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Commentaire de wesson

sur Indifférence - un conte des temps modernes


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wesson 26 décembre 2013 14:27

Je suis désolé de ne pas me joindre à la chorale, mais pour avoir un peu lu dans les détails l’affaire qui concerne M. Boulefkhad, je la trouve parfaitement significative d’une personne obtuse totalement dans le déni de réalité. Il a non seulement refusé d’écouter ce que et sa banque, et son comptable lui ont certainement dit, mais une fois la connerie avérée, il s’entête à reporter ses propres fautes sur les autres, en l’occurrence la banque.


Sans oublier la présentation assez perverse de son problème : il stigmatise le crédit ruineux dans l’acception du crédit à la consommation, ou effectivement on arnaque les pauvres gens avec des taux usuraires pour leur faire acheter des ustensiles de cuisine ou des biens de consommation. 

Mais le problème de ce monsieur, c’était qu’il faisait tourner sa boite à l’aide d’un découvert de 300.000 €, et que la crise survenant, il ne s’est pas employé ou n’as pas été capable de compenser. Pour moi, on est clairement là dans l’erreur de gestion. 

Un découvert, ce n’est rien d’autre qu’un crédit forcé, pas négocié, entièrement à l’initiative du débiteur, et pour tout dire où l’on comptes souvent forcer la main à la banque.

A partir du moment ou le chiffre d’affaire de sa société a baissé, il était parfaitement normal que ce découvert, qui par définition n’as pas vocation à durer, se transforme en crédit aux conditions plus avantageuses, parce que un crédit est toujours à des conditions plus avantageuses qu’un découvert.

Mais le problème était tout simplement que le business de ce monsieur n’était pas viable économiquement, et qu’il vivait au dessus de ces moyens. A ce titre là, il était normal que cela cesse.

Au delà de cette histoire, ce qui est visible chez M. Boulefkhad, c’est son entêtement, son obstination. Je ne peut pas imaginer que lorsqu’il détenait son entreprise personne ne lui ait dit à quel point il était risqué de la faire tourner par le découvert. Mais en personne bornée et obstinée, il a dû envoyer bouler toute personne qui le lui a dit. Sa situation n’est que la conséquence logique de son obstination, et force est de constater qu’il persiste dans cette voie. 

Je ne me sent ni solidaire, ni même n’éprouve de compassion face à une personne qui n’as jamais cessé de défendre ce qu’il perçoit être son seul intérêt personnel. C’est son combat, et certes pas le mien.

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