Ce
type pulvérise surtout en permanence la propagande de l’extrême-droite sur la
télé de Bolloré, charmant milliardaire de la mondialisation qui fait de l’argent
là où les coûts de main-d’œuvre sont bas et les profits élevés en créant du chômage ici
et colportant que les chômeurs sont des fainéants. Qui a soutenu successivement Sarkozy puis
Macron puis est devenu l’impresario de l’extrême-droite en entretenant le
scénario de l’épouvantail et la roue de secours selon la fluctuation
du niveau de crédibilité des politiciens aux commandes. Dont il attend des
retours complètement désintéressés en bon humaniste.MLP lui a promis de privatiser
encore plus les médias et l’information.
La propagande de l’extrême-droite cherche à saturer de ses obsessions l’espace
médiatique avec évidemment des séquelles un peu partout dans les
réseaux sociaux comme ici. Ce qu’elle cherche à faire, c’est déstabiliser nos
repères et notre compréhension de la vie politique pour, dans ce vide, ce
désordre, cette tension, installer sa
propagande, ses réponses toutes faites. Nous diviser en désignant des boucs
émissaires sur le mode de la simplification, de la caricature afin de nous
démunir de notre capacité de recul, d’esprit critique, de notre volonté et capacité de nous informer pour
pouvoir mener nos propres réflexions et avoir des repères et méthodes de
compréhension solides. Elle est fortement aidée par le type de fonctionnement
des médias dont des milliardaires n’ont pas manqué de prendre le contrôle , eux
qui ont besoin d’elle pour les mêmes raisons et qui en jouent, tantôt en la
mettant en lumière pour lui permettre d’installer division et confusion et
jouer aux moments décisifs le rôle d’épouvantail dans la comédie du front
républicain grâce à des modes de scrutin faits pour exploiter les divisions que l’on suscite et entretient par
le matraquage médiatique (près de 600 sondages aux dernières élections qui finissent
par occuper et biaiser l’espace du débat supposé démocratique).Tantôt en la
mettant en orbite tout en la vassalisant ainsi comme futur partenaire comme l’a
déjà fait le MEDEF et comme a commencé de le faire les droites classiques dans une dérive assumée.L’aventure Meloni en est un bel exemple.
La
valse des sondages a commencé. N’oublions pas que ce qu’ils nous montrent,
c’est le fruit du type de questions qu’ils posent en lien avec les éléments de
langage qu’ils mettent en circulation. Les mêmes sont au commande des outils
qui font la boucle, nos oligarques qui contrôlent et les médias et les
instituts d’opinion. Et bien entendu les éléments de langage qui suivent
s’appuient sur les sondages. À ce compte, Zemmour fut un candidat sérieux au
second tour d’une présidentielle.
Les deux composantes partageant un intérêt commun, faire
passer au second plan l’essentiel. La nature et l’efficience
de notre démocratie, de nos institutions et modes de scrutions électoraux, le
rôle du pouvoir et de la responsabilité
politique vis-à vis du marché, la conception et les fondements de notre
justice sociale, notre politique écologique, ses objectifs, son financement et
la nature du partage des efforts et charges, la position géopolitique et
économique de notre pays dans l’UE et à l’international. Où il faudrait prendre
le risque d’un peu de clarté et dérouler aussi la responsabilité des uns et des
autres.
Et avant tout de mettre sur pied une démocratie citoyenne grâce à notre subversion
par les urnes qui nous amènera en capacité de proposer ensemble de nouvelles
règles du jeu fondé sur la responsabilité des élus et des citoyens correctement
informés et éclairés. Bye-bye la domination médiatique et politique des
oligarques qui entretiennent les derniers soubresauts de la décadence.
N’oublions
pas le vieil adage, la république des oligarques (il y a quelque chose qui
grince dans cette expression) a besoin d’une droite et d’une extrême-droite qui
ont besoin des oligarques dont ils sont les obligés. Et, cruel corollaire,
de nous oubliant de voter, imaginant exprimer ainsi notre mécontentement et
protester, laissant en réalité le champ libre au tandem qui nous roule dans la
farine.