@Heron
Oui, il y’a
un vrai débat à avoir sur la vente de cannabis, je me suis un peu renseigné
dessus en lisant les arguments ceux qui
sont pour et contre et même si je n’ai pas encore définitivement tranché ( je n’ai
pas finit de m’informer sur le sujet ) , j’ai tendance à penser que c’est une
des solutions , reste à en déterminer la forme ( légalisation /dépénélisation /
libéralisation ).
Ceci étant,
comme pour les investissements, les politiques culturelles , d’éducation , de rénovations urbaines etc. cette mesure sera inefficace si ces quartiers restent sous le contrôle des
criminels. En effet, il y’a ce que les
criminologues appellent « effet de déplacement » càd qu’en cas
de modifications des circonstances dans lesquelles une activité criminelle
se déroule, les malfaiteurs s’adaptent et déplacent leurs crimes vers
une autre activité criminelle. En d’autres termes , en dépénalisant certaines
drogues , les criminels vont simplement se reconvertir sur un autre marché
de stupéfiant et même en supposant qu’il soit possible de dépénaliser toutes
les drogues , ils se reconvertiront dans le rackette , le proxénétisme , le
braquage etc. Et là ou ça peut devenir amusant, c’est qu’ils risquent de
racketter et braquer … ceux vendent légalement ces drogues.
C’est
pourquoi je disais qu’on peut tourner ça dans tous les sens possibles et
imaginables mais il faut d’abord neutraliser par un travail de police efficace ceux
qui tiennent ces quartiers avant d’envisager quoi que soit sinon toute action
menée revient à s’attaquer à des moulins à vent. D’après Xavier Raufer, ca
concerne peu de monde : le noyau
dur de ces criminels représente moins de 3000 individus dans toute la France.
Leur neutralisation doit être suivit par le désenclavement de la population de
ces quartiers et l’implantation d’une police ou d’une gendarmerie au contact de
la population. Après, on peut commencer
à discuter des solutions, pas avant …