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Regards sur la musique contemporaine

Théophile Devard nous invite à une meilleure compréhension de la musique.

Tags : Musique Culture Loisirs Libéralisme




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2 réactions à cet article    


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    Étirév 26 juillet 2023 06:55

    « Pour le plus grand nombre de nos contemporains, incapables de supporter le moindre silence qui les mettrait en présence de leur propre vide, écrit Roland Goffin dans « Jeunesse et musique du diable » (en 1984), il n’est pas un moment de leur journée qui ne doive être accompagné, scandé, rythmé, tels des galériens sous le fouet, par les « airs », les « tubes » imposés par le « show-business », tolérés sinon favorisés par une semble-société permissive, recherchés, consciemment ou non par le « consommateur » comme l’indispensable drogue. (…) Dans une telle ambiance et devant une société en si complète décomposition, dépourvue de sens, de raison d’être et d’avenir, ajoute Roland Goffin, la jeunesse, toutes catégories sociales confondues, de surcroit sans racines, inconsciente mais décidée à vivre l’instant présent avec le maximum d’intensité et de jouissance, ne pouvait, dans le refus de toute autorité religieuse et sociale devenues parfaitement incrédibles, que servir de magma informe d’où allait naître, entre autres, la subversion musicale, redoutable machine pour abrutir et déréaliser les êtres. »
    Est-il utile de rappeler que le Rock (issu du Blues et du Rhythm and Blues noirs), apparu au début des années 1950, a permis l’intrusion, dans notre monde, d’influences négatives, sinistres, liées à la violence gratuite, à la drogue (notamment au LSD), aux pulsions les plus basses, au sexe (dans l’argot étatsunien, le terme « Rock and Roll » est un équivalent de « va-et-vient » ; peut-être certains se souviennent de la première apparition TV d’Elvis, en 1956, qui scandalisa l’Amérique puritaine avec son déhanchement « obscène »), et provoquant chez les êtres et par voie de conséquence dans nos sociétés, de graves effets pathologiques aux niveaux physiologique, psychologique et social.
    Certains disques enregistrés par les Beatles, les Rolling Stones (notamment « Bridge to Babylon »), Led Zeppelin, Pink Floyd et autres groupes Rock, révèlent que ces enregistrements comportent des messages subliminaux destinés à être diffusé à l’insu du plus grand nombre. Ces messages, traités selon une technique appropriée (enregistrement à rebours camouflé : le message subliminal étant transmis par un « beat », ou un signal à fréquence ultra-sonique) atteignent, comme leur nom l’indique, un individu dans sa zone subconsciente, précisément là où ne s’exerce aucun contrôle rationnel. Par ce procédé, identique à celui qui est utilisé dans la publicité, s’effectue une véritable « persuasion clandestine », grâce à quoi le message anagrammatique est introduit, capté comme tel par le subconscient qui, dans un second temps, le décode et le reconstruit pour enfin le faire émerger au niveau du moi conscient qui, faute d’un discernement préalable, ne peut qu’adhérer, mais dans l’ignorance, au sens réel du dit message, dont le contenu est le suivant : perversion sexuelle, révolte contre tout ordre social, incitation au suicide, à la violence, etc.
    Un extrait d’un texte de John Todd est révélateur d’une connexion du Rock avec la basse sorcellerie : « de tout temps, dit-il, la sorcellerie a été pratiquée au son du Beat, qui est identique dans les cultes du Vaudou et dans la musique Rock. Impossible de pratiquer la sorcellerie sans cet accompagnement. ».
    Aussi, est-ce un hasard si la Loi sur la sorcellerie (Witchcraft Act 1735) fut abolie en Angleterre en 1951, au moment où naissait le Rock ?
    Dans le chapitre intitulé « Le déferlement du rock subliminal », extrait de son ouvrage « La Société Fabienne », Guy Boulianne écrit : « Les Beatles (bons garçons) et les Rolling Stones (méchants garçons) sont les deux faces d’une même pièce qui a été frappée par l’Institut Tavistock pour présenter à la jeune génération une nouvelle langue et une nouvelle éducation culturelle autour des prétendues libertés : la liberté de consommer de la drogue et la liberté de devenir une contre-culture.
    L’opposition entre les « gentils » Beatles et les « méchants » Rolling Stones fut la stratégie utilisée pour mettre la jeunesse dans un étau : l’habituel « diviser pour régner ». Les Beatles pénétraient des couches sociales et culturelles où les Rolling Stones étaient mal vus. Chacun pouvait choisir son camp. Lorsque les Beatles avançaient une nouveauté, les Rolling Stones s’en emparaient pour s’en moquer.
