@Gaston Lagaffe
-Le mal être de l’adolescence avant de passer à
l’âge adulte qui s’exprime en quelque sorte, une façon très fast food de se
constituer un semblant de spiritualité à peu de frais et de manière quasi
instantanée sans se faire chier des décennies dans les séminaires ou les monastères
------> Ce qui est assez marrant, c’est le mec qui a
passé son adolescence et sa vie de jeune adulte à vendre des produits illicites,
à voler, à séquestrer, voir à tuer , qui va faire quelques années en taule et lire
une dizaines de sourates dont il en aura retenu 3 ou 4 à tout casser( il aura
surtout fait des pompes plus qu’autre chose en réalité ) et qui lorsqu’il
revient dans le quartier ,se la joue pieux et donneur de leçon islamique aux
autres habitants , qualifiant systématiquement ceux qui ne rejoignent pas ses
vues simplistes de « mauvais musulmans ».
Et le pire dans l’affaire ,
c’est que ce mec là aura vraiment un statut auprès de certains jeunes du quartier.
Ca illustre bien la déstructuration sociale de ces banlieues, ce sont
maintenant des bouillies de pseudo –religiosité qui apportent un statut social.
Et ce que je décris là n’est même pas une caricature , c’est presque un exemple
type …
- quand on entend jusqu’au fin fond des campagnes les jeunes parler avec
l’accent des rappeurs de banlieue, on se dit que ouais, il y a un sacré
problème au niveau identitaire.
------> Un autre
phénomène dont on parle peu que ces petits campagnards qui se la jouent « thug
wana be » par mimétisme par rapport à l’image du jeune banlieusard.