- l’enthousiasme
était bien entamé
------> C’est un grand classique exploré par la littérature si je
ne me trompe, la liste est longue, des
têtes un peu fragiles et éprises d’absolu qui une fois les frissons
chevaleresques passés, sont sonné par le retour à la dure réalité.
Historiquement, aussi, les précédents sont multiples et variés, que ce soit le croisé,
le militant bolchévique ou le jihadiste.
-Mais pour l’engouement ce
n’était pas leur faute.On leur avait menti, un point c’est tout. Depuis
leurs enfances.
------> Pas « un point c’est tout », c’est trop facile.
Il y’ a deux manière de
voir les choses :
1. Considérer que celui
qui meurt au combat est un manipulé lobotomisé par une propagande dont le rôle
est que l’agneau aille à l’abattoir avec son consentement. Je comprends très
bien cette perception des choses.
2. Considérer que celui
qui donne sa vie au combat au nom d’un idéal est un héros, et réalise là la quintessence
de l’art de la guerre.
C’est une discussion que j’ai
eu récemment avec un ami sur les Kamikazes Japonais, on peut toujours
considérer que celui qui sacrifie sa vie est endoctriné mais qui ne l’est pas ?
Nous le sommes tous et cela commence déjà avec le langage.
Même si je ne rejette pas
la première perception, je suis sensible à la seconde.