    Cela devient si caricatural qu’on comprend que les deux attitudes étaient artificielles, comme un moyen pour semer la confusion dans l’esprit des jeunes. Moins d’un siècle auparavant, les jeunes étudiaient le violon ou le piano, mais la magie de la guitare électrique s’empara de l’espace sonore. On abandonna Bach, Mozart et Beethoven pour se lancer dans le Rock. Toutes ces mêmes sociétés d’enregistrement qui feront plus tard la promotion du hard Rock (Heavy Metal), ont dirigé des opérations secrètes pour détruire l’héritage musical des compositeurs classiques.
    EMI (Electrical & Mechanical Instruments) qui avait pris le contrôle des enregistrements de musique classique en faisant signer des dizaines de contrats concernant des interprètes de musique classique allemands, aura un rôle important dans la promotion des Beatles. Rappelons que EMI est à la base une des plus grosses entreprises de production d’électronique militaire, mais aussi un élément-clé de l’establishment du renseignement militaire britannique. Toutes ces curieuses « maisons de disques » (Capitol Records, EMI, etc.) dissimulaient des recherches militaires. La grande majorité des fans du Rock libertaire des années 60 ne se doute pas que les disques de ses idoles « révoltées et antimilitaristes » étaient produits par l’armée et les services secrets britanniques.
    La musique Rock est, et a toujours été, une entreprise conjointe avec les services de renseignements militaires britanniques et les réseaux satanistes. L’Angleterre a une vieille tradition de ces deux genres d’activité où se croisent les mêmes acteurs.
    Le « mantram » du Rock en langue anglaise (langue « magique » du blues) est une transe, un envoûtement. Cette opération de subversion de l’âme de la jeunesse, qui a été menée par les services secrets anglo-saxons, a orienté la culture sur une voie qui s’écarte de l’évolution régulière.
    Aujourd’hui, les résultats sont là : la culture Rock a attaché les âmes à des systèmes affectifs et comportementaux régressifs. La « Techno » n’a plus qu’à cueillir les jeunes pour les livrer à l’abrutissement final où les corps sont possédés par le rythme mécanique d’une bestialité robotique.
    Souvenons-nous que la Joie, son sens profond, c’est l’accord des rythmes de la Nature. Si cette harmonie est entravée ou rompue, la souffrance est là.
    NB : Elu à la présidence de la République en 1974, l’une des mesures phare que prend Valéry Giscard d’Estaing, après l’abaissement de l’âge de la majorité électorale (et civile) de 21 à 18 ans (ce qui permettra, précisons-le, la création de nouveaux et nombreux comptes bancaires), est une réforme majeure dans le domaine de l’immigration : la mise en place du « regroupement familial ». De plus, « Lecture Françaises » d’avril 2001, nous apprend aussi qu’à partir de 1989, le bureau des Nations Unies du Haut-Commissariat pour les réfugiés a été la centrale qui a orchestré les migrations de masse des musulmans nord-africains en Europe et des slaves des pays de l’Est. Ainsi a-t-il été assigné à la France un quota de 24 millions d’émigrants qui en effaceront littéralement le visage et l’histoire. Les États ont même changé leurs lois pour accepter un afflux massif et rarement contrôlé d’extra-communautaires sur leurs territoires.
    Subtilement, pour préparer et accompagner la « marche forcée » immigrationniste en France, ainsi que dans l’Europe tout entière, et en faciliter l’intrusion, la seconde moitié du XXème siècle allait voir la culture américaine, notamment musicale, envahir l’Europe et ouvrir la voie à une pénétration à grande échelle et à un remplacement progressif de la culture européenne par des traditions non européennes. Elle comprenait d’abord de puissants éléments afro-américains tels que le jazz, renforcés ensuite par les traditions afro-caribéennes comme le Reggae puis, grâce à l’afflux de genres afro-américains apparentés, la Funk, le Rap, le Hip-Hop, etc., faisaient leur apparition. Notons également l’irruption, dans les années 70, du « Raï », genre chanté algérien, mélange d’Arabe, de Rock et de Blues.

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      Gaspard Delanuit Gaspard Delanuit 26 juillet 2023 12:13

      @Étirév

      "le terme « Rock and Roll » est un équivalent de « va-et-vient » ; peut-être certains se souviennent de la première apparition TV d’Elvis, en 1956, qui scandalisa l’Amérique puritaine avec son déhanchement « obscène »), et provoquant chez les êtres et par voie de conséquence dans nos sociétés, de graves effets pathologiques aux niveaux physiologique, psychologique et social."

      De bien plus graves effets pathologiques aux niveaux physiologique, psychologique et social ont eu pour causes la diabolisation de la sexualité, la haine du corps et de son fonctionnement naturel. De ce point de vue, le Rock and Roll a pu avoir un effet thérapeutique ou du moins apporter un certain contrepoint au puritanisme le plus morbide. 




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