-Faut-il établir une distinction de traitement en ce qui
concerne l’ostentation de signes religieux dans les lieux publics officiels
entre les citoyens et les représentants de la république ?
------> Oui. Les
représentants de la république , dans l’ exercice de leurs fonctions ne peuvent
porter des signes religieux ostentatoire. Les citoyens , eux , peuvent
faire ce qu’ ils veulent.
Comment faire la différence entre le signe ostentatoire
religieux , le symbole non religieux et l’effet vestimentaire ?
------> On ne peut pas.
Ainsi pour pallier à ce problème, la proposition d’introduire une uniforme
strict dans les écoles publiques , dans la fonction publique ainsi que pour les
représentants élus me parait pertinente.
-La neutralité religieuse doit-elle être comprise comme
l’interdiction de tous les signes religieux dans l’espace public ou comme la
garantie de la plus grande diversité des expressions sans que l’Etat ne
favorise une expression religieuse par rapport à une autre ?
------> La seconde option
mais pas dans la voie publique.
Dans l’espace publique, il ne
s’agit pas réellement de neutralité puisque les gestionnaire du bien public le
font au nom de la communauté nationale, la seule reconnue par l’Etat.
-La loi de 1905 (qui dans son deuxième article
mentionne que la République ne reconnait, ne subventionne, ni ne
salarie aucun culte) est-elle respectée ?
------> Bien sur que non.
Lorsque les plus hauts représentants de l’Etat se rendent au diner du CRIF pour
faire des courbettes devant son président (en plus en l’appelant monsieur le président
) ou que les représentants de l’ Etat consulte les autorités des communautés
religieuses ou encore l’ existence de conseil de représentatif de certaines
croyance sont des violations de cette loi.
P.S : l’ italique a fait ce qu’ il voulait l’ enfoiré ...