. Qu’entends-tu par
honneur ?
-Je ne dénigre
d’ailleurs pas le sport ni même la compétition (je crois que tu me fais un
léger procès d’intention là
R /C’est vrai, je te fais ce procès d’intention. J’irai
même plus loin, ie ressent un coté égalitariste dans ta critique, le mépris de
la performance individuelle au nom de l’égalité !
Moi je pense que les hommes sont inégaux, que certains
sont naturellement plus doué que d’autres sur certaines choses, que ces personnes
travaillent leur talent et qu’ils ont font un métier ne me gène pas. Au contraire,
ils repoussent les limites de l’humanité.
-Je critique
simplement le mépris du corps (de soi ou des autres).
R / Je ne comprends pas …