Martin Luther, l’homme qui fit trembler l’église

Entre le moine qui se fouette et le grand train de vie du Pape qui fait des indulgences pour "commerce" avec la Vierge, on comprend les tensions de l’époque.

Clairement le fait de se fouetter est un délire mystique, le jeune est prôné pour que le corps ne commande pas l’esprit mais lorsque l’esprit coiffe le corps, le plaisir est tout à fait sain.

On voit que l’église est passé de pasteur à intercesseur abusif du troupeau et Luther file un coup pied dans la fourmilière. Il est sacrément courageux. sur le plan théorique, Il faut comprendre ce qu’est la théologie, c’est une justification philosophique de la révélation et c’est imbitable puisqu’en Dieu "toutes choses sont liées" tandis que dans le monde matériel toute chose sont décrites comme séparées. A l’époque, la théorie de l’intrication n’existe pas Il faut inventer des concepts pour passer du matériel au spirituel c’est la transsubstantiation (transformation de la substance ou de la nature d’une chose) pour les chrétiens et la consubstantiation (cohabitation de la substance) pour les protestants. Les protestants affaiblissent la symbolique de la transformation du pain et vin en corps et sang du Christ.

L’Eucharistie est une prérogative du prêtre qui du coup devient intercesseur obligatoire or Luther lutte contre cette idée., il veut une relation directe avec Dieu. Qui a tort et qui a raison ? 

Le but de l’Eucaristie est de donner une forme intentionnelle de bonté en provoquant une grande humilité devant la vision de l’humanité de Dieu immolée pour la vérité et qui pardonne par bonté après tant de souffrance physique et morale car c’est une erreur judiciaire. Il y a, à la fois, la symbolique, le rituel et la prière. Cela éduque la forme intentionnelle en bonté et en humilité, cela rend l’esprit accessible à Dieu. Pour les enfants et les gens simples , la symbolique et le rituel est très important. De plus, le regroupement dans une messe communique l’émotion par le phénomène de psyché collective, c’est l’école de la spiritualité telle que Jésus l’a voulu. L’art, le chant, l’architecture servent tout cela. Plus c’est grandiose, plus c’est efficace. Chez l’érudit qui est dans une démarche de perfectionnement par la parole de Jésus et la prière, cela devient moins important, sa nourriture change de forme. Avec la théorie de l’intrication, on voit que transubstantiel et consubstantiel veut dire la même chose car Dieu est partout, en toute chose mais c’est à nous d’ouvrir l’esprit, la foi ouvre l’esprit et permet d’améliorer la forme intentionnelle de l’esprit. La plus haute élévation est évidemment transubstantiel. Dieu et ses puissances qui sont sur le plan de la lumière ont la réelle possibilité de transformer la matière, les statues qui bougent et les tableaux qui saignent le prouve et c’est compréhensible car la matière est une forme de l’énergie dont la lumière en est la parfaite représentation. Lors de la transfiguration, Jésus apparait comme un être lumineux remplit de lumière.

En vieillissant, la forme intentionnelle se travaille différemment puisque l’intelligence se développe, ce qui donne la vérité dans l’ordre de la connaissance mais il faut garder la fraicheur de la forme intentionnelle de bonté dans son intention pour être dans la vérité. On voit, dès lors que la science se fonde sur un principe analogue à Dieu, qu’on retrouve le message de Jésus. Si on part de la matière et de la loi de la marche au hasard, on va vers la matérialité, le libéralisme, l’argent, l’asservissement, une science destructrice puisqu’on passe à coté de l’antigravité.

On résout également facilement le problème du filioque à l’origine du schisme entre catholique et orthodoxes puisque le Père, le Fils et le Saint Esprit sont analogue à la Pensée, le Verbe et la Forme intentionnelle de l’esprit ou à la pensé, la vérité, l’intention de bonté ou le créateur, le rédempteur, le sanctificateur. Marie est l’image de l’Esprit Saint.

Marie apparait beaucoup dans le monde musulman ce qui signifie un désir d’améliorer la forme intentionnelle de bonté , les attentats suicide prouvent qu’il y a une défaillance, la djihad est un combat par la vérité et non par les armes. Evidemment, la reconnaissance de Jésus comme Messie par les juifs est nécessaire également pour que certains arrêtent de se prendre pour des juges flingueur. Sinon, la prière et la lecture des écritures saintes est une forme adulte pour se rapprocher de Dieu.

Voilà, c’est finalement très simple. L’explication du songe de l’échelle de Jacob permet de comprendre, les point forts et les point faibles de chaque monothéisme. Finalement c’est Rôme qui est le plus dans le vrai d’un point de vu doctrinal, en revanche, l’institution est frileuse pour progresser puisque beaucoup de révélations sont en attente de reconnaissance comme à Dozulé. Et puis nul n’est infaillible, sinon c’est renier Jésus.