Le printemps le plus chaud des 100 dernières années
Le printemps 2011 est le plus chaud mesuré depuis le début du XXème siècle en France. Avec une température moyenne de 2,6° C supérieure à la période de référence (1971-2000), Météo France confirme par ce bilan provisoire, ce que tout le monde avait pu constater depuis quelques semaines : la chaleur et la sécheresse sont déjà au rendez-vous dans la plupart des départements français, bien avant l’été...
Voir le Bilan provisoire au 30 mai 2011 établi par Météo france :
Extrait 1 - mois d’avril : Avril 2011 été exceptionnellement chaud : avec une température moyenne sur la France supérieure de 4,0 °C à la normale, il se positionne au second rang des mois d’avril les plus chauds depuis 1900, derrière 2007 (+4,3 °C) et loin devant 1945 (+2.8 °C). Les températures quotidiennes se sont maintenues autour de valeurs bien supérieures à la normale tout au long du mois. Entre le 6 et le 11, elles ont même atteint des valeurs sans égal depuis 1947 pour une première quinzaine d’avril. Plusieurs records mensuels de température maximale quotidienne ont été battus dans la moitié sud de la France ainsi que dans les Alpes et localement en Bretagne.
Extrait 2 - mois de mai : Les conditions du mois de mai sont restées assez semblables à celles d’avril. Les températures ont été largement supérieures aux normales notamment dans la moitié sud du pays. La moyenne mensuelle sur la France dépasse d’environ 2,6 °C la moyenne de référence 1971-2000 ce qui situe mai 2011 au premier rang des mois de mai les plus chauds depuis le début du XX ème siècle, devant mai 1999 (+2,3 °C) et mai 1989 (+2,2 °C).
L’ensoleillement a été exceptionnel : les durées d’ensoleillement ont été partout nettement excédentaires. Dans la moitié nord du pays, elles ont été presque une fois et demie supérieures aux moyennes de référence 1991-2000. Mai 2011 se situe parmi les mois de mai les plus ensoleillés des vingt dernières années.
Pour les agriculteurs touchés par la sécheresse, c’est la litanie des aides annoncées par le Ministre de l’agriculture en place (Bruno Le Maire), pour éviter de nombreuses cessations d’activité : indemnisations et prêts exceptionnels, subventions européennes débloquées dès octobre, prix de la paille plafonné à 25 euros la tonne, mais pas d’impôt sécheresse.
Et la production d’électricité hydraulique et nucléaire risque d’être perturbée si les conditions météorologiques se maintiennent ou empirent...
Tags : France Environnement Economie Energie Agriculture Climat
10 réactions à cet article
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Malheureusement, le principe de précaution ne s’applique pas avec la Terre. 2010 a été une année record pour les émissions mondiales de CO2. Alors, oui, on veut nous faire payer un impôt de plus, c’est vrai (ça pourrait être géré différement, mais on n’est pas en démocratie, non plus, alors faut pas s’attendre à des miracles).
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Donc si dans 10 ou 20 ans, la Terre est foutue, ah ben merde alors, finalement les réchauffistes avaient raison... Mais que faire si on nous demande de travailler à plein temps pour un salaire parfois insuffisant pour acheter son propre logement ? On est bien obligé de travailler et de polluer par la même occasion. Heureusement que si l’homme n’arrive pas à mettre fin à ses actes malveillants (en changeant de ce système de gaspillage, voir l’obsolescence programmée), la nature va quand même lui imposer sa loi. Et si le XXIème siècle était le siècle du retour des famines en Europe ?-
100 ans comme référence ? et pourquoi pas 10 jours ?Le optima climatique minoen, romain et au moyen âge faudrait pas trop en parler hein !
Tout comme les refroidissements spectaculaire qui prouve que le climat n’a jamais été stable sauf pour l’Europe de 1950 à 80 (tandis que les USA se les gelait et criait au big freez).Le vrais soucis est la pollution des sols et de l’eau (qui vont à la mer), pas le CO2 !!!
Quand aux famines, elles n’ont jamais disparu ailleurs sans que cela provoque le besoin de partager la "méchante" technologie adéquate au développement des pays touchés.
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Certains carottages de glace permettent de remonter l’histoire jusqu’à 800 000 ans. Et le CO2 n’a jamais été aussi élevé qu’aujourd’hui. Libre à vous de ne pas être prudent... Je crois que nous vivons dans un bocal fermé (la Terre), et par prudence, il serait nettement préférable de ne pas trop changer les paramètres de ce bocal. Maintenant, même si je consomme très peu pour un européen, je m’en fous : je n’ai pas d’enfants et je ne suis pas assez inconscient et égoïste pour en fair, même si je les trouve adorables.
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« Le optima climatique minoen, romain et au moyen âge faudrait pas trop en parler hein ! »
Peut-être parce que ce n’est rien comparé à l’augmentation actuelle ? -
Non seulement le nucléaire c’est des bombes potentielles rendant inhabitable une bonne partie de la planète à chaque catastrophe, mais en plus, c’est dépendant à la flotte !
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On récolte ce que l’on a semé
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Est-ce que quelqu’un a pensé à leur dire que la science actuelle sait former des nuages et modifier les conditions météo locales ? D’accord c’est douteux de jouer avec la nature mais historiquement cela a déjà fonctionné pour accroitre les précipitations.
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Aussi un temps idéal pour du camping urbain, bronzer sur les grandes places citadines... ou à défaut planter un arbre, les deux peuvent changer le monde...-
Avant de sauter à la conclusion réchauffiste, rappellez vous que la température en Europe a eu tendance à se développer à l’inverse de la tendance générale. Les années les plus chaudes de la décennie étaient en général plutôt fraiche ici.
Donc un printemps chaud me fait subodorer une année fraiche au niveau planétaire (ce qui était attendu au demeurant suite à El Nino en 2010). Pour conclure au réchauffement il faudra que les années qui viennent confirment à l’échelle planétaire un réchauffement et non pas le développement cyclique qui peut aussi bien expliquer les records de la décennie passée.
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Au Québec et au Canada il n a pas arrêté de pleuvoir ... C’ est le printemps le plus pluvieux depuis des lustres, cela a même crée des inondations ...
Avec le président d ’ Iran qui crie au complot que les USA veulent déclencher une sécheresse en Iran en manipulant les nuages ....
Hum hum !!!-
Effectivement, comme dit rastapopulo, chercher des tendances à long terme sur le climat à partir d’une saison n’est pas possible. Ceci dit, la très forte augmentation de CO2 et l’effet de serre associé sont globalement cohérents avec tout ça : plus de chaleur, plus d’évaporation de l’eau des océans, plus de précipitations par endroit avec des sécheresses accentuées ailleurs, tornades plus fréquentes et de plus forte intensité (USA)...
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Quant à la recrudescence des inondations et des dégâts, ils sont dû à la population de plus en plus nombreuse (donc plus fréquemment touchée) ainsi qu’à la stérilisation des sols avec les produits phytosanitaires, sols qui ne jouent plus leur rôle d’éponge (l’eau ruisselle avec beaucoup d’érosion) : ce qui par ailleurs ne permet pas aux nappes phréatiques de se reconstituer (l’eau est évacuée immédiatement, sans s’infiltrer dans le sous-sol). -
Le printemps le plus chaud des cent dernières années.
Et pas le moindre début de commencement d’infléchissement de l’augmentation de nos émissions de carbone dans l’atmosphère... (Dernières nouvelles)
On fait quoi ? On attend d’être cuits ?
On ne peut agir que sur deux plans :
- économiser l’énergie autant que possible
- produire autant d’énergie non carbonée que possible
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