Il semble que le discours de cette personne traduit de plus en plus la pensée de nombreuses personnes issues de l’immigration. Le plateau de Taddei y fait souvent écho en effet."Regardez-moi bien. Je suis ici à présent, et il faudra que vous l’acceptiez que cela vous plaise ou non. Mais vous êtes libre de quitter ce pays. Et surtout dites-vous bien que la France que vous avez connue et que vous regrettez, C’EST FINI ! Elle n’existe plus. A présent nous sommes là, et c’est nous qui allons construire la France de demain. !" Fort de leur statut de victimes qu’ils revendiquent en permanence et que leur confère la colonisation française, les arguments moralisateurs et culpabilisants sont largement utilisés. Mais je pense que cette agressivité que l’ont perçoit chez ce type de personnes traduit peut-être aussi une certaine culpabilité d’avoir fui leur propre pays, leur propre peuple et famille pour "manger" malgré tout dans la râtelier de l’ancien "oppresseur" dont elles méprisent malgré tout la faiblesse. Si l’ancien "maître" reconnaît sa faute et en rajoute dans le fait de battre sa coulpe en permanence, il ne recevra que le mépris de ces anciennes "victimes". Mais ces assoiffés de liberté pour les peuples Africains préfèrent mener leur combat chez l’ancien colonisateur. Cela malgré tout plus confortable. Les pays Africains méritent de sortir du marasme et du chaos qu’ils connaissent trop souvent. Il y a un combat politique considérable à mener contre une classe politique profondément corrompue. Prendre enfin son destin en main non pas en tant qu’individu mais en tant que peuple. Mais le statut de "victime " éternelle est d’un confort sans égal. Il a l’art de réduire au silence tout interlocuteur. Il n’est pas donné à tout le monde quelque soit l’éloquence qui la caractérise de mener un tel combat où il y a souvent que des coups à prendre. Le nid douillet de l’ancien "maître" reste bien enviable, même si on lui crache au visage...