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Commentaire de herve_hum

sur Great Reset et agenda CBDC : la fin de la liberté est proche Avec Marc Gabriel Draghi


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herve_hum 17 juillet 2023 15:49

@fake new gauchiste

Là encore, l’expérience de Milgram est fondamentalement une absurdité consistant à prouver que le fil à couper le beurre, ben, ça coupe bien le beurre. Ceci, parce que cette expérience est sans cesse répété au quotidien partout dans le monde et depuis le néolithique.

En effet, le principe d’obéissance à l’autorité est établie depuis l’avènement de la division du travail, c’est à dire, que la conscience de ses actes peut être mise en silence dès lors où elle laisse place à une autre conscience dont on considère qu’elle assume alors les conséquences des actes ordonnés. C’est le cas dans l’expérience, le sujet demande confirmation et attend donc que l’animateur insiste suffisamment pour pouvoir affirmer ensuite que c’est lui qui porte la responsabilité finale de l’acte. Car le sujet n’est pas l’autorité, mais celui qui doit obéir.

Dans le cas de Milgram, on aurait pu penser qu’il y aurait une plus forte résistance en raison du fait qu’il s’agit d’une expérience et non d’un situation réelle, mais en réalité, les sujets de l’expérience ont été pris dans une forme d’injonction contradictoire, c’est à dire, entre la réalité d’une action et son impossibilité sociale, c’est à dire, risquer d’exécuter une personne dans une expérience médicale, hors condamnation à mort suite à un verdict d’un tribunal reconnu par la société. Autrement dit, certains ont forcément douté de la réalité du choc électrique aux voltages affichées et ont poursuivie l’expérience parce que c’était dans le contrat. C’est ce que doutait Milgram lui même.

Mais dans une situation réelle, le % de désobéissance ne saurait être supérieur à 1/1000, sans cela, la 1ere guerre mondiale aurait été stoppée au bout d’un an (voir n’aurait pas eut lieu) et ce, de part et d’autres de la frontière. Car s’il y a eut refus d’aller se faire tuer sur le champ de bataille (car il faut sans doute plus de soumission pour aller se faire tuer que pour exécuter un autre), la conséquence a été le peloton d’exécution et où les bourreaux, eux même soldats, fusillaient leur compagnons d’infortune, mais commençaient eux même à résister et menaçaient de désobéir. En vérité, le but de la 1ère et 2ème guerre mondiale a été d’éliminer le plus de citoyens prolétaires qui menaçaient le système bourgeois en leur présentant un ennemi qui la veille encore était leur amis et alliés pour les revendications sociales. En ce sens, la guerre est l’antre de la soumission volontaire totale et le nationalisme le mot magique pour obtenir la soumission quasi absolue et de mettre au placard sa propre conscience (laquelle n’est ni bonne, ni mauvaise en soi).

En réalité et vérité, la condition de la soumission volontaire repose sur deux fondements qui peuvent êtres convergents ou divergents, c’est à dire, la non responsabilité de l’acte car obéissant à l’ordre de celui qui prend la responsabilité et/ou, d’une menace extérieure nécessitant un chef auquel il faut se soumettre volontairement et dont ce dernier affirmera qu’il est là pour assurer la survie de la communauté et non de l’exploiter à son profit.


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