@Miona
Bien sur, "Toute l’’histoire"
Attention au fourre tout culturel !
Comme le souligne Wendigo, Léonard de Vinci, c’est une espèce d’extra terrestre. Voici par exemple ce qu’en pense un grand critique d’art que l’on connaît surtout par son génie de la poésie sulfureuse, Charles Baudelaire.
Léonard de Vinci, miroir profond et sombre,
Où des anges charmants, avec un doux souris
Tout chargé de mystère, apparaissent à l’ombre
Des glaciers et des pins qui ferment leur pays ;
Léonard,
un miroir spirituel, médite et flirte avec les anges. Entre humanité
et divinité, c’est à dire entre la soumission et la révolte. Sa
vie de génie, son originalité insolente confirment l’absolue
révolte d’une créature exceptionnelle dans une Renaissance
culturelle où l’antiquité greco-romaine et le christianisme se
confondirent « lieu vague où l’on voit
des Hercules se mêler à des Christs et
se lever tout droit ».
Les
guerres de religions qui naîtront, témoignent de la grande peur des
religieux sectaires qui réagirent. Cela s’authentifie
culturellement. Léonardo est philosophiquement un anté-socratique,
spirituellement, un sage atemporel d’avant Socrate. La
particularité de cette période de la Grèce antique entre le VIIe
et le VIe siècle, l’ère des « Présocratiques »comme
les appellent ceux de la « société de l’avoir », les
crétins de l’université marchande et les champions de la
chosification humaine. D’ailleurs ce sont les mêmes histrions qui
pondent les émissions de « toute l’histoire » et qui
mélangent tout. Meilleurs manière de maintenir les hommes dans le
chaos culturel, c’est à dire l’inculture. Les macroniens par
exemple, sont les champions du creux, du faux et de l’apparence à
deux balles. Ils sont tout à fait à la mode.
En définitive, notre société dites moderne, tout bonnement marchande, qui produit entre autre des miasmes et de la violence, utilise le passé artistique quand ça l’arrange, mais elle le concocte irrespectueusement.