@Reggedieh
-il
n’y a "connaissance" qu’à partir du moment où la "croyance"
est fondée, - on connait donc peu de choses -, pour le reste il faut faire
preuve d’humilité et avouer que l’on doute, la plupart du temps.
------> Si j
reprend l’ exemple de l’ existence , je ne crois pas en mon existence , je n en
doute même pas , je la vis , je la ressent , je l’ expérimente à tout instant ,
c’ est ce que je nomme Connaissance , c’ est une conviction intime.
Je ne peux pas dire si « on »
connait très peu de chose, je n’en sais rien (peut être existe-t-il des
individus qui connaissent beaucoup, peut être pas) , je peux par contre
affirmer que « je » connais très peu de chose , ce n’ est pas du tout
une preuve humilité , c’ est une convictions
intime : je connais que je connais peu de chose.
Concernant le lien entre
croyance et connaissance, je ne l’établis pas comme vous le faites.
La croyance reste strictement
subordonnée à l’ acceptation d’ un dogme présenté en principe comme absolu et
universel ( mais pas toujours : il existe au sein de chaque croyance ,
religieuse ou non , un espace d’examen et d’ analyse , ce qui conduit parfois à
des schismes , ceci dit , cela montre que même fondamentalement irrationnelle ,
les croyances peuvent avoir des dimensions rationnelles).
Mais nous ne sommes pas là dans
le domaine de la connaissance, qui elle est expérimentation directe et
individuelle , qui est par delà la rationalité et l’irrationalité.
- je ne suis pas certain qu’on puisse "connaitre" - véritablement
quelque chose de faux
------> Je ne pense pas non plus. Cependant, je crois que l’on peut avoir
connaissance de quelque chose de vrai mais différemment, car nous sommes tous
différents les uns des autres.
Notre connaissance du divin par
exemple n’est pas la même, et je crois que l’image des aveugles qui tâtent l’éléphant
et qui le décrivent comme une queue, une oreille, une patte ou une défense est juste,
le divin est trop immense, trop vaste, trop profond pour que nous puissions le
connaitre dans sa totalité ...