@Equus zebra
Ce que dit Chouard est connu depuis bien avant l’antiquité et suffit à comprendre que personne dans l’élite qui nous gouverne veut de la mondialisation sociale, mais seulement un monde tel que Orwell la décrit dans 1984, c’est à dire, divisé en deux empires qui se font face pour permettre à chacun des dirigeants de ces empires de contrôler leur propre population via l’état d’urgence permanent. Après, que les dirigeants soient complice ou non est secondaire, l’important est que leur population le croit.
Je le formulai ainsi par une forme d’aphorisme
La paix est le pire ennemi du chef et la guerre (ou la menace de guerre) son meilleur allié.
La paix rend inutile la nécessité du chef, la guerre l’exige, car en temps de guerre il n’y à pas de place pour le temps de la discussion, puisqu’on est en état d’urgence, seule la paix le permet. Politiquement, les indiens d’Amérique du nord avaient plusieurs siècles d’avance sur les citoyens d’Europes, qui sont toujours en retard quand à la conscience politique.
Et ce principe ne vaut pas seulement pour la guerre, il vaut fondamentalement en tout domaine et à toutes les échelles, seule la forme change. Ainsi, le général s’appelle PDG de multinationale lorsqu’on l’applique à l’économie, mais il faut absolument la concurrence ou guerre économique, sans cela, les citoyens pourraient avoir la mauvaise idée de s’organiser autrement. C’est à dire, démocratiquement.